Face au mécontentement et aux vives critiques des joueurs, Capcom s’apprête à ré-évaluer sa position concernant les DLC.
Christian Svensson, le boss de Capcom USA s’est exprimé sur le blog Capcom-Unity en réaction aux vives critiques essuyées par la firme nippone depuis ce ue l’on peut désormais nommer « l’affaire Street Fighter x Tekken« . Si les tous prochains titres à venir, tels que Dragon’s Dogma conserveront le modèle passé faute de temps, les choses pourraient bien changer pour les sorties futures : « Nous tenons à vous assurer que nous avons pris vos remarques en considération, en conséquence nous avons commencé à réfléchir à la façon dont nous pourront commercialiser le contenu additionnel des jeux à l’avenir. »
Changement de cap radical pour Capcom. Il y a quelques mois déclarait en réaction aux plaintes des consommateurs portées devant le Better Business Bureau : « Il n’y a aucune distinction entre les DLC bloqués sur le disque, ou le téléchargement complet de ces DLC à une date ultérieure, il s’agit simplement d’une prestation alternative. » Le boycott des joueurs aurait-il fait plier la firme ? Pour autant, Capcom ne dit pas adieu à ses sacro-saints DLC qui ne seront peut-être plus gravés sur le disque, mais restent bien évidemment d’actualité. On saluera néanmoins la bonne volonté dont fait preuve Capcom pour passer du lamentable à l’acceptable.
Profitons du sujet pour rire un peu avec la bande-annonce de DLC Quest, un jeu-vidéo indé qui aborde cette question avec ironie. Dans ce petit jeu de plateforme, vous incarnez un gentil héros qui doit tuer le méchant, délivrer une jolie fille et bien sûr, sauver le monde. Mais avant de pouvoir accomplir cette quête épique, vous devrez récolter des pièces d’or pour accéder aux animations, aux sons ou pouvoir mettre le jeu en pause. L’avenir du jeu-vidéo en somme !
Source : Computer And Video Games