Malgré la sortie de très gros titres, l’année fiscale qui s’est terminée le 31 mars 2024 sera marquée par des pertes énormes du côté de Square Enix. Si les résultats officiels ne seront annoncés qu’à la fin du mois, l’éditeur japonais a préféré prendre les devants en annonçant à ses investisseurs qu’il fallait s’attendre à plus de cent-trente millions d’euros de pertes sur l’exercice précédent.
Eh oui, même avec des projets de l’importance de Final Fantasy 16, Final Fantasy 7 Rebirth ou encore Dragon Quest Monster: le Prince des Ombres, la trésorerie du géant japonais tire la langue. À priori, la majeure partie de cette chute ne serait pas due aux ventes de ces jeux et de leurs produits dérivés (bien que les ventes de Final Fantasy 7 Rebirth ne seraient pas à hauteur des attentes), mais bien à l’annulation de projets qui pour certains étaient déjà bien avancés. Quand on investit des millions dans des produits qui ne voient pas le jour, la chute est forcément brutale.
Les pertes annoncées sont colossales, mais ne sont qu’un maillon logique d’une chaine de réactions qui a débuté il y a quelques mois avec un changement de priorité dans l’entreprise. La direction a annoncé vouloir moins s’éparpiller et devenir plus sélective dans ses choix d’allocations de ressources de développement. Entre les lignes, on comprend aisément que pour des raisons économiques, le nombre de projets annuels chez Square Enix devrait être revu à la baisse de façon drastique.
À l’heure actuelle, on n’en sait pas plus sur les projets qui ont d’ores et déjà été supprimés de l’emploi du temps des studios Square Enix, mais selon les dernières rumeurs, certains auraient normalement dû voir le jour dès 2024 ou 2025. Un clignement d’oeil dans le monde du jeu vidéo. Fan de Final Fantasy, rassurez-vous, Final Fantasy XIV Online: Dawntrail est toujours prévu pour le 2 juillet 2024.
De quoi sera fait le futur de Square Enix après ces annonces ? Connu et reconnu comme éditeur et développeur prolifique, la société pourrait-elle se faire plus rare sur le marché ? Et surtout, sur quelles licences fortes va-t-elle choisir de s’appuyer pour continuer à être rentable ? Beaucoup de questions et peu de réponses pour le moment. Nous surveillerons avec attention les prochains mois pour trouver quelques réponses mais après les annonces récentes de Sega et ses récents licenciements, une chose est sûre, les temps sont durs pour tout le monde, même au pays du Soleil-levant.
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