L’Owlboy Limited Edition s’est posée dans notre rédaction, un bon ajout à nos étagères ?
Petite perle du jeu indépendant sortie en 2016 sur PC, Owlboy a dû attendre le 13 février 2018 avant de pouvoir se dégourdir les ailes sur la Nintendo Switch. Depuis, le jeu a su conquérir les cœurs des joueurs, puisque ce dernier a même eu l’honneur de se voir proposé au format physique. Cependant, l’engouement a été tel que D-Pad Studio s’est même permis de mettre une édition collector sur les rails. Éditée à 6000 exemplaires, cette Owlboy Limited Edition nous aura-t-elle convaincu ?
Et comme à l’accoutumé, nous vous proposons de lancer un morceau de l’OST du jeu, afin de vous plonger dans l’ambiance magique de ce jeu.
Petit jeu indé’, mais gros packaging !
Dès l’ouverture du carton qui contenait notre édition collector, le qualificatif qui nous est venu à l’esprit a été : massif. En effet, comme vous pourrez le constater ci-dessous, les dimensions de la boite sont bien plus qu’honorables et laissent déjà cette impression de soin apporté à la conception du packaging. Un couche protectrice, le fourreau extérieur en carton fin, laisse rapidement coulisser le vrai collector, un peu plus robuste, sans logos superflus et doté de jolie dorures, dont voici les photographies. Nous vous avons laissé une boîte d’un jeu Nintendo Switch lambda, afin que vous puissiez jauger de la taille de la bête.
Une fois la couverture extérieure mise de côté, la boîte d’un très joli rouge laisse apparaître une ouverture sur sa tranche supérieure, il suffira là encore de faire glisser cette partie intérieure pour pouvoir accéder au réel contenu de l’Owlboy Limited Edition. Mais quel est-il ? Une fois découvert, le fourreau interne dévoile un cahier avec un revêtement en tissu noir et le jeu.
Le jeu inclus dans l’Owlboy Limited Edition est la version boîte classique, présentée ici sans fioritures, ni même artwork interne (ce qui est fort dommage, quand nous savons que la plupart des éditeurs propose une jolie illustration sur l’intérieur de leurs couvertures, les acheteurs de la version Nintendo Switch de Dead Cells comprendront vite de quoi nous parlons). Cependant, une fois le jeu retiré, ce dernier laisse place à un authentique manuel du jeu, très bien fini et de la taille de la boîte (impossible à faire rentrer dedans, donc).
Alors que nous aurions pu attendre un bel artbook de la part de D-Pad Studio, le carnet présenté n’est finalement qu’un agenda, joliment relié, certes, mais qui n’aura pas eu l’effet escompté sur notre petit cœur tout mou de fanboy indé. En-dessous de ce dernier, nos retrouvons une feuille cartonnée sur laquelle est imprimé le certificat d’authenticité et le numéro de votre édition. Et si vous n’avez pas eu la chance d’avoir le numéro de votre année de naissance, ne vous en faites pas, environ 5970 personnes devraient être dans votre cas.
Et sous tout ceci, que trouverons-nous ? Une petite feuille qui vous rappellera sans doute les douces heures du magazine officiel Nintendo : une planche de stickers représentant divers protagonistes du jeu ! Mais aussi l’OST du jeu, fournie sur CD, et qui vous rappellera peut-être celui trouvé dans la Day One Edition de Shantae.
La boîte à malice ?
Enfin, sous la planche de stickers se trouve le dernier objet de l’Owlboy Limited Edition, un petit écrin noir en plastique reprenant le titre du jeu et tentant d’imiter l’apparence du cuir. Mais que peut bien contenir la petite boîte ? Un ensemble de deux pins et deux pièces tiré du jeu. De bonne facture, le set ravira les adorateurs d’accessoire à clipser sur leurs sacs ou chapeaux. Les motifs sont finement frappés et l’écrin contient deux parties en mousse (une à l’intérieur de chacune des moitiés) qui se chargeront de garder vos précieux trésors protégés.
Owlboy Limited Edition, une édition limitée ?
Owlboy en version boîte se négocie, actuellement, aux alentours de 20€ ou 30€ selon le revendeur. L’Owlboy Limited Edition, elle, s’est lancée à 70€ et s’est très vite retrouvée en rupture de précommande, à raison ? Si nous ne pouvons que vanter le packaging de la boîte, à l’apparence soignée (même si elle semble un peu fragile), il n’en est pas de même pour le contenu.
L’agenda est clairement l’objet qui nous aura le plus déçu, surtout lorsque nous pensons à tous les magnifiques décors ou personnages qui auraient pu figurer sur un artbook de cette taille, d’autant plus que nous savons très bien qu’aucun collectionneur n’utilisera sciemment cet agenda pour son usage original (gâchis de papier…). Le manuel, quant à lui, n’a pas été pensé pour s’incorporer au jeu, ce qui est également bien dommage. Cependant, les pins, les pièces et l’OST devraient ravir leur aficionados respectifs. Bref, vous l’aurez compris, il y a du contenu, mais le tout sonne quelque peu creux (et cela nous fait mal de l’admettre).