Octopath Traveler – Édition Trésors du Voyageur est enfin arrivé entre nos mains. L’occasion pour nous de vous présenter une nouvelle édition collector.
Sorti en exclusivité sur Nintendo Switch le 13 juillet 2018 dans nos contrées, Octopath Traveler est un RPG façon old-school sur lit d’hybridation graphique (appelée HD2D, et pas R2D2, attention à ne pas confondre) tout droit sorti de chez Square Enix. Pour sa sortie, le jeu s’offrait à nous sous deux formes : la régulière, et Octopath Traveler – Edition Trésors du Voyageur, qui nous intéresse présentement. Proposée sous forme d’un joli coffret reprenant l’esthétique d’une encyclopédie, cette fameuse édition sera-t-elle aussi agréable aux yeux que son nom le laisserait suggérer ?
Sacré herbier !
Premier constat en ouvrant notre colis, la boîte est assez massive et vraiment bien protégée avec une surcouche en plastique transparent sur lequel est imprimé le sous-titre de l’édition et les classifications européennes au recto, et un détail du contenu de la boîte au verso. Une bonne idée de la part de l’équipe derrière le design du packaging, permettant ainsi de conserver une boîte épurée et surtout libre de tout logo parasite.
Preuve en est ! Une fois la surcouche en plastique retirée, la boîte dévoile sa finition mate et ses impressions représentant un tome richement ouvragé (représenté seulement, nous sommes loin de la finition du livre trouvé dans l’édition collector de Destiny – Le Roi des Corrompus, qui était tout simplement extra). Cela dit, la qualité de l’impression est honorable et nous ne trouvons rien à redire sur la qualité avancée.
Une fois la fermeture magnétique ouverte, la boîte d’Octopath Traveler – Edition Trésors du Voyageur dévoile deux parties qui renferment des trésors bien différents. Dans celle de gauche, que nous allons vous montrer en premier lieu, se cachent les fameux dioramas en pop-up que la communication mettait tant en avant. Au nombre de huit, ils mettent chacun en avant l’un des huit personnages principaux du jeu (Octopath Traveler, octo, huit, vous suivez ?).
Les décors sont assez bien réussis dans l’ensemble, en dehors de celui de Prime-Rose, la danseuse, qui manque cruellement de luminosité pour la mettre correctement en valeur. Petits bémols aussi sur certains points de colle qui semble un peu fragiles, ou certains qui ont accroché et arraché un petit morceau de décors, faites donc très attention lorsque vous ouvrirez pour la première fois votre recueil de pop-up ! Cela étant dit, les compositions et la qualité des impressions et du carton employé semblent de bonne facture (mais les points de colle, quoi !).
Et à l’Est ?
À l’intérieur de l’autre volet, nous retrouverons des goodies un peu plus standards. Le premier à entrer en contact avec nous est la réplique de la pièce. En métal, s’il-vous-plait, et pas en plastique comme nous aurions pu le voir chez Electronic Arts (Dragon Age: Inquisition, c’est toi que nous regardons !) ou d’autres… La finition est honnête et les motifs suffisamment marqués pour en apprécier les détails, et c’est ça qui est beau.
Et pour finir ?
Le dernier rabat s’ouvre sur le boîtier du jeu, et en-dessous de ce dernier, la carte du monde. Le jeu est dans sa version standard et la carte est un simple poster. Rien de bien folichon pour terminer cet unboxing. En revanche, l’intérieur de la jaquette du jeu possède un très bel artwork dont il serait dommage de se passer.
Le vrai trésor d’Octopath Traveler – Édition Trésors du Voyageur
Comme d’habitude, nous allons mettre en perspective plusieurs points concernant cette édition pour déterminer sa qualité. D’une part, son originalité. Proposer une recueil de huit dioramas en pop-up est une excellente idée. Même si vous ne vous amuserez sans-doute pas à l’ouvrir tous les jours, l’idée est bonne et bien mise en scène (hormis les points de colle…). D’autre part, la pièce et la carte sont de petits goodies sympathiques, même si clairement moins intéressant. Enfin, le prix… 89,99€.
Et c’est là que le constat fait mal. Bien que le packaging soit soigné, nous ne pouvons que lui opposer des exemples bien plus intéressants et fournis. Comparé à l’édition collector de Xenoblade Chronicles 2 (79,99€, par Nintendo) ou celle de Bravely Second (99,99€, par Square Enix), Octopath Traveler – Edition Trésors du Voyageur fait bien pâle figure. Pas d’OST, pas d’artbook, pas de steelbook, pas de figurine. Rien qui ne puisse réellement s’exposer ou s’écouter, alors que l’OST d’Octopath Traveler possède de très belles mélodies. Quitte à ne pas nous mettre une OST complète, Xenoblade Chronicles 2 et Bravely Second proposaient au moins des sélections de pistes musicales. Au final, même si nous étions emballés par cette édition collector, le constat est que nous en faisons vite le tour, et sans réelle envie d’y retourner…