La rubrique « Et toi, à quoi tu joues ? » vous donne, chaque mois, un aperçu des coups de cœur de la Rédac’.
Chaque rédacteur et rédactrice qui le souhaite vient nous parler d’un jeu de son choix, qui lui a particulièrement plu ce mois-ci. Il peut s’agir de jeux récents comme plus anciens, l’objectif est de vous faire partager ce qui nous passionne, tout simplement !
Azaliz – Un beau roman, une belle histoire…
Ce mois-ci a été une succession de jeux de type point & click pour ma part, entre Ken Follett: Pillars of the Earth, adaptation du roman éponyme, et la saga The Journey Down dont je me suis refait les deux premiers épisodes en attendant le troisième qui vient de sortir. Et c’est clairement l’adaptation vidéoludique des Piliers de la Terre qui m’a le plus touchée, sans même avoir lu le bouquin ! Ce premier « Livre » (sur un total de 3) nous présente trois histoires, à première vue indépendantes, qui se rapprochent peu à peu jusqu’à être inextricablement liées. Philip le moine, Tom le bâtisseur et Jack l’enfant sauvage nous y dépeignent une Angleterre du XIIe siècle emplie de personnages hauts en couleur.
Et les couleurs, justement, parlons-en ! On passe de tableau en tableau, chacun dépeignant un paysage très beau bien que sombre, mais la lumière du soleil, par les vitraux d’une église ou sur la neige, vient illuminer chaque scène. On a en fait presque l’impression d’être dans un roman graphique, puisque nos interactions avec les personnages sont assez limitées. Cependant, les actions que l’on fait ont une incidence sur nos relations avec les personnages, et c’est ce qui permet au jeu d’être rejouable 2-3 fois sans s’ennuyer, alors qu’il raconte bien sûr la même histoire à chaque fois.
City – La marrave sa mère
En ce qui me concerne, septembre, ça aura été des pains dans le museau. J’ai retrouvé avec plaisir mon Double Dragon Neon sorti en 2012, car j’étais en manque de beat’em up. Vous en saurez plus dans notre dossier dédié à la série. J’ai également tapé pas mal de Double Dragon IV, surtout avec les persos spéciaux à débloquer. Certains boss sont f****** fun à jouer.
J’ai aussi repris un peu mon Earth Defense Force sur PS4, histoire de désinsectiser la planète.
Mais surtout, je campe depuis quelques jours sur un jeu de baston façon 8-bit fraîchement acquis sur PS4, River City Melee: Battle Royal SP, du gros bourrinage dont vous avez le loisir de lire notre test. Sorti il y a plusieurs mois sur la plateforme de Sony, il est désormais dispo sur Steam, alors allez mettre des mandales à ces fennecs, nom de nom !
Mercutio – Sortez vos épées, hardis compagnons !
La perte de mon équipement m’a obligé à revoir à la baisse la gourmandise des jeux auquel je jouais ce mois-ci, mon choix s’est donc porté sur Mount and Blade: Warband. Et malgré l’ancienneté du jeu, qui affiche déjà 7 ans, j’ai pris un réel plaisir à rejouer à un jeu de mon adolescence. Ce jeu dans sa version originale vous propose de vous plonger au cœur d’une société féodale fictive afin d’y imposer votre loi. Le jeu séduit par son incroyable liberté puisque vous pouvez faire ce qu’il vous plaît ! Que vous ayez envie de faire un noble chevalier, un groupe de bandits ou une troupe de mercenaires, tout cela est possible. Et pourquoi pas vous procurez un fief par la force quand le temps sera venu, bref Mount and Blade: Warband respire la liberté.
Chaque partie vous permet donc de vivre une aventure différente. Le jeu est trop facile ? Jouez une femme et le jeu prend tout de suite une toute autre tournure. Lassé de l’époque féodale, procurez-vous l’un des multiples mods qui varie complètement le gameplay. En fin de compte, si on ne s’arrête pas à ses graphismes dépassés, Mount and Blade: Warband est un jeu fun avec un gameplay mélangeant l’action et la stratégie. Bon je vous laisse je pars en croisade, DEUS VULT !
Shuunter – Fus . . . Ro Dah !
Bien que chaque gamer qui se respecte y ait déjà joué depuis fort longtemps, il était grand temps pour moi de me lancer dans une aventure en Bordeciel. Skyrim pour moi, c’est avant tout cet univers énorme, aux possibilités infinies (surtout avec son support des mods) et avec un lore des plus complets qui pourrait s’élever au niveau d’un univers comme celui de Star Wars ou bien encore du Seigneur des Anneaux. Avec son lot de bugs cependant (il est difficile de grimper une montagne en dehors des sentiers battus sans avoir à se battre avec le décor, le système de collisions est clairement perfectible et les events dans les quêtes sont parfois buggés), Skyrim donne vraiment l’impression de vivre une histoire.
Chaque donjon est différent et apporte une nouveauté, que ce soit par le fait qu’il raconte une histoire ou qu’il possède un puzzle/event particulier. Je me suis rarement dit que le jeu était rébarbatif, les seuls moments que je regrette étant ceux où l’on doit gérer son inventaire par manque de place ou encore faire le tour des marchands pour vendre des objets de valeur. Niveau rejouabilité, on peut clairement faire un tour presque complet de la map et ses questlines (sans mods) en une seule partie, mais si l’aspect RP est pris en compte… Le seul moyen de s’arrêter de parcourir Bordeciel est sans doute de prendre une flèche dans le genou !
Danceteria – Dans la vallée, oh oh…
Le très gros de mon mois de septembre a été consacré, et encore maintenant, à Ys VIII: Lacrimosa of Dana. Il s’agit d’un action-RPG très nerveux au gameplay simple mais terriblement jouissif. Graphiquement, il est vrai qu’il fait un peu figure de mouton noir au milieu des canons actuels, mais cela ne l’empêche pas d’être extrêmement prenant. Cela se fait notamment par le biais d’une île gigantesque à explorer, qui regorge de diversité et de trésors à découvrir. Pour en savoir plus, il ne faudra pas manquer mon test PS4 qui arrivera cette semaine.
J’ai aussi passé un peu de temps, comme à mon habitude, sur Top Spin 4. Les jeux de tennis n’étant pas du tout représentés sur la génération de consoles actuelle, il m’aura fallu me rabattre sur PS3 afin d’assouvir ma soif de petite balle jaune. Je n’apprendrai rien à personne en disant que ce jeu reste un must-have de la simulation de tennis, mais ce que je peux vous apprendre en tout cas, c’est que les serveurs sont toujours ouverts près de 7 ans après la sortie du jeu, et qu’il y a encore pas mal de monde qui n’attend que d’en découdre en ligne. Donc pour ceux qui auraient eu peur de s’y remettre à cause d’une communauté en berne, sachez que nous sommes toujours très présents et qu’on vous attend !
Fabvison – Un RPG comme au temps jadis
À l’occasion de mes tests pour la rédaction, je me suis attaqué au gigantesque Divinity: Original Sin II. Ce jeu de rôle nous ramène à l’essence du jeu vidéo. Très proche d’un jeu de rôle sur table, Divinity: Original Sin II se base sur deux piliers : l’histoire et les combats stratégique (au tour par tour). Jouer à ce jeu me donne l’impression de lire un livre « dont je suis le héros ». Des centaines de capacités et pouvoirs, des dizaines de combinaisons de classes, un open world gigantesque rempli de scénarios bien ficelés… Ce sont des centaines d’heures de plaisir qui m’attendent sur ce jeu. Et en plus de tout ça : il est super beau. Une véritable claque artistique !
À côté de ça, je me suis remis au Basketball… sur NBA 2K18. On parlait de scénario et d’open world… Eh bien les gars de 2K Sport nous donnent tout ça dans un jeu de sport. « Le Quartier » vous permettra de vivre votre vie de star de la NBA en vous baladant comme dans un GTA, armé de vos fadeaways et de vos ankle breakers. Pour beaucoup, c’est le meilleur de l’histoire de la série… Je vous dirai si c’est justifié dans mon test qui sortira début octobre !
Misan – Voyous au grand cœur amateurs de karaté et jeux d’eau
Ma rentrée aura été fort polissonne et crapuleuse mes bons amis. Tout d’abord, j’ai traîné mes guêtres du côté de la Corée avec White Day: A Labyrinth Named School. Ce jeu horrifique à l’ambiance extrêmement dérangeante aurait pu me plaire, en dépit de ses graphismes d’un autre âge, si le titre ne s’était pas révélé aussi frustrant. Mal équilibré, et souffrant d’un gameplay très pataud, le titre ne m’aura pas convaincu.
Assez de ces fantômes flippants, j’avais besoin de trucs joyeux, agréables, doux et chauds. Alors, je me suis plongé dans une ambiance estivale muy caliente avec Senran Kagura: Peach Beach Splash, petit jeu sans prétention, ode aux petits obsédés qui s’assument, mais qui, en dépit de ses tentatives à coups de fan service ecchi et d’oppai titanesques, ne sera pas parvenu à me séduire. C’est dommage pourtant, le jeu, en plus d’une certaine générosité, jouit d’un fort capital sympathie et d’un potentiel qui aurait pu en faire le Splatoon de la PS4 (ou PS Vita, on ne juge pas, ici). Hélas par son manque d’ambition et de profondeur, le titre n’aura pas emporté mon adhésion.
Mais alors que je perdais espoir sur mes jeux de rentrée, je vis, sous mes yeux ébahis, la silhouette d’un vieil ami. Toujours aussi clinquant, toujours aussi fou, et même plus beau, Yakuza Kiwami se mit à rouler des mécaniques. Et alors, j’oubliai mes déceptions en flânant dans les rues de Kamurocho, éclairées par les néons des boutiques interlopes. Je jubilai au cours des combats brutaux contre les petites frappes qui me cherchaient querelle et trouvai de quoi faire avec les divers mini-jeux qui se présentaient à moi. Je pourrais m’étendre sur ce jeu plus en détails, mais je préfère vous en parler dans le test que je vous concocte.
Craaazy Geek – Le rétro c’est bien, à deux c’est mieux
Le mois de septembre a été l’occasion pour moi de faire un retour dans le passé puisque j’ai découvert le jeu Heroes of Might and Magic 3, sorti il y a moult lunes sur PC. C’est ma compagne qui a fait découvrir ce petit bijou de jeu de gestion et de conquêtes et nous passons de bonnes heures à jouer contre l’IA. Si vous êtes fan du genre, je vous le recommande.