Assassin’s Creed Origins continue son ascension. Après un premier DLC (The Hidden Ones) plus que décevant, le dernier-né de la saga d’Ubisoft tente de se reprendre avec un second contenu téléchargeable pour le moins ambitieux. En effet, The Curse of the Pharaohs nous propulse au cœur de l’Égypte des contes et des légendes.
Mettons de côté l’ordre des assassins et leur credo d’honneur, une terrible malédiction frappe la région de Thèbes. Les dieux déchus reviennent à la vie et massacrent les habitants. La mort habite les rues et frappe à chaque instant. Notre héros du sable chaud, Bayek de Siwa, va alors tenter d’élucider cette sombre affaire composée de profanation et d’offenses aux divinités.
Pharaoh’s Creed
Vous l’aurez compris à la lecture de cette introduction, le DLC The Curse of the Pharaohs d’Assassin’s Creed Origins s’éloigne d’entrée de jeu des problématiques et des enjeux de l’ordre des assassins fraîchement constitué. Le contenu additionnel affiche clairement sa volonté de créer un nouvel univers basé sur les anciens mythes égyptiens, ainsi, celui-ci se découvre à deux niveaux différents mais nous y reviendrons un peu plus tard.
Tout commence par une lettre, une requête plus exactement, informant Bayek de la malédiction qui frappe Thèbes, le nouveau terrain de jeu de ce DLC. Une nouvelle fois, Ubisoft a vu grand en termes de contenu et nous propose une immense carte inédite composée de cinq régions distinctes… et de zones spéciales. Ce qui promet une bonne dizaine d’heures supplémentaires à ajouter pour cette aventure déjà bien fournie.
Disons-le de suite, le principal intérêt de ce The Curse of the Pharaohs est son au-delà. Bayek devra passer à plusieurs reprises du côté des morts pour rompre la malédiction. Et les zones du monde des défunts sont de véritables prouesses artistiques. Ces dernières, au nombre de cinq, vous en mettront plein la vue tant par leur originalité que par leur créativité. Les équipes d’Ubisoft se sont lâchées et le résultat est saisissant. C’est bien simple, nous avons l’impression d’explorer un rêve, un rêve où nous ne sommes pas le bienvenu. Les dieux ont été offensés, leurs artefacts ont été volés, Bayek devra donc rendre leur dû en démantelant une engeance de mortels cupides et avides de pouvoir.
Malheureusement, même si l’histoire du vol de reliques sacrées est intéressante sur le papier, le fil rouge du scénario est rapidement perdu tant l’on enchaîne les missions de seconde zone, l’exploration de la carte et les divers défis proposés. À vouloir trop mettre de contenu, on s’y perd. Notez que le niveau maximum passe de 45 à 55, de quoi partir en quête d’expérience.
Malgré un scénario noyé dans un flot de contenu et une redondance marquée, le second DLC d’Assassin’s Creed Origins s’en tire largement avec les honneurs. The Curse of the Pharaohs est une incroyable aventure qui vous emmènera en territoire inconnu, bien loin des mortels. La créativité est plus que saisissante tant sur les paysages que par son bestiaire. Les nouveaux ennemis sont impressionnants, surtout les boss. On vous recommande donc le season pass uniquement s’il vous reste de la place après l’aventure principale. The Curse of the Pharaohs est le dessert savoureux de l’épopée en Égypte mais vous risquerez l’indigestion pour les moins gourmands d’entre vous.
Décidément, Assassin’s Creed Origins n’est pas loin du sans-faute, il conserve son titre acquis en 2017. La conclusion reste identique, les assassins ont encore un énorme potentiel, la saga est loin d’être terminée.
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