Un RPG haut en couleurs basé sur des cartes
En dépit de son titre plutôt générique et du fait qu’il ait recours à un système de cartes (un genre assez courant sur mobile), BattleHand, fraîchement débarqué sur les stores iOS et Android, parvient néanmoins à tirer son épingle du jeu.
Réalisé par d’anciens développeurs ayant contribué à la série Fable, le jeu se dote tout d’abord d’une direction artistique léchée et plaisante à l’oeil et aux oreilles, ce qui n’est pas toujours le cas chez ses concurrents. Le thème est résolument heroic fantasy, avec tout le bestiaire prolifique que cela implique, ainsi que les classes de personnages jouables.
En parlant de personnages, vous débutez le jeu avec un mage de feu (les éléments sont très importants dans BattleHand, et il s’agit de bien choisir son équipe en fonction de la menace en présence), mais après quelques combats de tuto, vous recrutez une elfe, qui n’est que le premier personnage secondaire d’une longue liste qu’il vous appartiendra de recruter au fil du jeu, comportant tous les classiques du genre : barbare, voleur, sorcière, chevalier… Une fois votre équipe composée, à vous de la faire combattre pour gagner de l’XP, et de la faire évoluer en achetant des compétences propres à chacun.
Les combats se déroulent au tour par tour, comme dans un Final Fantasy ou un Dragon Quest classique, sauf que dans BattleHand, vos actions sont représentées par des cartes, que ce soient les soins, les attaques magiques et physiques, ou les protections. Chaque action demande un temps de chargement plus ou moins long (donc, un nombre de tours), en fonction de leur puissance ou de leur efficacité. Sélectionner soigneusement votre deck de 8 cartes maxi, et les faire évoluer elles aussi via des cartes de progression trouvées au combat, devront donc faire partie de vos priorités avant de vous lancer dans une bataille.
Doté d’un scénario cohérent en solo et de combats PvP en arène, BattleHand n’est pas avare en contenu, et de futures mises à jour annoncent déjà de nouvelles options.
Proposé en free to play, BattleHand se pare des habituelles restrictions liées à ce modèle économique, à savoir, un temps de jeu limité par le nombre de clés nécessaires à chaque combat, et une difficulté rapidement élevée nécessitant soit de mettre la main au portefeuille pour se mettre à niveau, soit de leveller comme un cochon (mais bon, les adeptes de RPG à l’ancienne tels que ceux mentionnés ci-dessus ne sont pas étrangers aux phases obligatoires de grinding, pas vrai ?).