Véritable lettre d’amour aux jeux d’action de la génération NES, Panzer Paladin ne cesse de rappeler l’époque qui a vu vivre cette console. En même temps, quand le jeu est développé par un studio du nom de Tribute Games, il fallait s’y attendre.
Le terrible seigneur démon Ravenous, désireux de faire la guerre aux peuples de la Terre, envoie ses onze légions aux quatre coins du monde. L’humanité acculée et au bord de la défaite place alors ses espoirs dans son arme ultime : Grit, un mécha à la technologie hyper développée, et sa pilote Flame. Ensemble, ils forment… Panzer Paladin !
Un synopsis qui a tout du résumé d’un anime des années 80. Avouez-le, vous avez même eu la petite voix du narrateur dans votre tête en le lisant. C’est que tout dans ce jeu fait écho à cette période. Déjà, impossible de ne pas faire le rapprochement entre les designs des deux héros et ceux d’animes japonais célèbres. Flame (Capitaine ?) porte une tenue à mi-chemin entre le costume d’Actarus dans Goldorak et ceux des protagonistes de la Bataille des Planètes. Quant à Grit, un seul coup d’œil suffit à rappeler l’ultra culte mobile suite RX-78-2, alias Gundam.
Mais cela reste du background, et pour faire hommage convenablement aux jeux dont il s’inspire, Panzer Paladin doit réussir à émuler l’ADN des productions passées. Cela passe par son habillage. Sans surprise, le jeu arbore donc un pixel-art reminiscent des jeux d’époque, en particulier Megaman. Des graphismes rétro rythmés par une bande originale mélangeant les sonorités 8-bits et epic metal. Elle est assurée ici par l’artiste Powerglove, déjà habitué des reprises des musiques de jeux vidéo. Il a d’ailleurs partagé le thème de Panzer Paladin sur sa page YouTube. Un habillage définitivement 80s. Mais qu’en est-il du gameplay ?
À première vue, rien de nouveau sous le soleil. Il est possible de sauter (sur les ennemis), attaquer, dasher, bref, la panoplie classique du jeu d’action en 2D. Pourtant, Panzer Paladin présente plusieurs mécaniques de jeu tout à fait originales, qui lui permettent de se détacher du simple statut de jeu hommage. Premièrement, le fait de pouvoir incarner deux personnages, car rappelons que Panzer Paladin est composé de l’armure mécanique Grit et de son pilote Flame. Ainsi, il est possible de s’éjecter du mécha pour profiter de l’agilité de Flame et de son fouet laser pour progresser dans des phases tournées vers la plateforme. Si le fouet est une bonne arme pour se défendre, il reste préférable d’enfiler son armure pour affronter les hordes de démons à travers les 17 niveaux du jeu.
Ce qui amène à l’élément principal du gameplay. Au contraire de Flame qui possède un fouet, Grit part à la bataille les mains vides. Il faut donc se servir chez l’ennemi. Ça tombe bien, chaque ennemi vaincu lâche son arme qui peut être ramassée puis utilisée. Mais attention, car à l’instar de Breath of the Wild, chaque arme est dotée d’une barre de vie. De plus, on parle ici d’armes de démons. Par conséquent, chacune d’entre elles est imprégnée d’un puissant sortilège pouvant être libéré en détruisant l’arme. Au joueur de choisir s’il préfère laisser parler le fer dans des joutes endiablées ou bien briser l’arme et ainsi relâcher une puissante magie. La fréquence d’armes à ramasser étant très élevée, on peut supposer que certaines pourraient faire office de potions ou autres buffs.
Potions et buffs fort utiles pour faire face à certains ennemis extrêmement puissants qui, une fois vaincus, offrent une arme d’exception. Une arme créée par la communauté du jeu. Eh oui, via « the blacksmith editor », les joueurs peuvent forger pixel par pixel leurs propres armes qu’ils pourront ensuite partager avec la communauté et peut-être les voir apparaître comme récompense dans la partie d’autrui. Le genre de mode chronophage qui fait oublier qu’il existe un jeu principal.
Malgré un hommage marqué aux jeux NES et plus largement aux années 80 japonaises, Panzer Paladin n’oublie pas de proposer un gameplay intéressant et riche en possibilités. Une petite madeleine de pixels qui ne tardera pas à venir grossir la bibliothèque des aficionados du genre puisque Panzer Paladin sortira le 21 juillet prochain sur Switch et PC via Steam.
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