L’éditeur japonais Bandai Namco, qui est notamment derrière la saga Dark Souls et le phénomène Elden Ring, serait victime d’une cyberattaque par un groupe malintentionné dans l’objectif de voler des données et de les échanger ensuite contre une rançon. Il s’agit d’un processus habituel en somme qui interroge sur ce phénomène de la haine du secret. Si à l’heure où ces lignes sont écrites, Bandai Namco n’a pas communiqué sur cette attaque, ni pour la confirmer ou la réfuter, ni sur l’ampleur des dégâts, l’éditeur peut être paralysé puisque les pirates bloquent l’accès à une partie des documents.
Le groupe connu sous le nom de ALPHV ou aussi BlackCat clame avoir en sa possession de très nombreuses données en provenance de l’éditeur japonais. Ainsi, certaines personnes seraient en possession de certaines informations concernant Little Nightmares 3, Tekken 8, Dragon Ball Xenoverse 3, Tales of Ascension ou encore une nouvelle édition d’Elden Ring.
Ce groupe ne serait pas totalement inconnu aux bataillons puisque les membres auraient été impliqués dans le piratage de l’oléoduc américain Colonial Pipeline l’année dernière et intensifieraient de plus en plus les attaques de ransomwares (ou rançongiciel pour les anglophobes) en publiant notamment des données d’employés privées si les victimes refusent de payer.
Ce n’est pas la première fois qu’une cyberattaque comme celle-ci arrive puisque récemment, c’est Capcom qui en a fait les frais, ce qui a notamment impacté les serveurs de messagerie et des fichiers de l’entreprise, entraînant ainsi des fuites majeures sur les projets à venir du studio. CD Projekt a également été impuissant face au vol des données concernant ses employés ainsi que des codes de jeu révélant les projets sur lesquels le studio travaillait.
Visiblement, il devient de plus en plus facile d’attaquer les studios comme Bandai Namco et autres entités du jeu vidéo même s’il est difficile de mesurer si ce sont les failles de sécurité qui sont trop grandes ou si c’est la technologie déployée par les pirates qui est trop puissante notamment par rapport aux défis auxquels les acteurs du jeu vidéo ont été confrontés comme le télétravail par exemple qui rend une entreprise vulnérable de par le travail à distance et donc l’accès aux données et aux serveurs.
Même s’il est vrai que certaines licences sont adeptes des leaks tels que la franchise Pokémon, d’autres sont involontaires. Mais l’industrie du JV a besoin de contenus réguliers : ne pas avoir de nouvelles d’un développement d’un jeu inquiète et interroge sur son bon déroulement. Le secret dérange et l’amour des leaks est absolu. Il s’agit aussi d’une manière de continuer à faire vivre l’univers du jeu à base de ragots et de bruits de couloir. Quand ce ne sont pas les « insiders » qui diffusent ses leaks, ce sont les hackers qui s’amusent à faire fuiter certaines informations cruciales sur le déroulement de l’entreprise, les projets en cours, et mêmes des données personnelles sur les employés qui n’ont clairement rien demandé à part que leur travail soit respecté.
On ne peut que vous recommander de prendre cette rumeur avec d’énormes pincettes et d’attendre une réponse de la part de Bandai Namco.
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