Suite directe de son premier DLC Le Casse, La Guerre des Gangs entend prolonger le parcours de Spider-Man sur PlayStation 4 en nous introduisant un nouveau super vilain, Hammerhead. L’un des pontes de la Maggia qui aura fort à faire pour que l’on oublie un premier segment qui manquait de saveur. Il est donc le deuxième contenu de la trilogie La Ville qui ne Dort Jamais.
Suite aux événements qui ont vu Spider-Man s’allier à la séduisante Black Cat, la ville de New York est à feu et à sang alors que Hammerhead tente de prendre le contrôle de toutes les familles de la Maggia en faisant couler le sang. L’homme-araignée entend bien mettre un terme à tout cela et coopère avec la police et plus particulièrement Yuri pour y parvenir.
Voilà donc le contexte de ce deuxième DLC de Spider-Man. Si le scénario ne brille aucunement par son originalité ou sa narration, il faut bien reconnaître que le personnage de Yuri gagne en épaisseur dans ce récit étonnamment dramatique. La direction qu’il prend et son cliffhanger sont suffisamment intrigants pour avoir envie d’en voir la suite.
Cependant, on parle ici du développement d’un seul personnage, et en ce qui concerne l’intrigue principale, tout ceci peine à prendre son envol. C’est plat et sommaire, comme un comics quelconque des aventures du tisseur, un de ces arcs courts qui ne sert qu’à faire patienter entre deux plus conséquents.
Et c’est exactement ce qu’on nous offre ici, en témoigne le personnage de Hammerhead, pourtant assez singulier, car possédant un crâne recouvert d’adamantium. Il est ici réduit à un simple bad guy du dimanche, alors qu’il est bien plus intéressant et profond que cela, il fit même partie un temps des Sinister Six de Norman Osborne. Mais en seulement deux heures, il est ardu de développer comme il se doit une telle personnalité.
Comme un air de déjà-vu
On ressent aussi comme un essoufflement au niveau du contenu. On a toujours le droit à trois nouveaux costumes qui ne donnent accès a aucun nouveau pouvoir. Encore une fois à un seul ennemi inédit, certes bien plus technique à abattre que la brute armée de son mini-gun, car armé d’un bouclier ne craignant pas nos toiles, mais cela reste insuffisant. Toutefois, avec son panel de vilains très étoffé à se taper en même temps, ce DLC offre probablement les combats les plus difficiles jusqu’alors.
La lumière vient cependant d’une mission nous demandant d’infiltrer le bar Sans Nom, repère des malfrats de la ville, grâce à notre Spider-Bot. On peut enfin utiliser notre gadget télécommandé de manière plus élaborée et on regrette que cet outil ne soit pas mieux exploité. D’autre part, on a enfin le droit à un boss digne de ce nom, même si franchement facile, alors que de nouveaux défis Screwball, bases ennemies et crimes sont au rendez-vous, mais cela commence vraiment à sentir le réchauffer.
Tout comme son prédécesseur, Spider-Man : La Guerre des Gangs souffle le chaud et le froid. Il n’apporte quasiment rien en termes de gameplay et l’intrigue qui y est développée depuis Le Casse peine à devenir intéressante. La faute à des retournements de situation encore une fois cousus de fils blancs et de cette sensation omniprésente de ne jouer là qu’un simple amuse-gueule en attendant plus.
La formule se répète et Insomniac semble à court d’idées pour nous proposer de la nouveauté. Même Hammerhead ne convainc pas plus que cela, n’ayant pas le temps d’être développé comme il se doit. Seul Yuri sort son épingle du jeu et nous propose quelque chose d’assez inattendu, mais c’est trop peu pour rendre ce DLC indispensable.
Test Marvel’s Spider-Man 2 – Un retour vénomenal !
Peuzeulle
Test Spider-Man: Miles Morales – Un stand-alone aux allures de DLC ?
Danceteria
Spider-Man DLC Le Retour de Silver – La fin d’un pénible périple
Riku