Activision entre une nouvelle fois en justice
Activision avait déjà été attaqué en 2014 par Manuel Noriega, emprisonné depuis plus de 20 ans, pour son apparition dans Call of Duty: Black Ops II, celui-ci considérant que le fait d’être présenté comme un « bad guy » pouvait lui « causer du tort« . La procédure avait été heureusement rejetée par la Cour Supérieure de Los Angeles, et l’affaire s’était arrêté là. Cet échec n’a cependant pas calmé les ardeurs de la famille du chef rebelle angolais Jonas Savimbi. En effet, ses trois enfants attaquent l’éditeur américain en justice en raison du fait qu’il serait représenté comme un « gros idiot qui veut tuer tout le monde ». Etienne Kowalski, avocat d’Activision-Blizzard sur ce dossier a quant à lui déclaré que le seigneur de guerre était représenté justement, comme « ce qu’il était… un personnage de l’Histoire angolaise, un commandant de la guérilla qui a combattu le MPLA. »
Le résultat de ce procès risque cependant d’être sensiblement différent. Les trois enfants de l’ancien chef d’Unita vivent en France, où les lois sur la diffamation sont bien plus strictes qu’aux Etats-Unis. Mais il parait absurde de poursuivre l’éditeur alors que Jonas Savimbi fait dans le titre ce qu’il faisait dans la vie : prendre les armes et mener des individus pour en tuer d’autres. La guerre civile angolaise ayant tout de même tué plus de 500 000 personne et ayant forcé plusieurs millions à quitter leurs maisons.
Enfin, on vous laisse vous faire votre propre avis en visionnant l’unique apparition du leader dans Call of Duty: Black Ops II, lors de la première mission de la campagne.