S’il y a bien une chose que l’on a apprise au cours de ces dernières semaines, c’est que l’industrie du jeu vidéo est faite de rebondissements, notamment avec des rachats impressionnants qui ne cessent de réaffirmer la place des géants tels que Microsoft et Sony. Et un éditeur a fait parler de lui quant à un possible rachat, il s’agit du géant français Ubisoft.
En effet, deux facteurs auraient pu laisser penser à un potentiel rachat, notamment le savoir-faire et les grosses licences du studio français avec Assassin’s Creed et Far Cry, par exemple, mais également des affaires qui viennent ternir le tableau comme l’exode des grands talents du studio et la culture d’entreprise toxique qui, décidément, n’évolue pas. En effet, le collectif A Better Ubisoft composé de salariés ou d’anciens salariés estiment qu’aucune de leurs demandes n’a été satisfaite avec des enquêtes internes réalisées par la hiérarchie peu transparente avec un manque de résultats.
Cependant, même un rachat ne peut faire évoluer l’esprit de l’entreprise. Nous l’avons très bien vu avec le fameux rachat d’Activision-Blizzard-King où le PDG Bobby Kotick reste en place jusqu’à ce que l’accord entre en vigueur, les employés attendant cette transition avec impatience.
Même avec ces caractéristiques à prendre en compte, nous vous disions que nous ne croyions pas à un rachat pour le moment. C’est Yves Guillemot lui-même qui a pu confirmer notre réflexion. En effet, en présentant le bilan financier d’Ubisoft, celui-ci estime que pour l’instant, la santé financière et le catalogue de franchises, qui lui apporte une certaine stabilité, permet à Ubisoft de rester indépendant. Nous pouvons le constater avec le lancement d’extensions pour les licences phares comme Rainbow Six Extraction, avec déjà 5 millions de joueurs, ou encore Assassin’s Creed Valhalla qui s’apprête à accueillir sa nouvelle extension : Ragnarök. La stabilité financière du studio s’explique également par les microtransactions, le modèle économique qui rapporte grâce à l’investissement des joueurs. Au total, les recettes nettes atteignent 746,1 millions d’euros.
Il est clair que pour le moment, la question autour du rachat d’Ubisoft ne se pose pas selon Yves Guillemot. Cependant, ce dernier invite des potentiels intéressés à faire des offres s’ils le souhaitent. Ainsi, même si l’éditeur n’est pas clairement à vendre, le conseil d’administration serait prêt à examiner les offres. Affaire à suivre donc. Cette année risque d’être mouvementée.
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