Il y a 5 ans de cela, nous nous réjouissions de tenir en main Les Sims 3. Novateur, que ce soit dans le domaine des graphismes, de l’aspect social ou encore même dans la qualité de ses contenus additionnels, le jeu a fait un carton. Enfin il faut dire que Les Sims en général se vendent bien, puisque ce ne sont pas moins de 90 millions d’exemplaires qui se sont écoulés en quatorze années. Les Sims 4 viennent essayer de prolonger cette popularité dans ce qui pourrait être une course au réalisme. Mais à vouloir trop en faire, Electronic Arts et Maxis semblent avoir négligés certains aspects du jeu… Quoi qu’il en soit, on vous dit tout de suite si le titre a gardé son charme et son intérêt d’antan.
Test des Sims 4 sur PC
Création façon pâte à modeler
Dans Les Sims 4, les développeurs ont clairement mis l’accent sur la façon de créer. Car oui, Les Sims, c’est tout d’abord un énorme outil de création, grâce auquel vous pourrez faire naître les personnages tout droit sortis de votre imagination. Avant cet opus, il était question de sélectionner plusieurs facteurs, ou des modèles préexistants. Rien de bien original me direz-vous. Avec Les Sims 4 vous ne ferez plus qu’un avec la chose que vous êtes en train de créer (oui parce que ça a beau être facile, des fois le résultat fait peur). Lorsque vous commencez à modeler votre personnage, le changement opère. Les traits et autres caractères morphologiques seront modifiables avec… votre souris ! Faites glisser vers l’extérieur pour grossir telle ou telle partie du corps, ou bien vers l’intérieur pour la voir maigrir. Pour le visage, c’est le même traitement : pommettes, joues, menton, toutes ces parties du visage seront à la merci de votre curseur. Alors bien sur, Les Sims 4, ce n’est pas « Léa passion coiffure », et vous comprendrez bien que certains accessoires restent préconçus, comme les barbes, les habits ou les cheveux, par exemple.
Ton Sims, ton style !
Logiquement (enfin, si vous êtes plus doué que moi), votre Sims ne pourra ressembler à aucun autre. Bon, on va dire que pour la diversité des coiffures et des couleurs de cheveux, la palette observée est bien pauvre en comparaison d’autres catégories bien plus riches. Mais on fait avec, même si ça met des bâtons dans les roues lorsqu’il s’agit de vouloir recréer une personnalité ou un modèle bien précis. La garde robe déborde de style (américain, bizarre, punk, pas punk) en tout genre. J’ai personnellement eu du mal à trouver mon bonheur. Entre les chemises jaunes fluo et autres accessoires pour extravertis affirmés, on à du mal, au final, à retrouver un semblant de réalisme. Mais, qui a dit que Les Sims 4 était là pour refléter la société et la morosité actuelle ? Personne. Et c’est dans cet optique que je me suis lancé dans la création de personnages complètement loufoques, drôles et attachants, qui ne cessent de me surprendre dans leurs façons d’exister.
Bonne humeur !
Oui, j’ai bien dit « dans leurs façons d’exister ». Car ces Sims 4 intègrent un nouveau facteur qui vient directement influencer vos moindres faits et gestes. Drague ou relations amicales, votre Sims ne réagira pas de la même manière. S’il arrive à ses fins et parvient à lancer la flèche de Cupidon dans le cœur aimant de sa cible, il se verra octroyer le titre de Sims enjôleur. Mais attention, si ce dernier prend le plus gros râteau que la Terre n’ait jamais connu, il se retrouvera (réellement) embarrassé et ne saura même plus où il habite. Les conversations deviendront ternes et il sera dans l’incapacité de reconquérir (dans l’immédiat) le cœur de sa bien aimée. Dans mon cas, je me suis marié avec la première fille que j’ai croisé, sans difficulté particulière (soit en exactement 2 jours dans le jeu). C’est un peu trop rapide, certes, mais c’était pour voir si mes charmes naturels étaient aussi efficaces de l’autre côté de l’écran.
Architecture, nous voilà !
Mais Les Sims 4, ce n’est pas que l’aspect sociale, bien au contraire. La nouvelle manière, plus intuitive, de concevoir son habitation est carrément cool. Plus besoin de construire des pièces pendant des heures pour, au final, se rendre compte que les couleurs ne vont pas ensemble. Des pièces à thèmes sont préfabriquées et, si vous souhaitez les agrandir, il vous suffira de cliquer dessus et de tirer sur la flèche qui pointe dans le direction que vous souhaitez (les meubles se replaceront automatiquement). On pourrait même acheter le jeu dans l’unique but de créer ses quartiers. Enfin, je vous arrête tout de suite, puisque, à proprement parler, ce ne sont pas de véritables quartiers. Et oui, j’ai trouvé un premier point faible (et pas des moindres!) : le manque d’ouverture. Contrairement à ces prédécesseurs, Les Sims 4 ne joue plus dans la cours des mondes ouverts. Impossible de vous rendre chez votre voisin sans un temps de chargement pénible et inexplicable. Enfin si, les développeurs se défendent comme ils peuvent en sortant la fameuse phrase « on peut pas tout faire ». Comprenez par là qu’il fallait choisir entre le nouveau système d’humeur ou la possibilité de voir ses voisins sans temps de chargement (bizarre). L’absence des piscines (et là, je vois vos regards s’assombrir) vient considérablement entaché le titre. On avait pour habitude d’associer une piscine plus ou moins gigantesque à pratiquement toutes ses propriétés. Les Sims 4 mettent (pour le moment) fin à ce rituel, qui était fort sympathique. Mais ne vous inquiétez pas, peut-être aurons-nous le droit à un DLC « pool party », qui sait ?
Conclusion Les Sims 4
En clair, Les Sims 4 viennent prolonger l’expérience que l’on avait des Sims 3, sans ajouter quoi que ce soit de notablement réussi. Le mode de construction vient ré hausser le niveau bien bas en comparaison des autres années. Absence de piscines, un monde ouvert que l’on cherche encore et une personnalisation de nos Sims pas assez poussée, même si elle a été revue. Nous voici avec une mise à jour des Sims 3. Mais Les Sims 4 saura parfaitement trouver sa place chez les fans incontestés et les habitués du titre. Une envie d’en connaitre plus sur le titre, c’est par ici !