Deadhaus Sonata. Ce jeu a un titre composé d’anglais, d’allemand et d’italien. Kézako ?
Depuis son annonce qui remonte à 2018, force est de constater que Deadhaus Sonata ne fait pas spécialement la Une des journaux, comme on disait à l’époque où le papier existait encore. Il y a même de fortes chances que nombre d’entre vous lisent le nom de ce jeu pour la première fois tant il est resté tapi dans les ténèbres qui, nous le verrons, seront une de ses caractéristiques principales. Mais les choses risquent de changer bientôt.
En effet, on nous promet désormais un flux de nouveautés au rythme hebdomadaire via des vidéos/streams, mais commençons par le commencement : qu’est-ce que ce Deadhaus Sonata au nom curieux, dont les sonorités évoquent à l’oreille un aspect gothique et sombre, un peu comme un Castlevania ? Et de fait, Deadhaus Sonata, il ne faudra pas y aller pour bronzer, car vous risquez de ne voir que très rarement le soleil dans cet action-RPG dark et horrifique, à l’aspect narratif mis en avant.
Une fois n’est pas coutume, vous serez placé cette fois-ci du côté des méchants morts-vivants, et il vous incombera de semer le chaos un peu partout autour de vous en décimant des légions d’adversaires divers et variés. Vous aurez le choix entre plusieurs classes de personnages, que vous pourrez personnaliser en fonction du loot que vous trouverez à droite et à gauche ou droppé par les ennemis vaincus. Jusque-là, rien de bien original ; on se croirait revenu aux débuts de la PlayStation première du nom, un peu comme dans un Legacy of Kain (qui constitue, par ailleurs, le premier jeu acquis par votre Narrateur en même temps que ladite console).
Minute… Vous avez dit Legacy of Kain ? Hé bien, vous ne pouviez pas tomber plus juste. De fait, il s’avère que Deadhaus Sonata est dirigé par le concepteur de Legacy of Kain, Denis Dyack, et que lui-même vient d’annoncer que son nouveau bébé était « un successeur spirituel » à celui-ci (et non aux dérivés Soul Reaver, notez).
Voilà, gageons qu’à présent qu’il a de nouveau pointé son museau à la surface, Deadhaus Sonata va désormais faire parler de lui régulièrement, c’est du moins ce qu’on nous promet. Le jeu est prévu sur PC tout d’abord, puis suivront des versions PS4, Switch, Xbox One et mobiles. Aucune fenêtre de sortie n’est encore évoquée pour ce titre sombre à venir, qui pourra se parcourir aussi bien en solo qu’en partenariat avec d’autres joueurs jusqu’à 6 en tout (vous compris, donc) ; un mode PvP sera également de la partie. On en reparle dès que de nouvelles infos tomberont ! En attendant, vous pouvez toujours aller voir de quoi il retourne sur le site du jeu, que voici.
Ho, avant de se quitter : sachez que le jeu sera proposé en free-to-play, afin, comme l’explique son concepteur, que le joueur puisse s’y plonger pour le découvrir, et éventuellement, s’il aime ce qu’il voit, dénouer la bourse et investir ses deniers pour acquérir diverses choses permettant d’évoluer plus vite, mais sans que cela soit une obligation ; un modèle « éthique », comme l’appelle M. Dyack.