C’est un petit phénomène qui se produit actuellement dans le monde du jeu vidéo japonais. Atlus, qui s’est fait connaitre par un plus grand public que celui auquel il était habitué depuis la sortie de Persona 5 en 2016, est en train d’agrandir encore sa niche commerciale. En effet, en une journée seulement, Metaphor: ReFantazio s’est déjà écoulé à un million d’exemplaires, devenant le titre qui a atteint ce seuil le plus rapidement l’histoire du studio.
Un succès commercial, mais également critique, avec des scores Metacritic ou Opencritc le plaçant sur le podium des meilleurs jeux de cette année 2024. De quoi rendre curieux le tout-venant, moins familier des productions du développeur nippon. Alors, pour savoir dans quoi on s’embarque, voyons ensemble quelques points clés permettant de déterminer si Metaphor: ReFantazio est aussi à même de vous séduire.
Fondamentalement, le titre se présente comme un Persona-like, un jeu de rôle donc, qui fera la part belle aux relations sociales entre les personnages, et jongle donc entre des séquences de jeu de rôle classique (explorations, combats…) et des phases de dialogues interactives inspirées de visual novel, voire même de jeux de rencontres. À noter au passage que, depuis sa popularité récemment acquise, les titres majeurs d’Atlus nous sont proposés en français dans le texte, une option particulièrement appréciable pour profiter pleinement de titres aussi écrits.
En cela, Metaphor: ReFantazio perpétue l’héritage de la saga des Persona (c’est d’ailleurs Katsura Hashino, père des Persona 3, 4 et 5 qui est à la tête de ce projet). Exit toutefois le cadre scolaire, l’aventure est ici bien plus sérieuse et se déroule dans un monde médiéval fantastique dans lequel les complots, la camaraderie, les trahisons et les malédictions sont légion pour la conquête du trône. On pourrait même presque parler d’un Game of Thrones en plus fantaisiste.
Pour le reste, on est basiquement sur un jeu Persona, avec son système de combat, à la fois au tour par tour et dynamique qui a fait le succès de la franchise. Les cours sont remplacés par d’autres activités, telles que des quêtes à accomplir, des donjons à explorer ou des trésors à chasser, mais globalement, la formule reste la même. Il est ainsi demandé au joueur de gérer son emploi du temps entre, notamment, missions principales, activités annexes et surtout relations sociales, chaque activité offrant des avantages différents mais complémentaires pour la suite de l’aventure.
Bref, si vous avez déjà touché à un Persona, que ce soit le cinquième opus ou même Persona 3 Reload, remake du troisième épisode sorti en début d’année, vous serez dans les grandes lignes en terrain connu, Metaphor: ReFantazio étant finalement sa transposition dans un autre contexte et demandera, de facto, un investissement en temps tout aussi conséquent, tutoyant visiblement la centaine d’heures de jeu.
Heureusement, Atlus a eu l’excellente idée de proposer son prologue (de près de cinq heures) en tant que démo gratuite et qui permet de vérifier, sans passer par la case achat, si l’on peut adhérer ou non à la proposition. Et au besoin, la sauvegarde alors créée est transférable dans le jeu final, lequel est sorti ce 11 octobre sur les consoles PlayStation, Xbox Series et PC. Alors, partirez-vous à la conquête de la couronne ?
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