Annoncé lors du State of Play de juin 2022, Eternights approche de sa sortie. Lui qui, initialement, devait sortir un peu plus tôt au cours de cette année, puis avait été repoussé de quelques mois, vient de bénéficier d’une nouvelle date de parution à l’occasion des petits événements qui ont émaillé ce mois de juin. C’est au 21 septembre prochain que Studio Sai a programmé l’arrivée de sa création (qui est par ailleurs le premier projet à son actif). Mais, certains d’entre vous se disent peut-être « OK, mais c’est quoi Eternights ? » Le jeu étant ce que l’on peut qualifier de niche, c’est une question qui ne serait pas si anodine. Eh bien, on se donne l’opportunité avec cet article d’en voir un peu plus.
Un jeu de drague dynamique
Eternights, lors de sa révélation, fut directement décrit comme un Persona-like, comparé à la création d’Atlus. Un rapprochement que l’on doit certainement au système de temps sur lequel repose le jeu. Seulement, il est de rigueur de ne pas totalement lier la présente œuvre à sa présumée source d’inspiration. Ce ne serait pas lui faire honneur et cela ne fera que de la plonger dans son ombre, sans lui donner une possibilité de briller par ses propres qualités. Alors certes, on ne peut pas non plus nier le rapprochement. D’ailleurs, la forme (l’espèce d’hybridation entre le jeu vidéo et l’anime) nous le rappellera très vite. Mais, l’expérience, elle, semble se démarquer.
Le joueur sera amené à parcourir un monde en proie au chaos dans lequel la population a été transformée en créatures dangereuses. Le but de notre héros principal : faire face en compagnie de ses camarades, lesquels posséderont des fonctions bien particulières. Quand l’un d’entre eux se bornera à apporter des soins, un autre s’occupera, par exemple, de renforcer votre défense. Et les liens qui les unissent auront une incidence dans la progression et surtout dans les combats qui émailleront l’aventure.
Ces interactions seront ainsi essentielles dans le déblocage de nouvelles compétences de soutien et peut-être même auront-elles un réel poids sur le déroulement du périple. En tout cas, il y a tout lieu de croire en la présence de plusieurs routes possibles. Une composante digne des jeux de drague. Car oui, même si des affrontements bien dynamiques de type hack’n slash nous sont promis, Eternights est également (et avant tout ?) un dating sim.
Comme vous l’aurez compris, il y a une logique dans ce mélange, l’aspect jeu de rencontre étant entièrement corrélée à celle orientée vers l’action. Passer du temps à entretenir et développer des relations, renforcera donc vos capacités à faire face aux cohortes de monstres qui pullulent çà et là dans les donjons. Pour cela, des activités plus calmes visant alors à sociabiliser, à faire naître une amitié ou, encore plus, une romance – rien d’on ne peut plus normal ici – seront également proposées qui prendront l’apparence de mini-jeux, dont certains ne seront disponibles que le jour et d’autres la nuit.
Mais encore, c’est à travers le dialogue que vos liens avec autrui pourront évoluer. Une évolution qui dépendra fortement de nos choix de répliques et dont l’issue est peut-être l’amour, lequel n’aura pas forcément le gent féminine comme objet. Cependant, il faudra visiblement faire des choix : les événements seront limités à une certaine période. À mesure que l’on avance vers la fin du monde annoncée, des quêtes disparaîtront. Dès lors, il semble apparent que tout ne pourra être fait, et que certaines relations seront préférées à d’autres.
Eternights intrigue : artistiquement, il attire, et ce, avec ses teintes « crépusculaires » notamment, et le mélange des genres est intéressant. On ne demande qu’à voir comment ils s’agenceront. D’ailleurs, pas besoin d’attendre jusqu’à septembre pour pouvoir tester la bête. Du moins, les joueurs Steam ont déjà cette possibilité via une démo publiée il y a plusieurs jours.