Voilà treize ans déjà que les joueurs n’étaient pas partis à l’aventure dans la peau de leur bien-aimé prince de Perse. La licence Prince of Persia assiste à la croissance de sa communauté depuis maintenant trente-quatre ans, et il semblerait qu’Ubisoft ne compte pas interrompre ses péripéties perses de sitôt. Vantant ses décors uniques et son identité hors du commun, la franchise est rapidement parvenue à se faire une place au sein de l’industrie vidéoludique.
Et c’est en étant suivi de près par les succès de fin d’année, à l’image de Super Mario Bros. Wonder ou Spider-Man 2, que Prince of Persia: The Lost Crown espère faire monter ses amoureux dans un bateau pour la Perse en début d’année prochaine, treize ans après Les Sables Oubliés, le dernier volet de la licence.
C’est en remettant en lumière la 2D que ce nouvel opus souhaite se démarquer, alors même que cette dernière n’avait plus été vue dans un jeu Prince of Persia depuis The Fallen King en 2008. Alors que l’on s’attendait à un remake du dernier volet en date, c’est au cœur d’un tout nouveau récit que les joueurs pourront s’aventurer. Et en attendant la sortie du jeu en janvier prochain, Ubisoft a pensé à tout en installant un stand aux couleurs de la Perse à la Paris Games Week 2023, au cours de laquelle nous avons pu mettre la main sur la nouvelle production des équipes montpelliéraines.
Et il faut dire que notre première bouchée fut agréable, tant la licence parvient à rester fidèle à sa belle Perse même treize ans après la sortie du dernier opus. Les décors du Mont Qaf font plaisir à voir, et le titre sait nous replonger instantanément dans l’ambiance à laquelle la licence nous a habitués.
Chaque recoin vaut le détour, qu’il s’agisse d’un levier à abaisser, d’un cristal à détruire ou d’un nouvel ennemi à détrousser. On a toujours envie d’aller explorer plus loin et d’en savoir plus, et le jeu creuse chez le joueur une curiosité inébranlable face à laquelle nous sommes certains qu’il lui sera impossible de faire barrage.
Au-delà des décors, les ennemis savent nous tenir en haleine à chacun des virages que le héros Sargon emprunte, et leurs identités distinctes permettent une ouverture de gameplay des plus intéressantes. Les combats sont riches, autant en couleurs qu’en mécaniques, et le tout satisfait avec brio.
En revanche, lorsque l’on parlait des virages empruntés, il est facile de remarquer que le jeu guide peu. C’est en tout cas ce que nous avons ressenti au cours de la démo proposée. On suit un peu sans trop comprendre, mais dès qu’on peut flanquer deux ou trois coups de dague, il semblerait que tout aille mieux.
Si vous vous posiez la question : le retour de la 2D ne choque pas, et elle semble bien amenée par une direction artistique quelque peu passéiste, mais soignée sous certains traits. Le titre est fluide, coloré, et il ne nous restera plus qu’à découvrir le contenu de l’histoire afin de savoir si ce nouveau Prince of Persia aura réussi à nous séduire dans sa totalité ou bien s’il n’aura réussi qu’à nous mettre du sable dans les yeux.
En attendant le retour de la licence, vous avez jusqu’au 5 novembre pour aller tester le nouvel opus de la licence au cours d’une démo proposée sur le stand Ubisoft de la Paris Games Week 2023.
Prince of Persia: The Lost Crown sortira le 18 janvier 2024 sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S et Switch. Nous espérons que le retour de la licence sera couronné de succès, et que cette dernière saura faire revenir en Perse les fans les plus aguerris de la franchise, peut-être partis ailleurs depuis ces treize dernières années…