En début d’année, le monde du cinéma perdait l’une de ses étoiles. Une légende ayant inscrit plus d’une œuvre dans le panthéon du septième art. Brillant par son inventivité, son audace et son éclectisme, David Lynch a en effet laissé une marque indélébile dans l’histoire et, par conséquent, dans un grand nombre de têtes. Si bien qu’il est nullement étonnant d’entendre ici et là des créateurs se réclamer de ce dernier.
Ainsi avec leur Silver Pines, l’éditeur Team 17 et le développeur Wylm Ech projettent en effet de plonger le joueur dans un univers digne de rappeler Twin Peaks. Plus précisément, cette ressemblance tiendrait dans le village donné à explorer, par l’atmosphère qu’il s’en dégagerait. Mais est-ce tout ? À part le nom d’un des personnages, Eddie Velvet, qui pourrait vaguement renvoyer au cultissime Blue Velvet, il est difficile de relever d’autres éléments à ce stade.
Metroidvania, horreur et mystère ?
Quoique, au regard du dernier trailer, le potentiel semble bien présent. La présentation nous laisse justement espérer une ambiance sombre et énigmatique. Deux éléments qui siéront à merveille aux genres que Silver Pines tend à représenter, parmi lesquels se situe (en bonne place) le survival horror.
Dans ce ce domaine-ci (l’horreur donc), la proposition semble assez classique : alors qu’il est à la recherche d’Eddie, l’agent Red Walker se retrouve face à des créatures, avec, on l’imagine, des ressources limitées. Cependant, la tonalité semble assez respectée pour que l’on attende un résultat honnête, même si les affrontements paraissent à première vue un brin sensationnel. Mais n’est-ce pas seulement qu’une façade destinée à nimber le jeu d’un capital sympathie, surtout chez les aficionados de sensations fortes ?
À cela s’ajoute également la recette (tant usitée) du Metroidvania à défilement horizontale. Du moins, c’est de cette manière que nous le présente son descriptif, que l’on peut notamment lire sur la page Steam. Dans les faits, on ne peut accorder du crédit à cette mention. Car, sans phase de plateforme (ce qui semble inconcevable dans notre cas) peut-on encore le nommer comme tel ?
Quoi qu’il en soit, les ambitions sont affichées. Espérons juste qu’elles ne tiennent pas de la simple esbroufe servant un but essentiellement marketing, et qu’il y a assez de matière pour nous donner un jeu aussi fun qu’esthétique. On verra cela en 2026 lorsqu’il paraîtra son PlayStation 5, Xbox Series, Switch et PC.

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