Aujourd’hui, point de jeux en particulier, mais un mix des anecdotes les plus surprenantes qui ne circulent hélas pas assez sur la toile. L’occasion d’en faire le tour ensemble dans ce 5 anecdotes sur le jeu vidéo.
- Nintendo, maison close
S’il est de notoriété commune que Nintendo, avant d’être ce géant du jeu vidéo, était une entreprise de jouets et de cartes à jouer, il est beaucoup moins fréquent d’entendre son passif de Thénardier de maisons closes. Eh oui, l’entreprise de Mario a possédé pendant un temps des châteaux où trouver des princesses moyennant quelques yens. Et pour ce tarif, vous pouvez être sûr qu’elle n’était pas « in another castle ». Si certains de ces hôtels particuliers sont encore en activité, Nintendo n’a désormais plus rien à voir avec ces derniers.
EDIT : Suite a une excellente remarque d’un lecteur, Nintendo possédait des love-hôtels, et non des maisons closes, la différence étant que dans le premier cas, l’on ramène sa propre femme. Merci à lui pour cette précision, et pardonnez-nous pour cette coquille.
- Pandémie sur World of Warcraft
Les joueurs de WoW s’en souviennent encore, dans la ville de Zul’gurub, en 2005 est apparu le patient 0 du « sang vicié ». La maladie, prévue à l’origine pour seulement être à l’intérieur d’un des donjons du jeu, finit par sortir, au grand dam des développeurs. S’ensuit donc une véritable épidémie se propageant très rapidement dans les villes les plus peuplées, faisant des centaines de milliers de morts virtuels. Le plus intéressant, dans tout cela, sera l’attention portée à la situation par un étudiant en médecine, et sa professeur, Mrs Fefferman qui aboutira à la création d’une étude comportementale des plus sérieuses sur cet incident, en faisant le lien entre vie réelle et vie virtuelle, afin d’anticiper des réactions IRL de possibles pandémies futures.
Ils ont d’ailleurs remarqué que la plupart des joueurs ont fui les foyers de contagion, tandis que d’autres, plus rares, tentaient d’aider les autres au mépris du danger, et que certains, se sachant condamnés, décidaient au contraire de propager le dangereux virus. Suite à cela, il y eut d’autres échanges entre les médecins et Blizzard, afin de reproduire des situations similaires pour mener d’autres tests.
- Barack Obama fait du jeu vidéo en Pologne
Kamoulox ! Eh non, ne soyez pas déçu, car tout ceci est vrai. Lors d’un voyage diplomatique en 2011 Barack Obama reçut, en tant que présent officiel, directement des mains de son homologue polonais, un exemplaire du jeu The Witcher, dont le studio de développement (CD Projekt RED) est situé en Pologne.
C’est sans conteste l’un des grands pas du jeu vidéo de cette décennie, puisque ce geste à priori sans importance catapulte notre média préféré au même niveau artistique et culturel qu’un livre, un film, ou même un album. Sorte de cadeau des rois, The Witcher 2 restera toutefois compliqué à terminer pour l’ancien président des USA, qui avouera rencontrer quelques difficultés pour progresser. Noob !
- Aerosmith, une mine d’or nommée jeu vidéo
Groupe culte des années 70 et 80, les bads boys de Boston, qui détiennent le record aux USA du plus grand nombre de disques d’or et de platine, pour un total de 150 millions d’albums vendus, ont fait des recettes incroyables grâce à Guitar Hero. Le PDG d’Activision, Bobby Kotick, précise même que le groupe a gagné plus d’argent en vendant ses chansons pour Guitar Hero, que grâce aux royalties de n’importe quel album.
Et double effet Kisscool, sur les 4 millions d’unités vendues au total, le jeu a permis au groupe de jouir d’un coup de pub incroyable, attirant l’attention du public sur les albums d’Aerosmith, et permettant une augmentation significative des ventes pour leurs concerts.
- Goldeneye 64 développé par des débutants
Nous concluons ce 5 anecdotes sur le jeu vidéo avec l’excellent Goldeneye, sorti sur N64.
Partant du fait que Goldeneye 007 a été un carton planétaire, et l’un des tout meilleurs jeux sortis sur console à ce moment, vous pourriez supposer que le jeu était une priorité majeure pour Nintendo et Rare, mais vous auriez hélas complètement tort. Le développement du jeu a commencé à la fin de 1994, sur la base d’une présentation faite par un programmeur de niveau intermédiaire nommé Martin Hollis qui venait de terminer le développement de Killer Instinct, son premier jeu développé avec le studio.
Rare et Nintendo ont tellement aimé l’idée d’origine de Hollis qu’ils ont donné leur feu vert au jeu. Toutefois, les deux mastodontes du jeu vidéo de cette époque n’étaient pas très enclins à mettre beaucoup de main d’oeuvre sur le projet, alors ils ont donné à Hollis une équipe de recrues sorties du nid. Ce bon vieux Martin, avec son tableau de chasse incroyable de jeux développés était le seul gars parmi les neuf personnes à avoir une expérience réelle dans le développement. Cependant, cette naïveté digne d’un rookie a réellement aidé le jeu selon Graeme Norgate, membre débutant de l’équipe Goldeneye :
« Parce que c’était le premier jeu pour la plupart d’entre nous, nous avons fait des choses en one-shot, car cela aurait été trop de travail de le refaire ! Si quelqu’un semblait avoir une bonne idée, c’était : « Oui, allons-y ! Le monde est à nous ! » Et ce n’est qu’après que nous avons découvert que nous n’avions pas choisi le plus simple des chemins. »
Comment, vous en voulez encore ? Eh bien on se retrouve dans deux semaines pour un nouveau numéro de 5 anecdotes sur le jeu vidéo ! D’ici là, prenez soin de vos tulipes.