Le Dragon de Dojima n’a pas fini de distribuer des baffes dans Yakuza 6: The Song of Life.
Kiryu Kazuma, le héros iconique de la série Yakuza, n’en a pas fini de nous embarquer dans ses aventures interlopes. Après un retour aux sources dans un Yakuza Kiwami qui nous avait charmés, le puissant Yakuza aux poings d’acier nous invite à déambuler avec lui dans les rues de Kamurocho, quartier fictif de Tokyo dans lequel notre gangster préféré vit toutes ses aventures. Yakuza 6: The Song of Life devrait signer le chapitre final des aventures de Kiryu Kazuma. Et avant de tirer sa révérence, notre gaillard a décidé de nous en mettre plein les yeux. Il s’est laissé approcher au cours de la Paris Games Week 2017. Après avoir passé quelques minutes avec lui, voici ce qu’on a pensé du titre.
Dragon, endors-toi.
Quand Haruka, la fille adoptive de Kiryu Kazuma, est percutée par une voiture et tombe dans le coma, le Dragon de Dojima, un peu vieillissant, sort de sa retraite pour botter des fessiers. Cependant, il n’est pas au bout de ses surprises. Notre bagarreur se retrouve à devoir prendre soin d’un nourrisson qui serait le fils de la jeune femme. Désireux de démêler le vrai du faux, et éventuellement de comprendre ce qui est arrivé à Haruka, notre taciturne bandit au grand cœur se lance dans une aventure qui nécessitera toutes ses connaissances en coups de poing dans la tronche.
Yakuza 6: The Song of Life est donc un nouvel épisode inédit de la série à succès Yakuza (qui, soit dit en passant, connait une période de revival). C’est un Kiryu plus âgé que nous retrouvons. Ceci dit, s’il n’est plus le jeune premier qu’il fut dans le passé, notre héros reste toujours capable de faire du bobo à ses adversaires. Et les fans de la série seront ravis de le retrouver, lui mais aussi leurs marques. Yakuza 6: The Song of Life est un jeu Yakuza pur jus qui ne devrait pas perdre les aficionados de la série.
Visuellement, l’upgrade graphique est sensible. Kamurocho est plus vivante, les rues sont bien plus remplies, et le jeu, en général est encore plus beau que par le passé. Les développeurs semblent avoir travaillé avec un nouveau moteur. La modélisation des personnages est encore plus poussée et le nombre de PNJ présents à l’écran a encore été étoffé. Par ailleurs, les effets de lumière des néons sont accentués, donnant l’impression que Kamurocho brille de mille feux.
Baka mitai…
Pad en main, nous avons donc arpenté les rues embellies de Kamurocho. Et la première chose qui nous a marqué est la fluidité du gameplay. Kiryu a beau être plus vieux, le gameplay est bien plus souple que par le passé. Kiryu est encore plus réactif, moins rigide que précédemment, que ce soit lors des déplacements ou au cours des combats. Par ailleurs, ceux-ci s’enchaînent avec plus de naturel. Finies les transitions lorsque des adversaires tombent sur le râble de Kiryu, cette fois-ci nous sommes plongés dans le combat aussitôt. Le joueur est invité à être plus prudent, pour éviter de se faire bourrer de coups.
Les attaques s’enchaînent avec encore plus de vivacité que dans le passé, Kiryu virevoltant de crapule en crapule avec souplesse. Les amateurs de Yakuza 0 et Kiwami noteront toutefois qu’il est impossible, dans Yakuza 6: The Song of Life, de choisir parmi les quatre styles de combat du héros. Cependant, Kiryu conserve quelques unes de ses techniques. Ainsi, une fois la jauge de heat remplie, il est possible, par pression sur la touche R2, de passer en Beast mode, usant de tous les objets alentours comme armes. Par ailleurs, les Heat moves sont de retour, et ceux-ci sont aussi brutaux qu’à l’accoutumée.
Comme tous les épisodes de la série, Yakuza 6: The Song of Life vous propose un vaste terrain de jeu rempli de contenu. Nous avons ainsi pu constater le retour de certains mini-jeux iconiques de la série, comme les séquences de drague avec les hôtesses, les cages de base-ball, ou encore le légendaire karaoké, grand moment de n’importe quoi absolu. Comme toujours, il sera possible d’effectuer des quêtes secondaires au gré de vos rencontres. D’autres se présenteront à vous par le biais de votre smartphone. Certaines personnes pourront vous appeler à l’aide au moyen d’une application. Une fois encore, attendez-vous à être sollicité à fond durant vos pérégrinations.
En conclusion.
Fluidité. Tel semble être le mot d’ordre de Yakuza 6: The Song of Life. Le jeu est plus souple à prendre en main que par le passé, moins rigide. Par ailleurs, le titre s’offre le luxe d’être plus beau. Ne reste plus qu’à savoir de quel bois est fait son scénario, nous aurions alors tous les éléments pour offrir à Kiryu un baroud d’honneur. Préparez vos mouchoirs pour éponger vos larmes et votre sang (c’est qu’il cogne fort, le père Kiryu), Yakuza 6: The Song of Life devrait venir nous botter les fesses en mars 2018.