Comme on dit en espagnol: « Buenas VACaciones »
CS: GO est passé en Free-to-play en décembre dernier, et comme pour tout changement majeur, cela comporte des avantages mais aussi des inconvénients. En effet, le Valve anti-cheat (VAC), un programme détectant les logiciels suspicieux sur PCs des utilisateurs en prenant les mesures de ban nécessaire automatiquement et immédiatement (en théorie). Ce système a battu son record de bans sur un mois en décembre dernier.
Au total, c’est 609 373 joueurs bannis par le système VAC dans le mois ! Soit environ 6x plus qu’en novembre 2018. Juste après le passage du jeu en free-to-play. Coïcidence ? Sûrement pas.
L’afflux de nouveaux joueurs et la disparition du risque « financier » à la perte de son compte, ont probablement encouragés plus de triches. Entendez par là que si le tricheur se fait ban de CS: GO, il pourra relancer le jeu quelques minutes après, sur la même adresse IP via un autre compte fraîchement créée.
D’ailleurs, les autres jeux free-to-play de Valve, tels Dota 2 et Team Fortress 2, ont eux aussi subis (et ils subissent encore) beaucoup de problèmes de triche. Le VAC a notamment été créée, à l’origine, pour contrer les utilisateurs d’AIM bots (aide à la visée) sur TF2.
Ce jeu du « chat et de la souris » entre Valve et les tricheurs dure depuis longtemps déjà. Et la mise à jour régulière des programmes de triche rend le problème compliqué à régler, et demande une adaptation permanente des systèmes anti-triche.
Même si CS: GO a attiré beaucoup de nouveaux joueurs depuis qu’il est passé gratuit, ce gain est largement compensé par ce fléau qu’est la triche. Peut-être que Valve devrait sévir en prenant en compte, par exemple, la possibilité de ban les IPs pour les tricheur.
En tout cas, une chose est sûre, si les tricheurs continuent d’affluer, il se pourrait bien que les joueurs fraîchement débarqués sur le jeu prennent la poudre d’escampette, réduisant à néant l’intérêt du modèle économique actuel.