S’étant terminé il y a peu, le festival des jeux Steam aura été l’occasion du 3 au 9 février de découvrir des démos de jeux indépendants, en plus de pouvoir suivre des interventions et autres FAQ des créateurs derrière de futurs bijoux. Nous allons donc vous présenter certains de ces titres qui auront su attirer notre attention. Mais avant tout, sachez que si certaines démos ont disparu de la boutique en ligne à la fin de l’événement, d’autres sont toujours disponibles sur la plateforme de Valve. C’est le cas du jeu présenté dans cet article, Narita Boy.
Premier né du studio KOBA, Narita Boy dépasse l’état d’hommage aux années 80 pour devenir une sorte de réécriture de Tron et Ready Player One combinés.
Au début des années 80, celui que l’on nomme le Créateur développe Narita One, une console de jeux vidéo accompagnée de son jeu de lancement, Narita Boy. Aussitôt, la console et son titre phare deviennent un succès planétaire, apportant le titre de génie au créateur. Pourtant, sans que personne ne s’en rende compte, à l’intérieur même du code de Narita Boy, le Digital Kingdom reconnecte avec la réalité. Un être terrible appelé Him est revenu et a effacé la mémoire du créateur. C’est alors que le programme de contrôle, Motherboard, active le protocole Narita Boy avec l’aide de ses agents dans l’espoir de sauver le Digital Kingdom.
Par ce seul résumé, l’on peut déjà discerner la filiation avec les œuvres citées précédemment (Tron et Ready Player One). Et comme ces œuvres, Narita Boy transpire bon les néons, les gros pixels et la synthwave. Il est pourtant loin d’être le premier jeu hommage aux années 80 et aux jeux de cette époque. Alors, pourquoi vous le présenter ?
Narita Boy prend tout ce qu’il y a à prendre dans les années 80 en termes de direction artistique et de référence, pour l’absorber et offrir aux joueurs et joueuses de 2021 quelque chose d’unique.
À commencer par le travail du pixel-art. Toujours apprécié par les amateurs de jeux rétro, le pixel-art est une esthétique assez répandue parmi les jeux de la scène indépendante. Seulement ici, les sept membres du studio KOBA ont tellement peaufiné ce style en créant l’intégralité des animations à la main que le résultat dépasse ce que l’on a l’habitude de voir. Les sprites sont à la fois simples et plein de détails, avec des couleurs et une lumière absolument sublimes. Les décors grouillent de petites animations offrant de la vie à cet univers coloré et sombre à la fois. Un véritable régal pour les yeux.
Et histoire de marquer davantage l’immersion dans les années 80, l’écran possède un cadre et filtre simulant un écran cathodique, appuyant encore plus l’atmosphère néo-rétro.
Une atmosphère dans laquelle on plonge dès l’écran titre. Celui-ci nous accueille avec un fond en pixel-art rappelant immédiatement Tron et s’accompagne qui plus est d’un thème synthwave chanté nous narrant le pitch du jeu. Sans avoir pressé start, l’on est déjà happé par l’univers.
Mais outre ses références visuelles, Narita Boy use également de références dans son gameplay. Ainsi, le jeu est décrit à juste titre par ses créateurs comme un jeu d’action aventure 2D à la croisée de Castlevania, Another World et Double Dragon. Une comparaison qui se vérifie tout à fait une fois la manette en main.
On aimerait vous faire un descriptif détaillé de toutes les petites choses qui font que Narita Boy est un futur très bon jeu, mais ce serait vous gâcher le plaisir. On préfère bien plus vous conseiller (fortement) de vous essayer à la démo disponible sur Steam. Se déroulant du début de l’aventure jusqu’à l’affrontement face au premier boss (inclus), cette démo ne demande pas plus d’une petite heure pour être bouclée. Sinon, vous pouvez toujours jeter un œil au magnifique trailer situé juste en dessous.
D’ailleurs, la sortie de sa démo est le signe d’une sortie prochaine pour la version complète. Sans avoir de date précise, Narita Boy est donc prévu pour le début de cette année 2021 sur PC via Steam, Nintendo Switch, Xbox via le Game Pass et PlayStation 4.
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