S’il y a bien une chose qui n’a pas changé depuis des années dans le monde du jeu vidéo, c’est le carton mondial que réalise FIFA à chacune de ses nouvelles sorties. FIFA 21 ne fera sans doute pas exception, l’occasion pour nous de dresser notre liste de souhaits au Père Noël du ballon rond sur consoles.
- Des équipes de légende
On commence notre liste de souhaits par quelque chose que l’on observe depuis de nombreuses années dans les jeux de basket tels les 2K, la présence d’équipes du passé ayant marqué leur époque. Évidemment, de prime abord, il est difficile de comparer un jeu de basket qui compte en moyenne 80 équipes avec un jeu de football dont le nombre de licences explose tous les records. Toutefois, FIFA possède un nombre réellement important de Légendes dans son mode FUT et a déjà les droits de 99% des grosses écuries européennes (sauf la Juve).
Cela ne rend pas si fou le rêve de jouer un jour avec une équipe de France 98, ou alors la grande équipe d’Arsenal de l’époque des Invincibles. Un plaisir que ne bouderaient pas les amoureux du mode coup d’envoi entre potes.
- Une évolution sensible du mode FUT
FUT, c’est LE mode de jeu par excellence sur FIFA. Et malheureusement, aujourd’hui, prendre du plaisir dans le jeu nécessite un investissement très (trop) important de la part du joueur (on ne parle même pas de progresser). Si d’un côté, il est logique que les joueurs acharnés soient justement récompensés, l’on ne doit cependant pas oublier les joueurs « casu » qui vont passer quelques heures par semaine sur le jeu. En effet, aujourd’hui, le système de FUT est pensé comme un free-to-play, notamment dans sa mécanique du « passe beaucoup de temps, ou donne ton argent ». Le hic, c’est que l’on débourse en moyenne 60€ pour jouer à FIFA, et c’en est presque grossier de réclamer autant d’investissement (temps ou argent) de la part du joueur.
Alors, on critique, on critique, mais côté solution, ça donne quoi ? Eh bien, tout d’abord, baisser le prix des packs et ensuite rendre le mode FUT Draft gratuit en octroyant uniquement des récompenses pour ceux ayant au moins trois victoires. Un moyen solide qui permettra aux joueurs casu de profiter de jouer avec de bonnes équipes, avec un peu de challenge à la clef, sans dévaloriser les joueurs ardus qui auront (en toute logique) plus de chances de remporter le gros lot de fin.
- Se tourner un peu plus sur l’aspect simulation
C’est très subjectif, mais côté simulation, le jeu a un train de retard sur PES. À l’opposé de son concurrent de toujours, FIFA n’offre pas une grande variété dans ses plans de jeu, avec une omniprésence de joueurs archi-rapides pour truster le match. Une domination de la vitesse qui va à l’encontre d’un des autres aspects du football : la construction.
En effet, la possession de balle n’est pas aussi nécessaire sur FIFA que sur PES. Et c’est un vrai problème, lorsque l’on prétend être LA simulation de football de référence, de faire l’impasse sur un pan important de la beauté de ce sport.
- Une refonte des commentaires
Qu’on se le dise : on aime avoir Pierre Ménès et Hervé Mathoux aux commandes du match. Ce que l’on aime moins, c’est le côté archi répétitif des commentaires. Car en dépit d’être (sur ce coup-ci) à des années-lumière devant PES, FIFA nous frustre à ce sujet, tant l’immersion pourrait être encore plus forte. Ce qui devrait être important pour un titre dont l’une des principales qualités est son enrobage.
Et rien que pour vous, un best-of des meilleures sorties du duo sur le prédécesseur du futur FIFA 21.
- Un mode carrière plus poussé
Plus, plus, toujours plus ! Souvent délaissé au profit d’un FUT, le mode carrière aurait pourtant tellement à nous apporter dans l’immersion, surtout compte tenu de l’influence qu’exerce le football moderne sur le monde d’aujourd’hui. Nous pourrions imaginer des commentaires de joueurs en fin de match, nous cassant du sucre dans le dos, ou alors nous félicitant. On pourrait aussi imaginer de véritables jauges de bonheur pour les joueurs, ces dernières ayant un impact réel sur leurs stats’.
De plus, romancer un peu la carrière de l’entraîneur pourrait être un plus, en appliquant par exemple un nouveau volet du mode aventure sur la carrière d’un coach, poussant ainsi l’immersion à son paroxysme.
Satisfaits ou non de la mouture actuelle qu’est FIFA 20, nous sommes désormais tournés vers son successeur FIFA 21, le bien-nommé, qui, on l’espère, commencera à faire parler de lui sous peu.
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