« Black Panther sera une lettre d’amour aux fans combinant des personnages dynamiques, le monde du Wakanda, une histoire inédite, et une toute nouvelle technologie, offrant un design et une narration révolutionnaires, une technologie qui sera partagée par de nombreux jeux des différents studios de notre société. » – Laura Miele, Présidente de EA Entertainment and Technology.
Si l’on a appris ces jours-ci la mise en chantier d’un troisième et dernier jeu Star Wars Jedi, on savait depuis l’été 2023 que le géant américain travaille sur un jeu basé sur la licence Black Panther. C’est Cliffhanger Games qui se charge de son développement, un jeune studio EA dont ce sera le premier jeu, et dont le fondateur n’est autre que Kevin Stephens, qui a passé une partie de sa carrière chez Monolith Productions.
Si Monolith appartient à Warner, et pas à EA, on peut toutefois imaginer que Stephens a pu lui « piquer » deux ou trois idées (qui étaient d’ailleurs peut-être les siennes !). On pense notamment au système désormais breveté de Nemesis développé pour les jeux L’Ombre du Mordor et L’Ombre de la Guerre, système qui permettait aux PNJ d’adopter des comportements différents selon la façon dont les rencontres avec le joueur se déroulaient.
On connait aussi le point de vue d’EA quant à l’intelligence artificielle. Partenaire privilégié d’OpenAI (qui a programmé Chat-GPT), la compagnie, par la voix de de son PDG Andrew Wilson, a encore répété récemment que l’I.A. était « au cœur de son business ». Ce dernier a ainsi expliqué comment le recours à l’IA générative avait permis aux équipes de développement de College Football 25 de travailler beaucoup plus vite, ou offrait de nouvelles possibilités ludiques, comme celles qu’EA prévoit d’intégrer au Sims permettant de faire une recherche par photo de contenu créés par la communauté (un peu comme les outils de recherches dans l’image des derniers smartphones sous Android).
Le système Nemesis qui n’est pas étranger à Kevin Stephens et l’intérêt pour l’I.A. d’Electronic Arts nous permettent ainsi d’imaginer ce qu’entend Laura Miele quand elle évoque cette « toute nouvelle technologie » au service de la narration dans le futur Black Panther. Des PNJ qui réagissent de façon dynamique et réaliste à leur environnement, et non plus selon des routines scriptées, voilà qui pourrait changer considérablement l’expérience du jeu solo narratif !
Nota Bene : s’il est de bon ton de critiquer l’I.A., qui ne marche pas très bien et risque de coûter des emplois aux artistes, ainsi qu’on a l’habitude de l’entendre, précisons qu’il ne faut pas confondre intelligence artificielle générative (chat-GPT ou Midjourney) et intelligence artificielle tout court.
Le code qui régit les mouvements des fantômes de Pac-Man depuis 1980, ou celui qui décide de la meilleure route à emprunter sur votre GPS, sont des expressions de l’intelligence artificielle. Celle à laquelle on a tendance à s’opposer, c’est l’IA générative, qui « crée » du texte, des images et du son, et qui ne serait donc spécialement concernée par ce nouvel outil à l’oeuvre dans le développement de Black Panther.
EA annonce le prochain Battlefield qui sera (presque) un retour aux sources
Riku
Electronic Arts veut nous apprendre les langues étrangères grâce à une I.A.
n1co_m
Microsoft veut doper le jeu vidéo à l’intelligence artificielle
n1co_m