Après une première bande-annonce impressionnante dévoilée en Août, lors du THQ Nordic Showcase, les allemands de Paraglacial, composé d’anciens de Grimlore Games (SpellForce 3, Titan Quest 2) ont levé le voile sur leur vision du RPG à la première personne avec pas moins de 8 minutes de gameplay et des précisions quant à la fenêtre de sortie en accès anticipé. Fatekeeper sera disponible début 2026 uniquement sur PC dans un premier temps, puis sur consoles lorsque le jeu sera finalisé.
Il est lore, mon seigneur
Selon les éléments de contexte communiqués par les développeurs lors d’une récente interview, l’univers de Fatekeeper repose sur un conflit ancien marqué par une rupture civilisationnelle profonde. Le joueur incarne un membre de l’ordre des Druides, contraint de reprendre le flambeau de son prédécesseur, tombé lors de la résurgence d’une faction disparue depuis des millénaires et demeurée confinée sous la croûte terrestre. Durant leur exil, ces rebelles ont bâti une société technocratique prospère, structurée autour de la rationalité et du pragmatisme, tandis que les Druides ont poursuivi une voie davantage spirituelle. Deux visions du monde inconciliables, dont l’affrontement, nourri par la vengeance et le refus de l’autre, embrase aujourd’hui l’archipel boréal de Solace. Votre rôle, en tant que nouveau Druide, sera d’y restaurer un équilibre devenu précaire.
Inutile d’espérer régler la situation à coups de sermons ou de sessions de sylvothérapie : Fatekeeper ne fait pas dans la médiation pacifique. S’il emprunte certains codes à The Elder Scrolls et Dark Messiah of Might & Magic, il lorgne surtout, de l’aveu même de Paraglacial, du côté de Hexen. Les décisions du joueur se feront par des considérations tactiques, par la maîtrise d’un arsenal que les développeurs promettent riche, des équipements ayant une réelle utilité —et qui ne seront pas uniquement un tableau de statistiques superficielles— et par un style de jeu mêlant corps-à-corps et sorcellerie.
Le système se veut flexible, permettant de modeler un personnage sur mesure. On y retrouve aussi le fameux coup de pied, permettant d’éjecter un ennemi dans le vide ou contre des herses, ainsi que des capacités de télékinésie exploitant pleinement l’environnement. Malgré la présence d’une jauge d’endurance, les développeurs tiennent à clarifier un point : Fatekeeper n’est pas un Souls-like. Le positionnement, la lecture des comportements des ennemis et le timing restent essentiels, mais le combat a été conçu pour être réactif, gratifiant et ouvert dans son approche. Les affrontements seront exigeants, certes, mais pas punitifs comme ceux des productions FromSoftware et assimilées.
Enfin, on apprend que Fatekeeper est en développement depuis 2021, à une époque où l’Unreal Engine 5 n’était encore qu’en phase de preview. Le projet utilise aujourd’hui la version 5.6 du moteur, et l’équipe affirme vouloir en exploiter les capacités au maximum, notamment pour sa gestion de la lumière et les effets physiques qui constituent le cœur de leur proposition. On espère simplement qu’une si petite équipe sera bel et bien capable de maîtriser ce moteur, réputé pour ses performances désastreuses, y compris entre les mains de développeurs plus expérimentés.

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