L’Esports World Cup en Arabie Saoudite a commencé le 8 juillet avec trois jeux : Valorant, Dota 2 et Rennsport. Si les deux premiers sont des jeux récurrents dans les nombreux championnats d’esport, Rennsport a réussi à se démarquer en représentant un autre genre dans cette compétition, le sim racing. La première finale de cette World Cup a par ailleurs été la finale de Rennsport, et à cette occasion, nous avons eu le plaisir de nous entretenir avec Grégory Ballati, le team manager et coach de Team Vitality.
Un départ en dents de scie pour l’équipe française
Le concept du championnat Rennsport de l’Esports World Cup est simple : trois équipes de quatre coureurs s’affrontent dans des courses et remportent des points ; les équipes ayant le plus de points à la fin de la journée sont qualifiées pour le jour suivant. En ce qui concerne Team Vitality, le premier jour s’est admirablement bien passé : l’équipe a obtenu les deux premières places sur les circuits de Jeddah et de Monza, pour finir avec les trois premières places sur le circuit de Hockenheim. C’était un vrai départ en fanfare pour Team Vitality qui était bien parti pour dominer la compétition.
Au cours de la deuxième journée s’affrontaient six équipes, et une d’entre elles serait éliminée. Si le premier jour avait été couronné de succès pour l’équipe française, cela n’allait pas être le cas de ce deuxième jour. En effet, avec les troisième, septième, neuvième et douzième places, leur première course commençait mal. La deuxième course s’était un peu mieux déroulée avec des places comprises entre trois et neuf, mais cela n’était pas suffisant pour garantir un passage au jour trois.
Leur troisième course fut plus difficile encore, si Jiri Toman avait réussi à sécuriser une troisième place, ses camarades n’avaient atteint qu’au mieux la huitième. À ce moment-là, Team Vitality et Mouz avaient le plus petit nombre de points et se battaient pour la cinquième place, celle qui garantissait un passage au jour trois.
Le retour en force de Team Vitality
C’est lors de la dernière course de la journée, après plusieurs heures de pause entre la troisième course de Team Vitality et leur dernière, que l’équipe a trouvé un nouveau rythme. Lors de cette course, l’équipe française se retrouvait face à Mouz et devait tout faire pour gagner le plus de points. Si au début, l’équipe de Grégory Ballati occupait les deuxième, cinquième, septième et dixième places, vers la fin de la course, elle occupait les deuxième, sixième, huitième et dixième places, tandis que Mouz avait réussi à placer deux coureurs aux places quatre et cinq, et un autre à la septième place.
Une erreur et Team Vitality était éliminée. Fort heureusement pour l’équipe française, c’est dans les derniers virages de la course qu’ils ont réussi à se placer aux septième, huitième et neuvième places, marquant assez de points pour se qualifier de justesse. Pour Grégory Ballati, c’était le tournant du championnat :
Tout s’est joué dans les derniers virages du dernier tour. C’était le retournement de situation de notre vie, on pensait que tout était fini et au final on est passé tout juste à la phase suivante où l’on a éliminé Porsche pour arriver en finale.
Et l’équipe n’a pas démérité lors du troisième jour. Alors que Team Vitality occupait la cinquième place du classement, l’équipe a réussi à se hisser à la troisième place en enchaînant les victoires, les premières places, éliminant alors les équipes esport de Porsche et de Williams.
Malheureusement, l’équipe française n’aura pas réussi à se hisser plus haut lors du dernier jour et finira à la troisième place. Un résultat plus qu’honorable qui garantit à Team Vitality un certain nombre de points au classement global de l’Esports World Cup.
Autre point qu’il serait intéressant de soulever à la suite de ce championnat sur Rennsport, c’est le choix du jeu en lui-même. Pourquoi avoir choisi un jeu en accès anticipé comme représentant du sim racing alors que d’autres jeux s’y prêtent beaucoup plus et offrent une vraie courbe de progression, comme un Gran Turismo 7 ou un F1 25. Si nous n’avons aucun élément de réponse, nous supposons que c’est justement parce que Rennsport n’est pas un jeu casual-friendly qu’il a été sélectionné.
Cependant, force est de constater que le choix était pertinent et que le jeu a permis aux équipes de déployer leurs talents. S’il est loin d’être aussi populaire que les autres jeux au programme, il n’en reste pas moins un excellent choix pour diversifier la compétition, entre les tournois de Dota 2, Valorant et League of Legends, entre autres.
GeoGuessr – Escale à Riyad annulée pour l’Esports World Cup
broccomilie
League of Legends – Gen.G conserve sa couronne de roi du MSI
DracoSH
Test F1 24 – La course au paradoxe
Riku