Soul Calibur – L’histoire d’une saga de légende

Au commencement il y avait Soul Edge…

Connue pour son gameplay intuitif, la fluidité de ses animations, la mise en scène de combats à l’arme blanche et surtout sa maîtrise de la 3D, Soul est l’une des franchises incontournables de la décennie. Souvent un tantinet en avance sur la concurrence, la série de Namco avait dès ces débuts fait forte impression.

Rappelez-vous, c’était en 1996, cette année là Axelle Red chantait « à€ quoi ça sert » mais plus intéressant pour nous, Soul Edge (Soul blade en Europe) débarquait également sur playstation ! Un classique aujourd’hui, mais à l’époque une véritable surprise pour cette adaptation sur console, d’un jeu à l’origine conçu sur les bornes d’arcade.

Déjà impressionnant visuellement et techniquement, Soul Edge sera très vite comparé à son frère d’arme Tekken, lui aussi édité par Namco. Mais le « soft » ne distille clairement pas la même ambiance.

Puis vint Soul Calibur

La série des Soul se placera rapidement sous le signe de deux épées : Soul Edge et Soul Calibur, l’une incarnant le mal et l’autre le bien. De cette dualité naîtra alors par la suite tout ce qui fait l’esprit de la saga. Nous sommes en 1999 et un jeu de combat qui marqua les esprits vient de faire son apparition sur la trop éphémère console de SEGA : la dreamcast. Son nom nous le connaissons tous, car c’est à partir de cet épisode que Soul Edge deviendra Soul Calibur. La démonstration de force opérée par Soul Calibur est incroyable et le jeu fait sans conteste l’unanimité aussi bien du côté de la critique que du public. La machine est lancée, cette fois pour de bon.

Il faudra cependant attendre quatre ans pour que Siegfried et les autres protagonistes de la franchise débarquent à nouveau sur console. Mais quel retour ! à€ sa sortie sur Xbox, PS2 et Game Cube, Soul Calibur II s’offre alors le luxe de recevoir trois guest-stars , et pas des moindres : Link sur GC, Spawn sur Xbox et Heihachi Mishima sur PS2 ! Chacun est une véritable icône et leurs présences guerrières dans le « soft » de Namco Bandaï fait l’effet d’une bombe.

Non seulement Soul Calibur II est un bijou graphiquement parlant, mais il devient alors une valeur sûre, voire une référence en matière de jeu de combat. Les commandes sont souples et intuitives, offrant des combos simples à réaliser, mais au-delà de ça la gestion des déplacements est gérée de façon admirable. Les arènes fourmillant de détails et le gameplay redonnent une fois pour toutes ses lettres de noblesse à la baston en 3D : il était temps !

Si le succès est au rendez-vous, 2005 ne verra cependant sortir Soul Calibur III que sur PS2. Un opus aussi réussi que le précédant qui préfigure l’arrivée de la licence sur consoles HD. Roulements de tambour, le 31 juillet 2008 l’ouragan Soul caliburesque s’abat sur le marché vidéoludique. Les arguments sont de poids -tout comme les attributs féminins des personnages féminins que l’on voit grossir à chaque épisode- puisque la PS3 et la Xbox 360 se voient toutes deux gratifiées d’un personnage bonus !

Et attention, le casting est encore plus prestigieux qu’en 2003 : Dark Vador et maître Yoda en personne sont de la partie et, ils ne rigolent pas ! Bref, il va sans dire que le succès est encore une fois au rendez-vous. Une nouvelle fois saluée par la critique, la franchise est plus solide que jamais.

Seul bémol, la Wii se verra un peu boudée par cette sortie. En effet, la protégée de Nintendo ne bénéficiera que d’un pendant plutôt étrange du « soft » : Soul Calibur Legends. Celui-ci quittera le carcan traditionnel du jeu de combat pour le Beat’em all, décevant au passage les fans de la première heure et surtout les fidèles de la Wii…

À l’aube de Soul Calibur V

Quinze années se sont écoulées depuis la naissance de Soul et voilà que bientôt le prochain enfant de Namco pointera le bout de son nez, à l’horizon 2012 pour être précis. Une nouvelle histoire en prévision, probablement aussi riche et en tout cas originale puisque le temps aura passé depuis l’épisode quatre. On retrouvera ainsi en tête d’affiche Patroklos, le fils d’un des personnages central de la saga : Sophitia. Hélas pour en savoir plus il va falloir être patient…