C’est auréolés de la confiance offerte par la maison d’édition Pix’n Love que nous revenons vers vous afin de vous présenter l’un de leurs nouveaux ouvrages : Pix’n Love #30 The Legend of Zelda. Nous vous avions déjà parlé de la Guerre des 32 Bits ainsi que de l’Histoire de Tetris, qui étaient tous deux des ouvrages centrés sur un seul sujet bien précis. Mais aujourd’hui nous allons vous présenter un tout autre format de chez Pix’n Love, le Mook. Autour d’un sujet principal qui représente la partie la plus importante en termes de contenu, gravitent tout un tas de sujets centrés sur le jeu vidéo retro. On y retrouve des dossiers, des anecdotes et des entretiens aux côtés de grands noms du jeu vidéo d’antan, qui pour certains sévissent encore dans les productions vidéoludiques actuelles. Mais voyons tout de suite ensemble ce que vous réserve ce trentième numéro du Mook.
Découverte du nouveau Mook de chez Pix’n Love
Une qualité revue à la hausse
Voici un nouveau cap de passé pour le Mook puisqu’il vient d’introduire son trentième numéro. Pour fêter cela quoi de mieux qu’un petit ravalement de façade afin de permettre au Pix’n Love #30 The Legend of Zelda d’offrir une nouvelle jeunesse à ce format ? Car même si l’on parle de retrogaming, rien n’empêche de se la jouer jeune et dynamique. C’est donc dans une nouvelle norme de qualité que vous pourrez découvrir les futurs numéros que vous réserve l’équipe de Pix’n Love. Papier glacé, vernis sélectif, robustesse, tout y est pour que vous puissiez passer de bons moments de lecture où que vous soyez. Pour les plus chanceux une version alternative collector était d’ailleurs disponible, une petite merveille visuellement parlant, qui aurait fait craquer n’importe quel fan de la série Zelda. Cependant, après s’être ébahi pendant quelques instants, ce qu’on veut surtout c’est retrouver un contenu bénéficiant du même soin, et de ce côté là, comme toujours, nous ne sommes pas déçus. Bon, pour les habitués et pour ceux qui ont une culture importante concernant le medium jeu vidéo, vous retrouverez fatalement des informations que vous connaissez déjà de temps à autre, il ne faut pas se le cacher, ce qui n’enlève cependant rien à la qualité des informations. Nous avions déjà pu survoler rapidement les pages du numéro 25 par exemple, mais il s’agissait là pour nous de notre première vraie lecture complète d’un numéro Mook. Ce que l’on a aimé en parcourant les divers articles, c’est la cohérence globale de la mise en page dans laquelle on retrouve un petit côté retro, le tout avec de très jolies illustrations maison.
De Gradius à Super Mario Bros. 3
Côté contenu que retrouve-t-on dans ce Pix’n Love #30 The Legend of Zelda ? Eh bien pas mal de choses, c’est là tout l’intérêt de ce format, de pouvoir toucher du doigts un large panel de jeux, mais pas que. En effet, si côté jeux Zelda est à l’honneur, un large passage s’attarde par exemple sur le Mega-CD qui était à l’époque voué à faire de la Mega Drive un véritable ordinateur personnel… Cependant nous connaissons tous la suite de l’histoire. Ici vous pourrez en découvrir tous les détails dont certains font d’ailleurs le lien avec ce qui a déjà été traité dans l’ouvrage La Guerre des 32 Bits, qui lui, s’attardait surtout sur la SEGA Saturn, console visant à succéder à la Mega Drive.
Dans un autre domaine, vous pourrez retrouver un portrait d’un homme qu’on ne cite pas souvent et dont nous ne connaissions d’ailleurs pas l’étendu du travail. Quand on nous parle par exemple du jeu Moto Racer, il est vrai que le premier nom à nous venir à l’esprit est Paul Cuisset. Pour autant comme vous l’imaginez il n’était pas le seul embarqué dans l’aventure et dans l’équipe à l’origine de ce jeu, mais aussi de Flashback, un certain Thierry Perreau officiait comme graphiste, et revient sur son parcours et plus généralement sur le monde du jeu vidéo tel qu’il l’a connu.
Pour finir et pour ne pas tout vous dévoiler des thèmes abordés, il y a un article en particulier qui nous a tapé dans l’oeil, et celui-ci se trouve dans la partie Musique. En grand fan d’OST que nous sommes, il allait de soit que ce passage allait grandement nous intéresser. On y retrouve un entretien avec un autre nom du jeu vidéo : Manami Matsumae, la compositrice derrière la musique du premier Mega Man, entre autres. Histoire touchante qu’est la sienne, on y apprend au fil de ses déclarations un certain nombre de petites anecdotes très intéressantes parsemées de révélations sur les coulisses du développement qui nous ont beaucoup plu. C’est clairement le genre d’article qui vous fait apprécier encore plus l’oeuvre originale une fois que vous en connaissez tous les petits détails, et surtout les intentions réelles derrière les différents choix qui ont été faits.
Voilà donc une nouvelle série d’ouvrages que nous ne manquerons pas de suivre sur LightninGamer et qui, on l’espère, permettra aux passionnés de retrogaming et de jeu vidéo en général de découvrir le travail réalisé par les éditions Pix’n Love. Si vous souhaitez en découvrir plus, acheter le Pix’n Love #30 The Legend of Zelda, voire vous abonner pour recevoir les prochains numéros, il vous suffit simplement de vous rendre sur le site officiel des éditions. Mais sachez en tout cas que chaque numéro se vend 9.90 euros à l’unité, ce qui n’est pas si cher en définitive.