La Pennsylvanie considère la création d’une taxe sur les jeux à caractère violent pour réduire l’occurrence de fusillades en école.
On n’a pas pour habitude d’aborder de tel sujet à l’origine chez New Game Plus mais vu le sujet traité et la décision prise, on va s’octroyer une autorisation spéciale. Généralement, parler politique lance des débats qui ne se terminent pas toujours très bien alors permettons-nous de rester ici dans un cadre agréable et propice à la réflexion.
Ça n’est pas une nouveauté, le jeu vidéo, comme chaque média, a ses détracteurs. « Loisir marginalisant voire même abrutissant » pour certains, « un gâchis de temps et de moyens » pour d’autres, notre divertissement préféré a depuis des années attiré de nombreuses personnes dans le camp des opposants, lui préférant des loisirs plus « sains ». Mais alors que son image s’améliore ces dernières années, portée par de plus en plus de visages familiers (ou célèbres), il y a un débat qui ne cesse jamais d’être mis sur table. Le jeu vidéo rendrait violent.
Une fois encore, l’histoire d’aujourd’hui nous provient des Etats-Unis, nation dont le rapport à la violence est aussi paradoxal que ses idéaux ou même sa constitution. Bref, on ne refait pas 300 ans d’histoire dans les colonnes d’un site web consacré au jeu vidéo, n’est-ce pas ?
Zoomons sur la carte du côté de la Pennsylvanie où la chambre des représentants (l’équivalent fédéral de l’Assemblée Générale chez eux) serait en voie de faire passer une nouvelle loi. Cette dernière consiste à imposer une taxe de 10% sur les titres à caractère violent et ne concernerait (bien entendu) que le marché du gaming.
Son but ? Lever des fonds dans l’optique d’endiguer et contrer les fusillades dans leurs écoles. Si l’idée de lutter contre ce phénomène beaucoup trop fréquent sur le sol américain a du bon, pour Chris Quinn, député républicain à l’initiative de de ce billet, c’est le medium et ses consommateurs qui doivent en payer les frais.
D’après lui et des études scientifiques citées mais non référencées, le loisir qui a notre affection peut augmenter la fréquence de pensées et de comportements violents et donc par conséquent, serait une des raisons plausibles qui pousseraient les enfants à exercer le « 2nd Amendment », si cher aux citoyens dans les écoles.
Malgré ses bonnes intentions, ce billet a pourtant été rejeté une première fois en 2018 avant de faire aujourd’hui son retour devant les élus la chambre des représentants de Pennsylvanie. Si elle passe, cette loi sera appliquée, impliquant pour les joueurs de Pennsylvanie, une augmentation des softs jugés violents.
Qu’en pensez-vous ? Le jeu vidéo est-il ennemi dans cette affaire ? Le problème ne viendrait-il pas des parents qui, pour des raisons diverses, éviteraient de contrôler les activités et les logiciels auxquels s’adonnent leurs chérubins ? D’expériences personnelles, jouiez-vous à des jeux violents étant petit ? Partagez vos expériences et vos opinions ci-dessous.