À peine quatre mois après son lancement, FBC: Firebreak s’impose comme un gros revers pour Remedy. Le spin-off multijoueur de Control, censé prolonger son univers dans une formule coopérative PvE, n’aura jamais trouvé son public.
Et malgré une série de correctifs et une mise à jour majeure fin septembre, le studio finlandais reconnaît aujourd’hui son échec : les ventes sont trop faibles, la fréquentation s’est effondrée, et l’entreprise s’apprête à encaisser une lourde perte.
La surprise à son paroxysme
Lancé en juin dernier sans grand fracas, FBC: Firebreak affichait à peine 2 000 joueurs simultanés sur Steam au jour de sa sortie, avant de retomber sous la barre des cent en quelques semaines. Conscient du désastre, Remedy avait tenté de réagir vite : une mise à jour baptisée Breakpoint, déployée fin septembre, devait repenser une partie du gameplay et corriger les retours les plus pressants de la communauté.
Un léger sursaut a bien été observé, mais sans lendemain. Le titre n’a donc définitivement pas su convaincre. Et on ne va pas faire semblant d’être surpris, tant il s’éloigne de l’expertise narrative et de la réalisation unique du studio.
Dans une note adressée aux investisseurs, Remedy a donc publié un avertissement sur résultats pour l’exercice 2025. Le studio enregistrera une dépréciation de 14,9 millions d’euros, correspondant à l’essentiel des coûts de développement et de distribution de FBC: Firebreak. Les prévisions de chiffre d’affaires annoncent une hausse, mais les bénéfices avant intérêts et impôts repasseront dans le rouge, en nette baisse par rapport à l’année précédente.
Dans un communiqué, le PDG Tero Virtala assure vouloir continuer à mettre à jour le jeu, mais tout en équilibrant les investissements futurs. Autrement dit, les grandes mises à jour promises à l’origine pourraient bien être abandonnées, au profit d’un suivi plus léger.
On espère surtout que cet échec ne viendra pas peser sur l’avenir du studio, ni sur le développement de Control 2, bien plus dans la lignée artistique de Remedy : un retour à la narration, à l’étrangeté et à cette maîtrise de l’atmosphère qui ont toujours fait sa singularité.
FBC: Firebreak déçoit malgré un solide bilan financier pour Remedy
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