Here we go again ! Le Grand Barbu (pas Kratos ni Gandalf, hein, l’autre, celui avec le traîneau et les rennes) sera bientôt là pour abreuver nos cheminées et sapins de joujoux par milliers, comme dit la chanson, et le moment est donc venu de se poser deux minutes pour décider que demander au Père Noël si l’on aime les jeux vidéo, ou qu’offrir à ceux qui les adorent également.
Dans cette optique, New Game Plus vous livre son bilan 2018, calmement, se remémorant chaque instant, afin de vous offrir des pistes de cadeaux pour vous-même ou vos proches. Cette année aura été très prolifique, voici ce que chacun de nous en retient plus particulièrement.
Notez que cet article ne concernera que les choses parues en cet an de grâce 2018, et non ce à quoi nous jouons de plus ancien. Allez, let the carnage begin !
- City – Le gars qui a loupé les gros hits de l’année (sauf un)
Hé oui, Votre Humble Narrateur est passé cette année à côté de ce qui faisait le plus de buzz, à savoir Forza, Assassin’s Creed Odyssey ou encore God of War, pour n’en citer que trois. Mais son amour pour les westerns l’a néanmoins conduit à ouvrir son portefeuille pour Red Dead Redemption 2, et sans aucun regret. Le 1 était excellent, le 2 est la vie pour qui aime les grandes étendues et le far-west. Une immersion magistrale, une réalisation sublime, bref, un jeu qui aspire les heures sans qu’on s’en aperçoive. Rockstar a encore su placer haut la barre des mondes ouverts.
Bon retour gagnant cette année pour ma licence de baston préférée avec Soul Calibur VI. J’avais été assez frileux en prenant la manette parce que cette série était chère à mon coeur, je la connais depuis son tout premier opus Soul Blade, mais je lui avais trouvé un déclin progressif au fil des épisodes. SoulCalibur VI a su me rassurer, avec sa profondeur de personnages rare pour un jeu de ce genre, son musée énorme et ses modes solo très complets. Certains sont plutôt team Tekken, moi je suis depuis toujours team SoulCalibur et ce volet m’a réconcilié avec la série.
Et puis le petit dernier pour garder le meilleur pour la fin : Earth Defense Force 5, tout récemment paru. Pareil, du shoot (mais en 3D), des monstres géants par myriade à éradiquer pour sauver la ville (en essayant de ne pas la détruire au passage), des armes à profusion, des tonnes d’heures de fun, malgré la réalisation antique. Une série que j’ai toujours aimée d’amour, et l’épisode 5 ne ternit pas son aura. Loin de là.
- Zugzugette – Celle qui parlait à l’oreille des anciens
Cette année peu de nouveautés m’ont suffisamment tentée pour que je ne fasse pas comme j’en ai l’habitude, à savoir attendre quelques années pour m’y atteler. Pourtant 3 jeux ont su toucher mon cœur de rôliste. Tout d’abord en troisième position Dead Cells. Sorti du ventre d’un petit studio français qui le peaufinait depuis longtemps en early access, il a fait son entrée fracassante sur le marché indépendant. Un Rogue-like comme je les aime, réveillant ma fibre nostalgique du cétémieuxavant et difficile comme tout jeu de ce genre qui se respecte.
En deuxième position, l’extension de World of Warcraft Battle for Azeroth. La licence phare de Blizzard a encore su montrer son talent et sa suprématie dans l’univers des MMORPG. Ayant pris un virage beaucoup plus narratif depuis quelques extensions, Battle for Azeroth a introduit des nuances de gris à un monde noir et blanc. Fini les méchants de la Horde d’un côté et les gentils de l’Alliance de l’autre, chaque camp est mû par de vrais objectifs. Cette extension a montré également toute la virtuosité de Blizzard concernant le cross-media. Courts métrages, nouvelles, bandes dessinées, l’univers de World of Warcraft est un vrai univers étendu, où chacun y trouve son compte. Un bel exemple de narrativisme et pour moi qui ai toujours été friande des univers tout en profondeur, j’ai été plus que servie.
Enfin sur la première marche, Octopath Traveller. Un J-RPG original comme on peine à trouver. Encore une fois c’est ma fibre nostalgique qui a parlé. J’y ai retrouvé tant de mes pérégrinations de Chrono Trigger, le farm des FF d’antan, que je ne pouvais pas ne pas tomber amoureuse de ce jeu. Des personnages attachants qui donnent envie de tous les connaitre un à un, de la difficulté, un style passé mais assumé, et une bande-son juste fantastique. Bref, mon coup de cœur de cette année 2018 sans conteste.
- n1co_m – Le p’tit nouveau qui joue comme un vieux
Peu de titres sortis en 2018 dans mon top perso de cette année, qui m’aura surtout permis de rattraper un retard inexcusable sur certains monuments du jeu vidéo.
J’y mets quand même, comme beaucoup, Red Dead Redemption 2, que je viens tout juste de terminer. Le titre de Rockstar Games m’aura marqué pour une chose au moins (beaucoup plus en vérité !) : la liberté. C’est pour moi le tout premier jeu de type open world dont le genre n’entre pas en contradiction avec son scénario. On a pris la drôle d’habitude dans ces jeux de s’écarter de temps à autres des missions principales pour profiter de tout ce qu’on nous offre en termes de gameplay, malgré les urgences que vit le personnage.
Ce problème de crédibilité, Red Dead Redemption 2 a réussi à le résoudre : le gang pose ses valises, et Dutch, le chef, enjoint tout le monde à se débrouiller pour trouver de l’argent, et à nous les grands espaces, et rien ne viendra entrer en contradiction avec la trame principale ; et ça, c’est le vrai coup de génie de RDR2. Il y aurait encore beaucoup à dire sur le monument des frères Houser. Je m’arrêterai juste sur cette scène, à la fin du chapitre V, en revenant des Caraïbes, où l’on assiste à l’une des plus belles scènes de l’histoire du jeu vidéo (ceux qui l’ont faite comprendront de quoi je parle).
Sur la deuxième marche de mon Top 3 2018 trône fièrement Yakuza 6. Je ne suis arrivé que très tard à la série des Yakuza, avec Yakuza 0 acheté un peu au hasard, en soldes, et qui est resté de longs mois dans ma bibliothèque, jusqu’à ce que je me décide à le lancer presque par défaut. Et alors, quelle claque ! La générosité incroyable du jeu, la qualité de son écriture, sa cinématographie si particulière, en ont instantanément fait un de mes jeux préféréx toutes machines et toutes époques confondues. Alors Yakuza 6 sera un (tout petit) cran en-dessous, mais la générosité est toujours là. Comme l’écriture. Le casting réserve aussi son lot de guests prestigieux, Takeshi Kitano en tête !
Enfin, 2018 aura été l’occasion pour moi de rallumer mon PC pour jouer, ce que je n’avais plus fait depuis, euh… très, très longtemps. En effet, Return of the Obra Dinn, avec son graphisme façon MacIntosh premier du nom, ses références aux « Livres dont vous êtres le héros », et sa signature unique (Obra Dinn est le jeu d’un seul homme : Lucas Pope), aura vaincu ma curiosité. Et m’aura vaincu tout court, puisque je n’en suis pas encore venu à bout… !
- Riku – Le touche à tout
Cette année 2018 fut pour moi un excellent cru. J’ai eu le droit de voir débouler tout ce que j’aime avec du RPG en pagaille, de l’action aventure de hauts niveaux, de l’infiltration, de la petite pépite indé et j’ai même pu avoir quelques frissons sur des jeux d’horreurs plutôt bons. Je n’ai personnellement jamais été adepte des tops, car je ne sais jamais que mettre tant je ne hiérarchise pas mon plaisir de jeu sur un titre comparé à un autre. Mais pour vous, je vais tout de même essayer.
Si je ne devais retenir qu’un seul jeu cette année ce serait sans nul doute Assassin’s Creed Odyssey. La raison est simple, la nouvelle formule introduite avec Origins se retrouve ici sublimée et on a enfin droit à un jeu qui assume à 100% son côté rôliste. Alors certes, ce n’est pas un jeu de rôle à proprement parler, mais une sorte de gloubiboulga d’action, d’aventure, d’infiltration et de RPG justement.
Étant grand amateur de mythologies, je dois dire que le choix de la Grèce Antique comme terrain de jeu fut pour moi une aubaine. J’ai aimé traverser cette grande contrée touchée par les guerres et la corruption, alors que le scénario centré autour de la lignée du roi Leonidas m’a passionné. En plus de cela le jeu est beau, fourmille de vie – oui, on n’a pas attendu RDR 2 pour voir les PNJ avoir des routines journalières… -, ainsi que de lieux insolites à la faune et la flore abondante.
La reconstitution historique effectuée ici par Ubisoft Montréal est encore une fois prodigieuse et témoigne d’un réel savoir-faire, même si beaucoup de choses restent fictionnelles, on est devant ce qui est probablement la représentation la plus fidèle jamais faite de la Grèce Antique et ce peu importe le médium utilisé. Le système de jeu est carré, millimétré, et si on peut y trouver quelques défauts, comme une montée en puissance trop rapide, cela reste du très grand travail. Assassin’s Creed Odyssey est plus qu’une évolution, il est la concrétisation de la révolution initiée par Origins et dieu que ce fut bon !
Il faut ensuite savoir que je n’ai pas encore mangé au petit déjeuner God of War ou Monster Hunter World, car si j’avais pu, je pense qu’au moins l’un des deux serait dans ce top, voire les deux. Mais puisqu’il faut bien choisir, je mentionnerais maintenant Spider-Man. Et là c’est plus mon cœur de fan du tisseur qui parle que de joueur. Non pas que le jeu dans ses fondamentaux ne m’ait pas plu, bien au contraire, mais parce que je pense qu’il faut connaitre et aimer l’univers de Spidey pour pleinement apprécier la mesure du travail effectué par Insomniac Games.
Spider-Man est tout ce que l’on peut attendre d’une adaptation réussie. Scénario original, narration au poil, personnages fidèles et excellents, séquences d’action à couper le souffle et bande sonore de fous furieux sont autant de choses à mettre au crédit du studio. Que dire alors de l’habillage graphique magnifique, de cette ville de New York vivante et plus vraie que nature, ainsi que de ce gameplay étudié au poil de cul. Non rien à dire, Sony a frappé très fort avec cette exclusivité PlayStation 4 qui pourrait même être le début de quelque chose de plus grand si on en croit les dernières rumeurs…
Enfin, et parce que c’est moi, je vais sortir un jeu inattendu de ma besace, soit Ni No Kuni 2: Revenant Kingdom. Cette petite merveille dont plus personne ne parle parce que des cow-boys ont débarqué sur leurs grands chevaux.
Non parce que réussir un J-RPG n’est plus chose facile aujourd’hui, surtout lorsque l’on en fait un old-school. J’aurais pu citer Dragon Quest XI aussi, mais son univers me touche vachement moins que celui de Ni No Kuni 2. Peut-être est-ce la direction artistique très Ghibli qui m’a bluffé encore une fois, ou le scénario simple, mais efficace, voire encore cet univers magnifique et magique. En fait, je pense que c’est tout simplement un tout. Ce mélange de vieux et de neuf, son gameplay dynamique, sa petite touche de stratégie et cette ambiance merveilleuse portée par une bande sonore là encore à tomber par terre. Y’a pas à dire Ni No Kuni 2: Revenant Kingdom a fonctionné à merveille sur moi.
- Misan – Testeur May Cry
Quelle année ! 2018 aura été l’année des gros hits et des retours en force. Entre la bande à Goku qui se fout des mandales supersoniques dans un Dragon Ball FighterZ chatoyant, un Kiryu qui n’aura jamais été aussi en forme dans Yakuza 6: The Song of Life et Yakuza Kiwami 2, jeux qui ont assis la popularité de notre voyou préféré, Kratos notre chauve qui ne sourit jamais avec un God of War divin ou encore les cow-boys de l’ambitieux Red Dead Redemption 2… on aura eu notre lot de joyeuses retrouvailles.
Mais pas seulement. Des petits nouveaux auront également su faire leur trou en proposant des titres intéressants, comme Senua de Hellblade, ou ce bon vieil Henry de Kingdom Come Deliverance. Ce top concernant des titres auxquels j’ai effectivement joué, ne soyez pas étonné de ne pas y voir apparaître Red Dead Redemption 2, ou Super Smash Bros. Ultimate, auxquels je n’ai pas encore touché. Quant au reste, il aura parfois été difficile de trancher . Bref voici mes coups de cœur pour cette année 2018. Ouvrez vos yeux, vos chakras et vos cœurs :
Gal Gun 2 – Fishing Sim World – Gal Gun 2 (avec un casque VR)
Ou pas.
Yoku’s Island Express ouvre le bal des coups de cœur de ce bilan 2018. Ce titre, sorti de nulle part et qui ne paie pas de mine aura fait forte impression. On y suit les aventures de Yoku, un petit insecte qui débarque sur l’île de Mokumana afin de devenir facteur. Mais à peine arrivé, il découvre que la divinité protectrice des lieux a été maudite. En bon messager, il doit avertir les sages de l’île afin de mettre en branle un rituel de guérison. Avec son concept novateur (mêlant flipper, plateforme et monde ouvert) et sa patte artistique enchanteresse signée Mattias Snyyg, le petit ver bousier a tout pour séduire les amateurs de petits jeux. Il est petit, mais il est costaud. Villa Gorilla, le studio derrière le titre est prometteur, et je suis très curieux de voir ce que les développeurs nous prévoient pour la suite.
Ni no Kuni 2: l’Avènement d’un Nouveau Royaume aura été une véritable bouffée d’air frais. Pas tant en termes de gameplay (c’est un A-RPG tout ce qu’il y a de plus classique) qu’en termes d’ambiance. Que ce soit dans son écriture ou ses graphismes, il se dégage du jeu une impression d’avoir sous les yeux un oreiller tout doux, très reposant dans un contexte de course au réalisme. Ni no Kuni 2 assume complètement d’être un conte idéaliste. Naïf, dirons les cyniques, reposant diront les autres. Parcourir le monde de Ni no Kuni, c’est s’assurer une évasion, une bouffée d’air frais, une incursion dans nos rêves d’enfant.
Valkyria Chronicles 4 aura été mon petit chouchou. Tout d’abord parce que je suis un fan inconditionnel du premier épisode, mais aussi parce que j’avais été très amèrement déçu du spin-off Valkyria Revolution. Si les esprits chagrins avaient pointé du doigt le fait que le titre revenait aux sources du premier épisode, il s’est avéré que ce quatrième volet ne s’est pas contenté de singer son glorieux ancêtre. Il a apporté des ajouts de gameplay très loin d’être anecdotiques. Par ailleurs, les missions, avec leur lot d’imprévus en cours d’opération qui font appel à notre sens de l’improvisation, sont ultra-grisantes. Si on peut reprocher un scénario qui tire parfois (et à balles réelles) vers la mièvrerie, la faute à des clichés très typés anime, il n’en reste pas moins qu’on reste scotché à l’odyssée de l’escadron E. Et puis, enfin ! Une traduction française ! Espérons que SEGA continue sur cette lancée.
- Gauvinus – Je ne joue qu’avec des barbus !
Faire un top 3 des meilleurs jeu c’est pas facile ! Je peux vous assurer que le choix à été très compliqué tant cette année 2018 fut riche. C’est un peu comme demander à Arthur de faire un top 3 de ses meilleurs chevaliers ! Mais je me lance à l’eau ! Voici mes choix :
Le Barbu de Bronze – Revient à Joseph dans Far Cry 5 d’Ubisoft. Sans que rien ne change vraiment du côté du gameplay, les personnages, l’ambiance et le contexte historique passé et actuel en Amérique m’ont fait aimer ce jeu. La secte, la religion, la drogue, tout y est parfaitement réuni à Hope County. Dans ce monde ouvert, on incarne un officier prêt à en découdre avec la famille Seed, plus barges les uns que les autres. Ubisoft a su créer LE personnage malfaisant, avec Joseph Seed, un prophète qui prédit la fin du monde. Pour lui tout est bon dans sa manière cruelle de faire les choses.
Le Barbu d’Argent – Revient à Alexios dans Assassin’s Creed Odyssey d’Ubisoft (eh oui encore). Quelle claque ce jeu ! Dans la peau de Kassandra ou d’Alexios vous n’avez pas de lame d’assassin, mais bien plus que cela, la lance brisé de Léonidas, dont le sang coule en vous. Des paysages incroyables et une OST que j’adore (c’est bien la première fois que j’écoute la bande originale d’un jeu, que j’ai eue dans une version collector) vous y attendent. Des scènes de guerres, de longues et belles traversées en mer, des combats contre les créatures les plus mythiques de la Grèce Antique. Totalement en lien avec ce que proposait Origins, Assassin’s Creed Odyssey ouvre les voies vers l’apogée de cette licence.
Le Barbu d’Or – Revient à Kratos dans God of War. Quoi que je puisse dire, le meilleur moyen de se rendre compte du travail accompli par Sony Santa Monica, c’est d’y jouer. Vous ne pouvez pas passer à côté de ce chef d’œuvre vidéoludique. Une histoire incroyable ! Montré sous un angle différent dans cette épopée, désemparé par la tristesse des événements et par l’amour qu’il porte à son fils Atreus, Kratos est prêt à tout pour tenir la promesse faite à sa femme. Sous cette carapace de brute épaisse, se cache un cœur tendre. Des paysages à couper le souffle, des personnages attachants et de nouveaux dieux aussi terribles que puissants. Préparez-vous à vivre une expérience incroyable sur les terres de Midgard.
- Tada – Le joueur qui n’arrêtait pas de pleurer
2018 fut une année riche en jeux vidéo mais de mon point de vue, pas riche en bons jeux vidéo. La plupart des annonces et sorties étaient attendues, des remakes, des suites ou surtout une hype à toute épreuve. Pour la première fois dans ma vie de joueur je me suis laissé pousser par la hype et j’ai donc pu jouer à beaucoup de gros titres alors que dans mes habitudes je suis plutôt restreint à l’indé, plus abordable. Malgré cela j’ai quand même pu apprécier plusieurs gros titres alors sans plus attendre mon top 3 (spoiler, non il n’y aura pas Red Dead Redemption 2, je ne l’ai pas aimé) :
3ème position : Monster Hunter World. Étant fan de la saga depuis le premier opus sur PSP, il était sûr que j’allais poser mes mains sur ce nouveau jeu, avec beaucoup d’a prioris. Et finalement le jeu est bon, très bon même (surtout en multi), l’aspect boss-fight hyper stressant est toujours là et c’est ça que j’aime dans les jeux vidéo ! (Petit bonus, si vous n’avez pas le budget pour MHW, je vous conseille Dauntless, tout aussi bien).
2ème position : Moonlighter, la petite pépite de l’indé. Attendu pendant plusieurs années j’ai enfin pu jouer à ce jeu, et ce fut une excellente surprise, un bon gameplay, des mécaniques intéressantes et l’aspect Rogue-lite que j’aime tant dans les jeux vidéo. Les plus gros points positifs sont les combats de boss, j’apprécie toujours autant ça, c’est mon coté fan de Dark Souls qui se réveille.
1ère position : Marvel Spider-Man. Pas étonnant qu’il figure à la première place de ce top, déjà car le jeu est plus qu’excellent, que sa bande-son est extra et son sound-design aussi mais surtout car Insomniac a pris le meilleur de ses expériences passées. Gameplay au poil, des combats de boss incroyables et un Spider-Man méconnaissable et attachant.
- Jaxom – Nintendoooooouiiiiiii (‘fin presque) !
Cette année 2018 a démarré sur les chapeaux de roues, en grande partie avec l’aide de Monster Hunter World (sur PlayStation 4 Pro pour ma part) qui arrive en 3ème position de mon top ! Malgré un collector qu’on pourrait franchement qualifier de « lattage de couilles en bande organisée », le jeu en lui-même est une pure merveille dans le sens où il sera arrivé à conserver le cœur de la série tout en proposant une expérience plus accessible pour les nouveaux venus, de la difficulté pour les acharnés de la première heure, des améliorations techniques notables (ces animations de l’amour) et surtout de la collaboration pour tous les goûts (sacré Béhémoth, et Geralt de Riv s’en viendra tantôt).
En deuxième position : Xenoblade Chronicles 2 – Torna: The Golden Country. L’extension/stand-alone de Xenoblade Chronicles 2 a été pour moi une franche réussite, notamment avec les modifications apportées au système de combat qui les ont rendu bien plus dynamiques, mais aussi par tous les petits détails scénaristiques apportés, ou encore au game-design très soigné. Même si le jeu de base datait de 2017, l’extension de 2018 a réussi à supplanter son aîné sur certains points, et ça, c’est beau.
Et enfin, en première position : Super Smash Bros. Ultimate ! OK, il est sorti depuis à peine plus de deux semaines, et alors ?! N’ayant rien usurpé de son qualificatif final, Sakurai a signé le meilleur Smash Bros. ! Le gameplay nerveux rappelle très agréablement celui de Melee, il y a le mode Esprit pour les fans de contenu scénarisé, plus de 70 combattants et autant d’occasions d’appeler ses amis pour se mettre joyeusement des patates dans la bouche au fond d’un canapé taché de binouze !
Bien entendu, cette année 2018 ruisselait littéralement de bons jeux chez Nintendo (joueur Nintendo Switch oblige), comme chez les autres grands éditeurs (promis, Ni No Kuni 2, je m’occupe de toi bientôt) ou même la scène indépendante. La seule chose à espérer est que l’année 2019 soit aussi convaincante (Daemon X Machina, my body is ready !). Bonne fêtes à tous et à bientôt sur New Game Plus !
- Laselow – Nostalgique malgré lui
Bien que je ne me considère pas comme un joueur particulièrement sensible à la nostalgie, il m’arrive parfois de ne pas pouvoir résister à l’appel de certaines licences qui m’accompagnent depuis quelques années, et parfois même depuis l’enfance. Je fus cependant étonné, en cette année 2018, de voir plusieurs licences chères à mes yeux évoluer et parfois se tenir sur le devant de la scène vidéoludique aux côtés de certains AAA sortant une suite chaque année et peinant à se renouveler. Je vais donc vous présenter les trois jeux qui m’ont le plus marqué cette année et sur lesquels, pour moi, vous ne devez pas faire l’impasse.
Le jeu en troisième position est sorti de son accès anticipé pendant l’été 2018, mais a été suivi de près par ses développeurs pendant plus d’un an. Dead Cells est LA définition d’un early access réussi. Les frenchies de chez Motion Twin ont réussi un parfait mélange entre Rogue-like et metroidvania qui en a fait baver plus d’un. Si vous vous sentez d’attaque d’essayer, vous casser les dents contre un boss, mourir, et recommencer, alors ce jeu est fait pour vous.
Le second titre m’ayant marqué cette année se trouve être Sonic Mania Plus. La licence de SEGA à toujours eu une place particulière dans mon coeur puisque c’est avec elle que j’ai découvert les jeux vidéo. Sonic Mania est un retour aux sources pour tous les fans du hérisson et de la plateforme 2D en général. Rapide, nerveux, c’est tout ce que l’on attend d’un jeu Sonic n’est-ce pas ? On se laissera même refaire plusieurs fois le même niveau juste pour profiter d’un level-design aux petits oignons ou encore d’une BA fantastique, ou même pour tout simplement améliorer son temps.
Et enfin, en premier : Monster Hunter World. Un portage d’une des franchises phares du studio Capcom s’étant fait attendre par de nombreux fans (dont celui qui écrit ces lignes), qui espéraient enfin pouvoir découper du montre en HD, sur consoles de salons et PC. Laissant enfin les consoles portables de côté, Capcom a donné une version ravissant autant les fans que les nouveaux venus. La chasse aux monstres n’a jamais été aussi plaisante et je ne peux que vous conseiller de jouer avec des amis.
- Dryon – Mélancolique et rêveur
S’il y a une chose qu’il faut avouer, c’est que 2018 a été haut en couleurs dans le milieu des jeux vidéo. Entre la sortie de jeux à gros budget phares, les bonnes surprises (et les moins bonnes), tout le monde en a eu pour ses goûts, même moi qui prends rarement ces jeux à leur sortie j’ai craqué devant quelques titres fort sympathiques comme Dragon Ball FighterZ, Monster Hunter World ou la dernière extension de World of Warcraft, Battle for Azeroth. Mais s’il y a bien un domaine qui m’a fait rêver et m’a totalement transporté cette année, c’est du côté des jeux indépendants.
Ça a commencé dès janvier avec mon premier coup de coeur, assez évident je vous l’admets, le fameux Celeste. J’ai été surpris par la qualité du titre et tout ce qu’il proposait, c’est-à-dire un gameplay exigeant, du pixelart de grande qualité et une bande-son sublime. La manière dont tout est arrangé et construit est une de ces rares fois où toutes les composantes sonores, visuelles et narratives se mélangent avec harmonie pour donner une expérience très riche et qui m’a marqué.
Ensuite c’est avec un jeu un peu plus nerveux que j’ai poursuivi mes aventures. J’ai pu donc découvrir Wizard of Legend, sans avoir rien vu du jeu avant sa sortie. Et là aussi, ce fut une excellente surprise. Son gameplay varié possible grâce aux dizaines de sorts utilisables m’a vraiment plu, le tout avec une mécanique de Rogue-like que j’apprécie.
Et pour finir, vint un jeu que j’attendais énormément, Wandersong, ayant suivi son développement et appréciant ce qu’avait déjà pu faire son créateur auparavant. Et je fus comblé ! Le jeu est incroyablement relaxant et « feel good ». Ce sont ses personnages, l’ambiance autant visuelle que sonore qui m’ont fait adorer ce jeu. Je me suis retrouvé plusieurs fois à sourire bêtement devant les dialogues souvent candides pour ne pas dire naïfs des personnages. Il a su gagner mon coup de coeur de l’année, et je ne suis pas près de l’oublier.
- Medoc – Vie sociale, kézako ?
Le premier jeu qui me vient à l’esprit pour représenter l’année 2018 est nul autre que Monster Hunter: World. Etant grand fan de la licence, son arrivé sur des consoles de salon puissantes m’a tout chamboulé. Malgré son faible contenu en comparaison avec les autres titres de la saga, j’ai passé un très long et très bon moment dessus. Vous ne serez pas surpris si je vous dis que j’attends son extension Iceborne avec une grande impatience.
Oui, il n’aura connu qu’un seul mois dans l’année pour l’instant, mais il occupe 100% de mon temps libre. Détruisant dans son sillage le peu de vie sociale qui me restait, Super Smash Bros. Ultimate est parfaitement qualifié pour être dans mon top 2018. Je smash depuis 1999 et cet épisode n’usurpe en aucun cas son titre d’épisode ultime de la série.
L’année 2018 fut un bon cru pour le monde du jeu vidéo. Il est bien difficile d’en sélectionner un dernier. N’ayant pas encore pris le temps de terminer certains titres comme God of War, Dragon Quest XI: Les Combattants de la Destinée ou bien Red Dead Redemption II, tous excellents, je place dans mon top 3 Forza Horizon 4. Il m’était impossible de mettre Forza Horizon 4 dans le garage. Les voyages offerts par Paygrounds Games en Angleterre ont solidifié mon adoration pour cette série. Bien que je déplore l’absence de Mitsubishi dans le jeu, Forza Horizon 4 est pour moi l’un des meilleurs jeux de l’année 2018.
- Hiten – L’homme qui aimait la bagarre
Fan de jeux de combat 2D et de RPG, peu de jeux m’ont réellement attiré cet année, mais si il faut en retenir 3, je commencerai par l’excellent DragonBall FighterZ. A première vue, le système de 3v3 ne me convenait pas vraiment, mais après m’être mis au jeu, c’est une claque. Je prends mon pied à apprendre 50 combos et 100 mix-ups différents comme je ne l’avais pas pris depuis Guilty Gear. Le système de tag est au final très intuitif, et les possibilités de gameplay sont au moins aussi variées que le nombre d’équipes possible. On recherche la synergie, on potasse en entrainement pendant des heures, et on sort fièrement tout ce qu’on a appris en situation réelle. Quel pied !
Le second jeu qui m’a happé pendant des centaines d’heures, c’est Monster Hunter: World. Fan de la saga depuis Freedom Unite, je ne pouvais pas passer à côté de cette magnifique évolution de la série. Malgré les quêtes de l’histoire principale un peu à la ramasse, le jeu est excellent arrivé au « end-game », avec toujours plus de farm pour optimiser son build (et bon dieu, j’aime le farm !). Et avec ce gameplay toujours aussi bon, ramenant ce petit vent d’epicness tant les monstre semblent puissants, et surtout, cette suppression des temps de chargement entre deux zones qui fait un bien fou. Et puis qu’on se le dise, depuis le temps qu’on attendait un portage PC de la série, je ne pouvais qu’être ravi.
Finalement, je vais finir par LE jeu qui me fait encore rêver maintenant, à savoir, Super Smash Bros. Ultimate. Cette série, que j’ai commencée sur N64, me suit depuis ma tendre enfance. Jamais, au grand jamais, je n’ai arrêté de jouer à Smash Bros. Ce jeu c’est MA VIE ! Et ce Ultimate en a sous le capot. Un gameplay plus nerveux que jamais, un mode solo extrêmement bien fourni, mais surtout, ce côté e-sport que prend le jeu et qui me fait vraiment plaisir tant je suis fan de la compétition Smash depuis l’opus Melee sortie sur GameCube.
- LD4K4 – Année Bleue et Jaune
Voilà, vous savez tout. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année vidéoludiques, et n’hésitez pas à venir nous dire en commentaires ce que le Père Noël aura eu l’amabilité de déposer sous vos sapins pour agrémenter vos heures de gaming !