Après deux premiers DLC plus que moyens, Spider-Man : Le Retour de Silver vient donc enfin conclure l’arc La Ville qui ne Dort Jamais. Comme dit l’adage « on prend les mêmes et on recommence ». Ainsi, hormis Silver, on note les retours de Black Cat et surtout de Hammerhead pour venir mettre fin à cette aventure un brin paresseuse.
Spider-Man : Le Retour de Silver – Même pas la médaille d’argent
Voici donc enfin la conclusion de l’arc La ville qui ne Dort Jamais composé de trois DLC dont Le Retour de Silver est le dernier. Il débute directement après la conclusion de son prédécesseur. Et si cette fin n’est pas déplaisante à suivre, apportant quelques moments de bravoure plutôt bien sentis, elle ronronne et n’apporte finalement rien de bien neuf.
Spider-Man se retrouve embourbé dans exactement la même histoire qu’auparavant consistant à devoir stopper un Hammerhead souhaitant devenir le seul et unique Don mafieux de la ville de New York. Pour ce faire, il continue de dérober du matériel militaire à Sabre, ce qui déplaît fortement à Silver qui revient en ville histoire de récupérer ses joujoux et mettre un terme aux agissements de Hammerhead.
Ce dernier DLC confirme que La Ville qui ne Dort Jamais n’est qu’un arc de transition entre deux plus importants et n’apporte pas de grandes évolutions en ce qui concerne les personnages. Seul Yuri Watanabe se dirige vers son destin de spectre et c’est là la seule chose intéressante qui est contée ou plus précisément teasée.
De plus, on ne comprend pas, une fois ce dernier tiers bouclé, pourquoi avoir sorti tout cela sous forme de trois DLC distincts et ne pas avoir proposé directement La Ville qui ne Dort Jamais en une seule et même partie. Cela aurait surement apporté un peu plus de force au récit, mais aussi permis de ne pas à chaque fois être déçu par le contenu proposé.
Rien de neuf, que du vieux
Car oui, le contenu est pauvre dans cette dernière partie. Non pas parce que Insomniac n’en apporte pas, mais bien parce que question vraies nouveautés, on repassera un autre jour. On a donc droit à trois tenues inédites, accompagnées de nouveaux crimes et bases à accomplir. Avec comme auparavant un nouvel ennemi venant se greffer à une diversité de vilains déjà bien importante.
Cela rend d’ailleurs nombre d’affrontements totalement déséquilibrés, on doit bien souvent se taper chaque type de méchants en même temps et cela se transforme en orgie d’attaques en tous genres à esquiver avec une marge de manœuvre très réduite. Certes, il y a du challenge, mais cela manque clairement d’équilibre, notamment pour nettoyer les bases d’Hammerhead.
Enfin, les nouveaux défis proposés par Screwball font encore une fois le job, alors que niveau missions principales, si on met de côté celle consistant à détruire des drones en plein vol et en course poursuite, on ne trouve rien de bien rafraîchissant. Cependant, il ne serait pas honnête de dire que l’on ne prend pas du plaisir à parcourir Le Retour de Silver, il manque juste d’épaisseur et d’imagination pour pleinement convaincre.
Voici donc une conclusion bien triste pour l’arc La Ville qui ne Dort Jamais. Le Retour de Silver est aussi moyen et décevant que ses prédécesseurs, parvenant même à rendre l’expérience Spider-Man paresseuse et ennuyante. On aurait souhaité une fin épique, mais il n’en est rien. À la place on se tape deux trois nouveautés, un équilibrage qui sent le cramé et un seul personnage qui connait une réelle évolution. Alors certes, on le redit, ce n’est pas déplaisant à parcourir, c’est juste redondant et cela sent trop le réchauffé. Dommage, car il y avait matière à faire bien mieux avec Black Cat, Hammerhead et Silver que de se reposer sur ses lauriers.
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