Ça y’est, on l’attendait depuis tellement d’années, c’était le coup le plus logique après le superbe succès de la trilogie Total War: Warhammer pour Creative Assembly : faire basculer sa licence dans la SF et le gigantisme avec Total War: Warhammer 40,000.
Un choix d’autant plus cohérent que 40K vit une période particulièrement faste chez Games Workshop, entre relance massive du hobby, popularité croissante et un rayonnement pop culture dopé par de nombreuses collaborations dans divers médias, dont le succès colossal de Space Marine 2 l’année dernière. Tout convergeait, finalement, vers cette rencontre que l’on espérait depuis des années. Et maintenant qu’elle existe vraiment, difficile de ne pas y voir l’amorce d’un tournant majeur pour la série.
Le bruit des bottes en 4K
Le premier trailer a au moins le mérite de montrer une séquence de « gameplay » comme note d’intention, en plus de la classique cinématique de Space Marines déchirant les entrailles d’une Waaagh! d’Orks. Quatre factions seront disponibles au lancement : les Orks, les Eldars, les Space Marines et l’Astra Militarum. Un choix peu étonnant, mais tout de même décevant de voir, encore et toujours les mêmes factions mises en lumière, même si l’on sait très bien que d’autres suivront en DLC.
Ce qui change surtout, c’est l’échelle vertigineuse. Et il est légitime de se demander comment Creative Assembly compte-t-il réellement gérer pour la première fois une campagne interplanétaire. Le studio n’a jamais affronté un tel gigantisme, et cette approche marque un vrai renouveau pour la licence, et est malgré tout, une petite prise de risque pour le studio.
Le saut dans la science-fiction impose également une relecture complète de l’équilibrage. Intégrer infanterie mécanisée, bombardements orbitaux et, peut-être, batailles spatiales, va inévitablement marquer une rupture. Comment préserver la lisibilité tactique et l’identité stratégique de Total War dans un univers où l’excès est la norme, et où la destruction devient elle-même une mécanique de gameplay ?
En parallèle, le studio souhaite rapprocher davantage l’expérience du wargame d’origine, avec une personnalisation poussée de son armée, que ce soit dans l’équipement (?) ou ses schémas de couleurs. Reste à voir si une grande multitude de choix pour les « sous-factions » sera proposée, un point qui tient toujours très a cœur les fans du hobby.
Aucune date pour l’instant, mais un parfum familier : celui des projets capables de transformer durablement une série. Total War: Warhammer 40,000 s’annonce comme un véritable shift pour la licence, de la carte de campagne jusqu’à la dynamique même des affrontements. Ce sera également une première pour la série en dehors du PC, avec une sortie prévue sur PS5 et Xbox Series X|S.
Reste désormais à voir si Creative Assembly saura dompter cette échelle galactique et maîtriser l’équilibrage d’un univers aux proportions bien à lui. Mais l’idée même d’incarner nos fascistes de l’espace préférés dans un jeu de stratégie à une telle échelle était un doux rêve jusqu’à maintenant pour beaucoup. Un rêve qui semble enfin sur le point de se réaliser.

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