Suite à une visite officielle de la France en Arabie saoudite, le PIF (Fonds public d’Investissement d’Arabie saoudite) a montré son intérêt pour Ubisoft et sa célèbre saga Assassin’s Creed. En décembre dernier, le président de la république française Emmanuel Macron s’est rendu à Riyad en Arabie saoudite en compagnie de plusieurs directeurs de grandes entreprises françaises, à ses côtés, Yves Guillemot, célèbre dirigeant d’Ubisoft. Au fil des échanges, le PIF aurait montré un certain attachement à la licence Assassin’s Creed et notamment envers son épisode : Assassin’s Creed Mirage.
C’est en réalité Savvy Games qui aurait mené les échanges avec Ubisoft et ce dernier n’est pas nouveau dans le paysage du jeu vidéo. En effet, Savvy Games détiendrait entre autres des parts d’Electronic Arts, Capcom ou encore de Nintendo. Porté par le prince saoudien Mohammed ben Salmane, Savvy Games entend bien apporter sa pierre à l’édifice du controversé plan Vision 2030. Ce dernier étant un plan économique visant à diversifier l’économie d’Arabie saoudite. Le jeu vidéo serait donc l’un des principaux intérêts du prince pour son pays.
Ainsi, Savvy Games chercherait à financer une partie d’un hypothétique DLC pour Assassin’s Creed Mirage. Alors que Stéphane Boudon, le directeur créatif des aventures de Basim, avait déclaré en 2023 qu’il n’y aurait aucun contenu additionnel pour Mirage, un nouveau doute est soulevé quant à l’avenir de la licence. Alors que Assassin’s Creed Shadows arrive à grands pas, nous pourrions nous demander comment un DLC de Mirage pourrait se faire une place dans ce planning déjà fort chamboulé d’Ubisoft.
Via l’Animus Hub ? Une nouvelle aventure de Basim pourrait s’imbriquer dans le nouveau nœud narratif à développer dans le passé comme dans le présent. Ou en mettant de côté le nouveau gadget scénaristique d’Ubisoft, cet hypothétique DLC pourrait également nous faire vivre une quête menée par Basim et son compagnon Haytham en parallèle de celle suivie par Eivor dans Valhalla. Le principal intéressé par cet investissement aurait répondu :
« Ubisoft a nommé des conseillers chargés d’examiner et de poursuivre diverses options stratégiques et capitalistiques de transformation afin d’en extraire la meilleure valeur pour les parties prenantes. Aucun commentaire ne sera fait tant que cette étude ne sera pas terminée. Ubisoft informera le marché conformément à la réglementation en vigueur si et une fois qu’une transaction se matérialisera. »
Toujours très nébuleux dans les réponses données à la presse, Ubisoft met toujours en avant les notions de conseil et d’étude. Avec une valeur boursière ayant perdu 40% de sa valeur en un peu plus d’un an, l’entreprise française fait le choix de la prudence mais également du partenariat pour ainsi tenter de regagner la confiance des investisseurs.
Alors que la question d’un rachat par Tencent est toujours dans les tuyaux, Ubisoft arriverait peu à peu à sortir la tête de l’eau en trouvant ici et là de nouveaux investisseurs pour de futurs projets. En attendant d’avoir le fin mot sur cet hypothétique DLC et sur le partenariat entre Ubisoft et Savvy Games, Assassin’s Creed Shadows est toujours attendu pour le 20 mars 2025 (sauf si nouveau report).
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