C’est en marge de la Paris Games Week dans un hôtel classos de la capitale française que nous avons été conviés au Média Day de Square Enix dans le but d’en découvrir un peu plus sur quelques jeux de leur catalogue à venir. On ne va pas vous le cacher, c’est avant tout un certain Final Fantasy VII Remake qui nous faisait de l’œil et pour lequel on espérait succomber corps et âme manette en main. Autant dire que nous n’en ressortons pas déçus et que notre hype est montée d’un cran après la dizaine de minutes que nous avons passées dessus dans une version alpha sur PlayStation 4.
En préambule de notre petite preview, nous avons tout de même quelques informations à vous donner. Comme vous le savez probablement, ce remake du mythique Final Fantasy VII sera découpé en différents épisodes qui vont chacun se concentrer sur une période particulière du jeu de base. Alors attention, on ne parle pas ici d’un découpage que l’on peut voir dans des jeux types The Walking Dead ou encore Life is Strange, non, ici un épisode est un véritable jeu, long et se concentrant sur une période donnée de l’histoire.
Pour ce qui est donc de ce premier segment nous arrivant le 03 mars 2020, il faut savoir qu’il narrera uniquement les aventures de Cloud, Tifa, Barrett, Aerith et consorts dans la ville de Midgar, ce qui constitue aussi la première partie du jeu orignal. Néanmoins, nous ne serons pas ici cantonnés à seulement deux secteurs de la cité, mais nous pourrons bel et bien gambader dans les huit (neuf si l’on compte le bâtiment de la Shinra) qu’elle compte. En voilà une très bonne nouvelle, on va enfin pouvoir visiter comme on l’entend cette immense ville.
Bien évidemment, les portes des différents secteurs ne vont pas s’ouvrir comme par magie devant vos yeux pour que vous puissiez y faire du shopping tranquillement, non, il va falloir passer par des quêtes inédites ou encore de nouveaux PNJ. Pour étoffer encore un peu plus ce premier chapitre, les développeurs ont aussi ajouté de très nombreuses cinématiques, ainsi que des dialogues et aussi approfondi leur propos autour d’Avalanche et de l’histoire globale en réarrangeant un peu le tout pour le rendre narrativement plus solide.
On est donc face à un véritable remake, de l’histoire aux dialogues, des graphismes aux mécaniques de gameplay, tout a été modernisé pour une expérience de jeu plus optimale, sans pour autant trahir le matériel de base.
Le combat y’a que ça de vrai
En ce qui concerne notre session de jeu, elle se concentrait avant tout sur le début du jeu et l’attaque du réacteur Mako du secteur n°1 avec Cloud et Barrett. Cette séquence de jeu, déjà montrée auparavant, nous a permis de tester le fameux système de combat mêlant temps réel et pause tactique de ce Final Fantasy VII Remake.
Dans les faits, cela donne une sorte de mix entre Final Fantasy XV et VII puisqu’une jauge d’ATB est présente. Sauf qu’ici elle ne gère plus le temps d’attente vous permettant d’attaquer à votre tour, mais bien l’apparition du menu tactique permettant d’utiliser la magie, des objets ou encore les compétences de nos personnages, ainsi que leurs Limites. Elle possède deux segments distincts qui se remplissent de manière très simple, c’est-à-dire en tapant du mob avec des coups standards. Ce menu tactique ne met pas comme le suggère le terme employé plus haut le jeu en pause, mais le ralentit drastiquement, ceci vous permettant de prendre votre temps pour choisir votre prochaine action avec intelligence et franchement, c’est que du bonheur manette en main.
Aussi, si on vous parle de Final Fantasy XV, c’est avant tout pour le dynamisme des combats. Il faut constamment se déplacer, esquiver les attaques adverses sous peine de se retrouver très vite en danger, et surtout savoir switcher comme il faut entre les personnages pour utiliser celui répondant le mieux à la situation rencontrée à l’instant T.
C’est-à-dire que si un ennemi est vulnérable à la foudre et que vous jouez Cloud qui ne possède pas le sort en question alors que Barrett, lui, en est équipé, vous pouvez changer de personnage en temps réel et balancer un bon sort de foudre avec le second. De même que si un adversaire vous chope, il faut vite prendre en main le second personnage pour tenter de libérer l’autre. Il n’y a pas de limite définie et on peut alors passer d’un personnage à un autre quand on le souhaite. Il en va de même en ce qui concerne le type d’ennemi et sa disposition sur-le-champ de bataille, s’il est éloigné et par exemple dans les airs, mieux vaut utiliser Barrett et son canon greffé au bras pour atteindre plus facilement la cible.
Et si tout ceci est important face à des ennemis lambda, cela l’est encore plus contre les boss. Nous avons donc été amenés à nous castagner contre le Gardien Scorpion, premier gros adversaire de Final Fantasy VII. Épique est sans doute le meilleur mot pour résumer cet affrontement long et admirablement bien mis en scène. L’orchestration musicale y est pour beaucoup, avec un emploi de la musique dynamique qui change en fonction de l’avancée du combat. C’était grandiose et jouissif, nous demandant de mettre en oeuvre tout ce que l’on a appris durant les quelques minutes précédentes, ainsi que d’autres petites particularités, comme l’utilisation des compétences. Chaque ennemi possède en effet une barre de carnage qui fonctionne en fait comme celle de choc de Final Fantasy XIII et permet de maximiser les dégâts sur un adversaire une fois la jauge remplie.
Enfin, oui les boss ont plusieurs phases, ce qui ajoute en complication durant les combats, car les patterns changent, et oui les Limites sont toujours de la partie et s’obtiennent via une jauge qui se remplit en fonction des dégâts encaissés. Concernant les consommables, rien de bien nouveau, alors que les Matérias sont forcément toujours présentes et se greffent comme auparavant à l’équipement.
Une douce mélodie nostalgique pour Final Fantasy VII Remake
Nous finirons cette petite preview par un court paragraphe artistique et technique. Première chose et pas des moindres, la musique. Les quelques thèmes entrevus, comme celui du réacteur Mako ou du combat de boss, ont tous été réorchestrés pour le meilleur. C’est magnifique, à la fois nostalgique et nouveau, et surtout cela ne trahit en rien l’OST magique du maître Nobuo Uemastu.
Ensuite, techniquement, hormis les quelques rares soucis de caméra rencontrés, c’est très solide et assez impressionnant, le moteur faisant des merveilles, avec notamment un souci du détail sur les personnages plutôt bluffant. Artistiquement, on ne peut pas en dire grand-chose au vu de l’environnement assez grisâtre, mais sachez tout de même que c’est du FF VII pur jus et que oui, les environnements, ennemis ou encore les modèles de personnages sont certes connus, mais on ne les avait jamais vus aussi travaillés et beaux. Du grand art.
Enfin, nous avons pu goûter à la version française de ce Final Fantasy VII Remake et elle semble tout aussi bonne que celle du XV, même si on gardera toujours une préférence pour la version japonaise.
Final Fantasy VII Remake nous a clairement convaincu pendant la dizaine de minutes que nous avons passé dessus et la présentation à laquelle nous avons assisté. Nous sommes conquis par chacun des aspects du jeu pour le moment et il pourrait s’agir là d’un des tout meilleurs remakes pour un jeu vidéo sorti à ce jour.
Mais ne poussons pas mémé dans les orties avant qu’elle l’ait mérité, puisqu’il nous faudra attendre la version finale du titre avant de le juger plus consciencieusement, d’autant plus que de nombreuses features du titre restent encore à découvrir, comme la durée de vie, l’utilisation des invocations ou encore ce fameux mode classique au tour par tour promis par Square Enix. Mais il est clair que cette nouvelle version du cultissime Final Fantasy VII est enthousiasmante.
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