Nos impressions sur la Paris Games Week 2016.
Comme chaque année, la fin du mois d’octobre marque l’arrivée de la Paris Games Week et comme chaque année, on s’y rend dans le but de découvrir les dernières nouveautés, en prendre plein les mirettes et éventuellement récupérer quelques goodies ! Ainsi, vous pouviez nous retrouver à Porte de Versailles dès le samedi matin, bien décidé à profiter à fond de l’événement, et ce malgré les péripéties rencontrées par notre rédacteur en chef Drakyng.
On se retrouva entouré de joueurs de tous âges, tous prêts à se lancer dans l’euphorie du salon. Et il faut bien avouer qu’être rédacteur presse a ses avantages puisqu’une entrée VIP nous était réservée, cette dernière nous évita bien des heures de queue pour passer le seuil du bâtiment. Le salon était noir de monde à notre arrivée, bien qu’il ne soit que 9h30 du matin. On arriva donc dans le hall 3 où se trouvait l’espace réservé aux enfants et surtout l’espace Made in France. C’est vraiment l’espace que nous avons le plus aimé sur la PGW 2016 avec de très bon jeux comme Seasons After Fall pour n’en citer qu’un. Nous avons également eu le plaisir de rencontrer les créateurs de Dungeon of Zaar, qui étaient venus présenter leur petit bébé.
Une fois notre petit tour terminé, on se dirigea avec impatience vers les halls 1 et 2, où se trouvaient la grande majorité des éditeurs et des jeux jouables. Nous voilà donc en train de slalomer entre les visiteurs. Et là, comme chaque année, on a été frappé par la grandeur du salon et la démesure des stands qui rivalisaient de grandeur, de hauteur et en lumière. Deux autres choses était à retenir : le bruit et le monde ! On avait l’impression de se retrouver en boîte de nuit ou dans un festival de musique. C’est à se demander si les visiteurs n’allaient pas avoir des problèmes d’audition en sortant du salon… Les animateurs des stands se lançaient dans des combats vocaux dans le but d’attirer un maximum de visiteurs. Et ces derniers, pas en reste, couraient partout et s’agglutinaient devant les scènes dans le but de récupérer le moindre petit goodies.
Mais ce comportement est normal, après tout, les visiteurs venaient principalement pour ça. Ce qui nous dérangea davantage est le fait que cette année, la majorité des jeux présentés étaient soit déjà sortis, soit avec une date de sortie proche. On doit avouer qu’on ne comprend pas les gens qui viennent à la PGW avec 4h d’attente pour pouvoir jouer à un jeu… déjà en vente. Ce qu’on attend d’un salon comme la PGW, c’est la possibilité de s’en prendre plein les yeux, de pouvoir assister à des conférences et, must du must, découvrir de nouvelles choses en avant-première. Pour le coup, cette année, ça n’a pas été le cas. Attention, je ne critique pas le salon en lui-même, mais on doit avouer qu’on a été particulièrement déçu du contenu présenté, surtout quand on sait que les prix des places ont augmenté… Reste maintenant à savoir si cette déception nous empêchera d’y retourner en 2017.
La PGW : salon de la consommation du jeu vidéo
L’année 2016 de la Paris Games Week a montré les réels intérêts et motivations des exposants. Oubliez le jeu comme une expérience et dites bonjour à la consommation de masse. Qui n’a pas eu son goodies « Xbox vous aime » ? Toi ? Crie plus fort alors ! Maintenant, danse ! Ok, c’est bon, voilà ta friandise. Bref, les allées du salon ressemblaient davantage à un premier jour de soldes qu’à un véritable salon dédié à une passion commune. Les gens payent pour consommer du jeu vidéo, pas pour le découvrir ou le partager et la nuance est certes floue mais elle est bien là. À quoi bon visiter un salon si on y expose que des jeux déjà sortis, sans annoncer quelques nouveautés ? La réponse : l’argent. La PGW est devenue un business florissant drainant de plus en plus de spectateurs et donc d’argent. Le show a remplacé la passion et l’envie de découvrir des jeux en cours de développement. Il faudra définitivement se tourner vers Cologne ou Los Angeles pour avoir un salon digne de ce nom.
N’hésitez pas à nous faire part de votre avis sur la PGW 2016 en commentaire !