Une petite semaine avant la sortie de A Plague Tale: Requiem, Asobo et Focus Entertainment nous ont conviés à un concert symphonique introduisant différents thèmes du jeu. Rendez-vous était donné à la salle Gaveau, en plein cœur de Paris, dont l’acoustique aura su magnifier les compositions d’Olivier Derivière, l’orfèvre derrière la musique du jeu.
Avant de vous parler plus en détail du concert, nous nous permettrons de souligner l’amicalité et l’attention des organisateurs, à l’image de la gentillesse débordante des différents intervenants durant les prises de parole. Que ce soit pour Kevin Choteau (Game Director) ou Olivier Derivière, le discours devant une foule paraît encore nouveau pour les modestes équipes du studio bordelais, et c’est d’autant plus touchant.
Oui, la voix du réalisateur du jeu était un peu tremblotante, et oui, ils se seront tous deux servis d’un support pour lire leurs textes, mais cela importe peu tant leurs paroles étaient simples, touchantes, et généreuses.
« La vie vous offre des évidences. Olivier en est une. » – Kevin Choteau, Game Director
« A Plague Tale: Requiem est un travail de faiseurs de rêves […]. Le reflet de la vie, […] avec toute l’adversité qu’elle nous impose, l’acceptation de nos défaillances, de nos échecs et de notre condition face à la mort. » – Olivier Derivière, compositeur sur les deux épisodes de A Plague Tale.
Avant que les lumières ne s’éteignent, le jeune compositeur a demandé au public de ne pas applaudir entre les compositions, pour mieux les apprécier. Voilà une tâche bien simple en apparence, mais finalement pas si évidente : il nous aura fallu réprimer nos envies et instincts premiers, tant ces compositions se seront montrées somptueuses.
La quinzaine de musiciens étaient accompagnés d’un chœur chantant en français, l’Estonian Philharmonic Chamber Choir, dont les voix auront sublimé les partitions. Il s’agit là d’une nouveauté par rapport à l’opus précédent, dont la musique était purement instrumentale, et c’est une réussite incontestable.
Tantôt les voix prennent le relais des instruments, et le chant se dote alors d’une dimension symbolique tenant du religieux, faisant vibrer les âmes ; tantôt elles viennent accompagner les envolées des violoncelles, et les magnifient. Chacun des morceaux était accompagné d’un tableau animé, présentant les différents thèmes du jeu : le voyage, l’espoir, la mort, la solitude, le renouveau.
Les airs de A Plague Tale: Requiem, inspirés et mémorables, nous auront rappelé par moments d’autres bandes-sons de qualité, parmi lesquelles Assassin’s Creed 4: Black Flag, Unravel, ou encore Journey. Que du bon, en somme.
À la fin du concert, nous avons également pu mettre nos mains sur le jeu et arpenter son début. Celui-ci étant dénué de nouveautés notables, ceux qui ont joué au premier épisode ne devraient pas être dépaysés… En l’état, nous ne saurons vous dire que ceci : que vous souhaitiez ou non jouer à A Plague Tale: Requiem, écoutez sa musique. Elle vous emportera.