Bungie. On pourrait écrire un roman avec toutes les polémiques auxquelles le studio, et donc Sony, font face ces dernières années. Cependant, nous allons aujourd’hui nous intéresser au plagiat des éléments narratifs de Destiny 2 et tout particulièrement à l’histoire de la Guerre Rouge qui était la campagne originelle du jeu, aujourd’hui disparue dans le Coffre de Contenu. Cette tempête n’aura pas duré bien longtemps mais à l’instar de la polémique autour de Marathon, elle aura laissé des traces indélébiles dans l’histoire du studio. On apprend ainsi grâce au site The Game Post que Bungie a réglé à l’amiable le litige qui l’opposait à l’écrivain Matthew Kelsey Martineau alias Caspar Cole.
Pas de quoi avoir la Ghaul
Martineau affirmait que Bungie avait utilisé, sans jamais demander ou ni même le créditer, divers éléments de ses écrits publiés sur la plateforme WordPress, qui était à l’époque accessible librement. Il revendique être l’auteur d’un recueil de poèmes, d’odes et de courts textes narratifs, qu’il avait écrits entre 2013 et 2014 et déposés. L’auteur accusait Bungie d’avoir repris plusieurs éléments de son œuvre pour une partie de la trame scénaristique de Destiny 2, et particulièrement donc, la campagne de la Guerre Rouge et certains éléments la composant comme Dominus Ghaul, des armes légendaires, du contenu narratif secondaire et d’autres concepts du jeu. Pire encore, il accusait Bungie d’avoir utilisé presque à l’identique ses structures narratives pour cette campagne de lancement.
De son côté, Bungie a nié toute reprise volontaire ou involontaire et s’est justifié en disant que des concepts ou idées telles que des armées extraterrestre ou une invasion de la Terre sont des thèmes génériques de science-fiction et que les accusations de plagiats sont donc caduques. L’affaire a pris un tournant particulièrement ironique lorsque la justice a demandé à studio d’apporter des preuves tangibles permettant de comparer les deux œuvres.
Comme nous l’avons évoqué plus haut, cette campagne de Destiny 2 a été supprimée en 2020 et Bungie a donc été dans l’incapacité la plus totale de présenter ce contenu au tribunal, ce qui s’est retourné contre le studio. Finalement, après plusieurs mois de procédure, les deux parties ont accepté un règlement amiable. Les détails sont restés confidentiels donc aucune somme n’a été rendue publique, aucun aveu n’a été communiqué et la plainte a été retirée. On sait cependant que le tribunal va conserver la main sur le dossier pendant soixante jours afin de s’assurer que les conditions de l’accord soient respectées.
Un cauchemar sans fin
On ne saura jamais si cette histoire relevait plus de curieuses coïncidences que de réel plagiat. On retient cependant que Bungie ne semble pas avoir appris de ses erreurs puisque Marathon semble lui aussi dans la tourmente après que l’artiste Fern Hook a publié en Mai 2025 des comparaisons visuelles entre des éléments qu’elle revendique avoir créée en 2017 et des éléments comme des posters, logos, icônes et motifs visuels repérés dans la version Alpha du jeu.
On pense aussi à ce procès entre le studio et Christopher Barrett, l’ancien directeur de Destiny 2, qui l’accuse de licenciement abusif pour éviter d’avoir à lui payer 50 millions de Dollars et en demande 200 millions en retour. Autant dire que le studio est très loin d’être sorti de son interminable tourmente, d’autant qu’on apprend aussi que Destiny 2 n’a pas remplit ses objectifs financiers depuis le rachat par Sony.

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