Anciennement connu sous le nom de Project Octopath Traveler, le prochain projet majeur de Square Enix à destination de la Nintendo Switch s’est vu gratifié d’une nouvelle démo à l’occasion de l’E3 2018. Celle-ci vous propose de vous plonger trois heures dans le vif du sujet en vous permettant de tester n’importe lequel de ses huit personnages et d’entamer le début du jeu à ses côtés. Nous avons donc sauté sur l’occasion pour nous essayer à cette future production qui débarquera dans toutes les bonnes crèmeries le 13 juillet 2018. Mais qu’en avons-nous pensé ?
Preview Octopath Traveler – Huit personnalités, huit façons de voir le monde.
Mieux vaut huit fois qu’une ?
L’un des arguments principaux d’Octopath Traveler est celui de mettre à disposition des joueurs huit personnages différents pour autant de manières d’aborder le scénario du jeu. Et force est de constater que le choix est bel et bien présent ! Derrière chacun de ces huit visages se cache des motivations propres et des compétences personnelles qui vous permettront d’interagir de manière unique avec votre environnement. La première démo du jeu nous mettant d’office dans le scénario d’Olberic Eisenberg (Jessy, it’s time to cook!), nous nous sommes cette fois dirigés vers un adepte de la magie, l’érudit Cyrus ! Démarrant sa quête dans une ville royale contrastant fortement avec le petit village de montagne d’Olberic, Cyrus bénéficie d’un talent tout particulier, « scruter », qui lui permet d’analyser les personnages qui l’entourent pour découvrir des secrets et mener l’enquête. Sa motivation principale dans la vie étant l’acquisition et le partage des connaissances, vous ne serez pas étonné de le voir prendre la route en quête d’un livre ancien ayant disparu de sa bibliothèque favorite (et aussi à cause d’une histoire d’amour unilatérale dont il n’était pas au courant).
J-RPG 2.0 ?
Dans sa formule, Octopath Traveler reste un J-RPG assez classique, disposant de combats au tour par tour à l’ancienne (pas d’ATB, donc) mais bénéficiant d’un système d’exaltation. Ce dernier ressemblant à ce qui avait été mis en place pour Bravely Default et Bravely Second, à ceci près que vous gagnerez un point d’exaltation par tour jusqu’à un maximum de cinq, et que vous pourrez booster vos compétences jusqu’au niveau quatre (en dépensant trois points d’exaltation). De quoi ajouter un peu de stratégie à vos affrontements.
Par ailleurs, qu’importe le personnage avec lequel vous déciderez de commencer votre aventure, vous pourrez recruter les sept autres au sein de votre équipe et mener à bien chacune de leurs quêtes personnelles. Pour illustrer tout ceci, bien qu’ayant commencé notre aventure avec Cyrus, nous avons pu aller à la rencontre d’Ophilia et Olberic pour les aider dans leurs quêtes respectives et les amener à nous rejoindre. Un mage, une prêtresse et un chevalier, un bon début de jeu avec une équipe éclectique, vous ne trouvez pas ?
Conclusion pour la preview d’Octopath Traveler
Bien que disposant d’une base tout à fait classique, Octopath Traveler propose beaucoup de finesse dans son game-design. Sa force provenant de la variété des personnages qu’il est possible de contrôler et ce qu’ils permettent de réaliser une fois à vos côtés. Avec seulement trois heures de jeu, nous avons été séduits par la finesse des décors et des effets de lumière, qui sont absolument sublimes et méritent l’appellation de HD 2D que ses développeurs lui ont donné. Rien à redire de la bande-son, qui a su sublimer les combats et les différents environnements que nous avons traversés (sans parler de leur diversité). Que dire, si ce n’est que nous avons hâte de voir débarquer le jeu dans notre console ?