Lors d’un entretien avec la CNBC, SEGA Sammy Holdings dévoile sa stratégie commerciale pour les années à venir.
SEGA au Japon est avant et par-dessus tout une entreprise liée au divertissement sur un plan général. À l’instar de Nintendo qui était initialement un fabricant de cartes à jouer puis de jouets avant de devenir un fabricant de console, SEGA Sammy Holdings (avant même de porter ce nom) proposait du divertissement pour les soldats américains en poste au Japon. Depuis, bien du chemin a été parcouru. Des hauts et des bas ont pavé le chemin de cette société. Et il faut reconnaître que la compagnie ne jouit plus autant de l’aura qu’elle avait il y a quelques années.
Au cours d’un entretien adressé à la CNBC, Haruki Satomi a délivré de précieuses informations sur les activités en cours et futures de la compagnie. En cette période de temps troublés pour la compagnie (qui a enregistré sur l’année 2017 une chute certaine de son chiffre d’affaire), le président se montre optimiste sur l’avenir de sa compagnie dans son ensemble.
Tout d’abord et sans entrer dans les détails, ce dernier est revenu sur son entrée dans la compagnie. Rappelons que Mr Satomi a rejoint les rangs au moment de la fusion entre SEGA et Sammy Holdings. En peu de temps, il a rencontré son premier échec qui n’était autre que Sonic 2006. Il confesse que suite à cette expérience, il ne cherche qu’à donner au fans du hérisson bleu ce qu’ils désirent et insiste auprès de ses équipes sur la nécessité de ne sortir un jeu que quand ils sont convaincus par celui-ci.
Les enseignements apportés par des années de recherche ont conduit aux sorties de Sonic Forces et Sonic Mania (ce dernier jouira sous peu d’une mise à jour en contenu cet été). En effet, la compagnie cherche à faire revivre un retour en grâce à sa mascotte. Comme Nintendo, l’entreprise a décidé d’opter pour une médiatisation massive du hérisson bleu en multipliant ses apparitions. Suite au succès de ses deux titres, elle souhaite créer les contacts entre ce héros et le public afin de consolider et d’agrandir sa fan-base (au travers des jeux vidéo mais aussi du film en cours de développement et du dessin animé Sonic Mania disponible sur YouTube). Interrogé par la journaliste qui lui demande si le hérisson pourrait voler la vedette au plombier de l’ancienne compagnie rivale, l’intéressé répond que même si cela reste possible, il mise plus sur leur collaboration afin de divertir les joueurs.
Donc en plus de l’activité (déclinante) des pachinkos, et de sa tentative de rendre légaux les jeux d’argent à travers les réformes actuellement mises en place par l’état japonais, notons que SEGA Sammy Holdings garde à cœur le héros de notre jeunesse. En plus de ce dernier, rappelons les lancements prochains des spin-off de Persona, de SEGA Ages, Shenmue I & II, Valkyria Chronicles 4, Sonic Racing et la MegaDrive Mini. Avec tout ça, SEGA Sammy Holdings souhaite devenir l’entreprise numéro un dans le secteur du divertissement au Japon d’ici 2020. Nous leur souhaitons bonne chance. Please make Sonic great again !