Nul ne niera que les platformers 2D ont régné en quasi-tyrans sur l’ère 16-bit, avec des titres comme les Sonic, Super Mario World, Castle of Illusion, Tiny Toons, bref, on ne va pas lister la légion de jeux mimis de ce genre qui ont fleuri dans les années 90. Pourquoi évoquer ces grandes œuvres du passé ? Parce que le titre qui nous intéresse aujourd’hui, Kaze and the Wild Masks, leur rend un hommage vibrant.
Kaze and the Wild Masks – Running in the 90s.
Kaze adopte volontairement les codes visuels et de gameplay des titres de légende dont il souhaite partager l’ADN. Vous y incarnerez un lapin anthropomorphique aux oreilles démesurées qui peuvent lui faire office d’hélices pour planer sur une courte distance façon Rayman, par exemple, ou encore lui permettre de s’agripper à des cordes pour conserver ses mains libres face aux multiples ennemis. Du wall-jump sera également au programme pour encore plus de dynamisme, mais surtout, une grosse partie de l’attrait de ce jeu se basera sur les masques nécessaires à votre survie (NG+ à la pointe de l’actualité, n’est-il pas ?).
De fait, on retrouvera les environnements classiques des platformers d’antan (eau, neige, forêts, etc.) et votre lapin furieux aura moyen de s’aider de divers masques, un peu comme dans Zelda Majora ou Wonder Boy and the Dragon’s Trap (ou Monster Boy du coup) pour se changer en un animal adéquat pour poursuivre son périple (requin, lézard, tigre, oiseau…).
Kaze and the Wild Masks promet une expérience longue et délicieuse pour qui serait en manque de cet âge d’or passé. Avec plus de 30 niveaux à arpenter et une difficulté croissante qui mettra à mal votre concentration, vous retrouverez (ou découvrirez, si vous êtes né à la sortie de Street Fighter 4) les sensations de jadis, et ce, sur PC, Switch, PS4 et One. Et en version physique sur ces consoles, s’il vous plaît.
Kaze est prévu pour la fin de l’année 2020, mais si vous jouez sur la console de Microsoft, vous pourrez dès demain 21 juillet vous essayer au jeu grâce à une démo jouable jusqu’au 27 du même mois. Quoi d’neuf docteur ? Eh bien, allez voir !