Double Dragon IV : distribution « gratuite » de tartes à la phalange.
Double Dragon, c’est un peu une des icônes du jeu vidéo dans sa globalité, mais surtout, du genre beat’em up 2D de manière plus spécifique. C’est pourquoi, lorsque l’on a appris la parution d’un jeu estampillé Double Dragon IV sorti de nulle part à l’occasion des 30 ans de la série en 2017, les cœurs nostalgiques ont bondi de joie, l’espoir se mêlant à la crainte que le nom soit encore une fois sali (car non, tous les opus de la licence ne sont pas magiques, comme vous l’avez découvert dans notre dossier Double Dragon).
Désormais propriété de Arc System Works (BlazBlue, Guilty Gear, Dragon Ball FighterZ), Double Dragon semblait entre de bonnes mains, et les attentes des fans de la série étaient donc assez élevées, impatients qu’ils étaient de découvrir sous quelle forme le talentueux studio allait ressusciter leur madeleine de Proust. D’autant que quelques programmeurs émanant des débuts de la saga étaient au rendez-vous. Et, en voyant les premiers visuels, qui se calquaient semblait-il sur Double Dragon II version NES (l’un des meilleurs), les espérances étaient permises.
Soyons honnêtes, Double Dragon IV ne nous avait pas particulièrement ravis, en dépit du rédacteur très bon client de la licence qu’est Votre Humble Narrateur, comme vous le montrera son test du jeu. Mais là n’est pas le propos, revenons-en à nos bastons. Double Dragon IV est sorti en début d’année sur PC et PS4, puis à la fin de l’été sur Switch. Il est désormais disponible, depuis quelques jours, sur appareils mobiles iOS et Android, et ce, gratuitement. Enfin, gratuitement, c’est vite dit…
De fait, si la bête est effectivement trouvable pour pas un brouzouf sur les plateformes de téléchargement mobile, seul le premier stage vous sera accessible, histoire de vous faire une idée du gameplay. Celui-ci s’avère, au demeurant, plutôt sympathique au tactile. Pour la suite (Double Dragon IV compte une douzaine de stages, avec un potentiel de rejouabilité intéressant comme évoqué dans notre critique), il vous faudra débourser un peu moins de 3€, ce qui n’est pas un grand crime pour se replonger dans un passé empli de nostalgie, le tout dans la poche.