Voilà une petite dizaine de jours que le jeu Hatsune Miku: Colorful Stage est disponible sur les stores respectifs des appareils mobiles Android et iOS. Sorti il y a plus de deux ans au Japon, le jeu a pris son temps pour arriver jusqu’à nous. La garantie d’avoir un jeu aux finitions presque parfaites ? Car le titre est en effet une bonne surprise. Le rythm game est l’un des rares genres à se prêter parfaitement au gameplay mobile avec écran tactile, et c’est encore vrai ici, même si on s’éloigne un peu des mécaniques qui ont fait le succès du jeu en arcade, ou sur consoles avec le contrôleur dédié encore très prisé des fans. Forcément, avec un gameplay pensé pour écran tactile, finies les touches rond, carré, croix ou triangle.
Ainsi, on joue à Hatsune Miku: Colorful Stage un peu à la façon Guitar Hero. Des « notes » défilent sur un tapis roulant qui court du fond de l’écran en direction du joueur. Quand les notes arrivent au niveau du repère en bas du tapis roulant, c’est le moment de taper son écran. On pianote donc, en rythme (évidemment), avec des petites variations de temps à autre, puisqu’il existe aussi des notes à maintenir (on garde les doigts sur l’écran) et d’autres à « swiper ». Le game design est tel qu’on peut tenir le mobile un peu à la manière d’un pad (d’un pad NES, vu le côté un peu brique de la chose…), et on joue avec les pouces gauche et droit. C’est plutôt bien pensé.
Avec cinq niveaux de difficulté, le jeu est accessible à tous (en facile ou normal), et nécessitera un peu (beaucoup) d’entraînement en hard, expert, ou master. Comme d’habitude, le niveau expert semble complètement inaccessible au premier abord, et on se surprend, au fil des parties, à progresser ! Un sentiment d’accomplissement qui récompense vraiment le joueur et son implication.
Le tout est enrubanné dans un scénario qui nous permettra de suivre les débuts de plusieurs groupes, avec une trentaine de personnages créés spécialement pour le jeu. Le fil rouge de cette partie visual novel du titre tourne autour du concept qui veut que la musique de Miku et compagnie aide les personnages à comprendre et révéler leurs « véritables sentiments ». Une narration vraiment trop fleur bleue, sans aucune surprise, qu’on jouera en avance rapide…
On parle là d’un jeu mobile, en free-to-play, et ce dernier n’échappera pas aux gachas et autres stratégies visant à nous piquer nos sous. Les parties gratuites sont limitées chaque jour, via une jauge d’énergie qui s’épuise peu à peu, mais qu’on pourra recharger en mettant la main à la poche. Et toute une série d’articles et accessoires sont à vendre, des chansons supplémentaires aux costumes des Virtual Singers (le nouveau nom officiel des Vocaloids – dommage, « Vocaloid » sonnait quand même bien plus cool…). Des contenus dont on pourra toutefois récupérer une partie simplement en progressant dans le jeu.
L’économie du gacha et du free-to-play est loin d’être ce que le jeu vidéo a vu naître de meilleur, mais ici, on trouve la proposition raisonnable, et il y a déjà pas mal d’heures de jeu envisageables sans faire appel à sa carte bancaire. D’autant que le jeu lui aussi est plutôt réussi dans son genre – tout juste doit-on regretter quelques crashes intempestifs incompréhensibles (le jeu étant sorti il y a plus de deux ans au Japon, ces soucis auraient dû être réglés depuis longtemps !). Comme d’habitude avec les jeux estampillés Hatsune Miku, il faut avoir une oreille plutôt portée sur ce genre musical un peu particulier, mais si c’est votre cas, vous trouverez en Hatsune Miku: Colorful Stage un excellent jeu de rythme à se mettre dans la poche !
Test Hatsune Miku: Project DIVA X [PlayStation 4]
Medoc
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n1co_m
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