La Super NES fête en ce jour son quart de siècle.
Hé oui, vous le lisez un peu partout : c’est aujourd’hui, 21 novembre 2015, que la Super NES de Nintendo souffle ses 25 bougies. Et pour l’occasion, plutôt que de vous narrer par le menu tout l’historique de la machine, que vous pourrez trouver sur n’importe quel autre site de jeux vidéo digne de ce nom, j’ai choisi de vous livrer un article un peu plus personnel, du fait que cette console restera sans doute à jamais celle qui m’aura offert l’expérience vidéo-ludique la plus palpitante et fabuleuse de ma carrière de gamer.
Pour ma part, et contrairement à un ami, je n’avais pas cédé, à l’époque, à la tentation d’acheter en import la Super Famicom fraîchement commercialisée au Japon en 1990 (car en fait, c’est bel et bien cette version japonaise de la machine qui fête son anniversaire aujourd’hui, puisqu’elle n’est arrivée que deux ans plus tard, en 1992, en Europe). Je me contentais des merveilles que m’offrait toujours ma bonne vieille NES, tout en admirant chez les copains les prouesses de la future concurrente déjà présente sur le marché, la Mega Drive. Pendant ce temps, je me régalais les yeux, dans chaque magazine qui me passait sous la main, des images folles de Super Mario World ou de The Legend of Zelda: A Link to the Past, mais aussi de Final Fight, qui constituait pour moi l’excellence du genre beat’em all, et auquel je jouais jusqu’à plus soif dans les salles d’arcade enfumées.
Bien entendu, une fois la machine reçue et branchée, j’ai savouré des heures, des semaines, des mois et des années durant toutes ces grandes oeuvres, ainsi que d’autres dont il serait superflu de dresser une liste complète. Le moment est donc venu d’évoquer des appareils qui auront su encore décupler mon plaisir déjà immense éprouvé avec cette machine magique qu’est la Super NES : les adaptateurs.
Ces petits instruments permettaient, en connectant ensemble un jeu japonais ou US et un jeu européen, de contourner le zonage de la console, et de profiter de titres jamais parus sur notre beau continent. C’est pour la sortie de Street Fighter II au Japon en 1992 que j’ai la première fois fait l’acquisition d’un adaptateur, mais, ayant connecté les deux jeux à l’envers, j’ai réussi à cramer ma console en l’allumant. Je suis cependant parvenu à en récupérer une en échange au magasin qui me l’avait vendue, en prétextant un orage qui avait eu lieu la veille, et qui avait détruit ma machine, toujours sous garantie. Gros coup de bol !
Street Fighter II, Dragon Ball Z… La baston était au rendez-vous, grâce à mes petits adaptateurs, et ce, plusieurs mois avant la sortie des jeux concernés en Europe. Mais là où ces ustensiles ont à mes yeux revêtu toute leur formidable utilité, c’est pour ce qui concerne les RPG japonais en version US. Qu’ils soient sortis plus tard en Europe ou carrément jamais, j’ai pu bénéficier en version américaine de ce que la Super NES a connu de plus génial et grandiose au cours des années 90 dans ce domaine : Secret of Mana, Chrono Trigger, Final Fantasy IV, et surtout celui qui constitue à mes yeux la quintessence de l’excellence en termes de scénario, de réalisation et de profondeur : Final Fantasy VI.
Je pourrais m’étendre des heures durant sur les qualités de cette magnifique machine qu’est la Super NES, mais là n’est pas le propos de cet article. Donc je le conclurai en souhaitant de nouveau à ce chef-d’oeuvre un bel anniversaire pour ses 25 ans d’existence. Super NES, tu as bercé mes jeunes années et tu m’as fait vivre des aventures merveilleuses que jamais je n’oublierai. Mon affection pour toi est éternelle…
Bien entendu, on a hâte de connaître vos meilleurs souvenirs en rapport avec cette belle console…