Dr Pixule au service gériatrie
Question du patient
Bonjour Docteur,
Je viens vers vous aujourd’hui car je suis très inquiète à propos de mon père qui joue régulièrement aux jeux vidéo. Où est le problème me direz-vous, et bien ce dernier à 87 ans et je pense que les jeux vidéo ne sont plus de son âge et pourraient bien être néfastes pour sa santé.
Comment je peux faire pour l’empêcher de jouer ?
Merci.
Chantal
Réponse du Docteur Pixule
Bonjour Chantal,
Il est vrai qu’à première vue, une personne âgée, en train de jouer aux jeux vidéo, ça peut paraître inquiétant. Cette dernière s’excite et s’énerve sur sa manette, traite les plus jeunes joueurs de lécheurs de scrotums ou exprime son plaisir via des phrases humiliantes telles que : « j’en tuais déjà trois comme ça au petit déjeuner et dans la vraie vie pendant que tu faisais encore gauche droite dans les c….. de ton père, petit malappris !». J’ai même eu le cas d’une grand-mère de 92 ans qui a lancé son déambulateur sur son mari pour une histoire de reprise d’aggro.
Pourtant, une étude de l’Université de Californie, menée sur un panel de 200 personnes, a permis de démontrer que les jeux vidéo, et tout particulièrement les serious games, contribuent à ralentir le déclin cognitif.
Donc ce n’est pas parce que pépé massacre des zombies à grands coups de pelle que son cerveau va devenir un gâteau de semoule. D’ailleurs, il a été mainte fois prouvé que les jeux vidéo sont une activité très salutaire pour le cerveau.
Hormis les autres avantages comme les bénéfices sur l’humeur, votre papa pourra également partager sa passion avec ses petits-enfants. Evidemment, si vous commencez à voir que votre père dérègle volontairement son pacemaker pour accélérer sa vitesse de frappe sur les touches, ou donne ses laxatifs à ses petits-enfants dans le but de les déranger durant la partie, en leur faisant croire que ce sont des bonbons, il faudra penser à intervenir.
Amicalement,
Si vous appréciez l’univers déjanté de notre docteur, vous pouvez lui rendre visite sur « le site du Docteur Pixule« .
