La rubrique « Et toi, à quoi tu joues ? » vous donne, chaque mois, un aperçu des coups de cœur de la Rédac’.
Chaque rédacteur et rédactrice qui le souhaite vient nous parler d’un jeu de son choix, qui l’a particulièrement touché ce mois-ci. Il peut s’agir de jeux récents comme plus anciens, l’objectif est de vous faire partager ce qui nous passionne, tout simplement !
Azaliz – Un Rogue-like supraluminique
Avec mon ordinateur portable tout fin, je n’ai jamais l’occasion de jouer aux dernières sorties en date ; en revanche, j’ai accumulé au fil des ans des jeux légers qui me sont restés et que j’apprécie tout particulièrement. Ce mois-ci, mon jeu de prédilection pour me détendre a été FTL: Faster Than Light, un Rogue-like dans l’espace développé par Subset Games. On y gère (très simplement) un vaisseau spatial, à la fois son équipage et son équipement, au cours d’une aventure toujours renouvelée à travers l’espace. L’objectif de chaque partie est toujours le même : battre le vaisseau amiral de la flotte ennemie, à l’autre bout de la carte.
Cependant, l’important c’est moins la fin que le chemin qu’on prend pour l’atteindre (et tant mieux, parce que les combats de boss, c’est pas mon truc). On peut en effet suivre une multitude de trajectoires pour avancer, en effectuant des sauts de puce intersidéraux sur la carte. À chaque déplacement, un événement aléatoire peut se produire : rencontre d’un vaisseau ennemi, sauvetage d’une station spatiale en feu, dialogue avec une autre race… Autant de rencontres qui font tout le sel du jeu, puisqu’on ne connaît jamais en avance leur résultat. D’événement en événement, il vous faudra environ deux heures pour arriver au dernier secteur, enfin, si votre vaisseau n’est pas détruit avant. On a en effet affaire à un pur die and retry, où on repart toujours du même point (on peut simplement débloquer des vaisseaux en accomplissant certains succès), mais qui n’est donc pas trop frustrant tant chaque aventure est unique mais facile à rejouer.
Drakyng – Poésie en carton
Le mois d’août et son ralentissement de sorties permet de me pencher sur des titres prenant la poussière sur mes étagères. Sous les conseils insistants du brave Danceteria, je me suis lancé dans l’aventure Tearaway Unfolded sur PlayStation 4. Et quelle ne fut pas ma surprise ! Le jeu est un véritable petit bijou d’ingéniosité aussi bien sur le plan graphique que sur son gameplay. Avec son univers coloré cartonné et sa maniabilité basée sur la fonction gyroscope de la manette, Tearaway Unfolded est à ranger à côté des grands. Cerise sur le gâteau, son OST est une petite merveille mais chut, je vous prépare un article spécial. Bref, si vous êtes passé à côté, jetez-vous dessus sans une once d’hésitation, surtout qu’il est maintenant à prix doux.
Mercutio – Comme une envie de voyager
Avec l’arrivée des vacances (pour les plus chanceux) un dilemme s’impose à tous les joueurs, à quoi vais-je bien pouvoir jouer ? Pour ma part, ce mois d’août a été l’occasion de me replonger dans l’un des grands jeux de l’an dernier que je n’avais pas pu finir, Uncharted 4: A Thief’s End sur PlayStation 4. Développé par Naughty Dog, ce quatrième opus nous plonge une nouvelle fois dans les aventures de Nathan Drake à la recherche cette fois-ci du trésor d’Henry Avery. Rempli d’action et de scènes intenses, Uncharted 4 apporte une parfaite conclusion aux aventures de notre héros qui a pris un sacré coup de vieux, à l’inverse du jeu qui a fait peau neuve.
Si ce jeu a pu laisser certains joueurs sceptiques, surtout si on le compare à Uncharted 2 qui était un véritable chef-d’œuvre, il n’en reste pas moins évident que ce jeu est bourré de qualités. Graphiquement au-dessus du lot à sa sortie, j’apprécie énormément la bouffée d’air frais que ce dernier m’apporte en me faisant découvrir des environnements plus beaux les uns que les autres. Il en va de même pour l’histoire qui, malgré les similitudes avec les autres opus, est vraiment passionnante à suivre. Et puis comment ne pas parler des personnages, que ce soient ceux que l’on connaît déjà comme Sullivan ou les petits nouveaux comme Sam, chaque personnage est bien travaillé et deviendra attachant ou non. En définitive, Uncharted 4 est un savant mélange d’aventure et d’exploration, que tout bon joueur devrait au moins essayer une fois.
Danceteria – Le chef d’oeuvre de Cavia
Pour moi c’est un peu l’été de la dépression avec la découverte de NieR sur PS3. Après avoir jubilé sur NieR: Automata, il était devenu impératif de faire l’épisode précédent, et quel épisode ! Ce fut certainement l’expérience la plus profonde que j’ai pu connaître à ce jour dans le jeu vidéo, émotionnellement parlant. Même si le studio Cavia, les papas de NieR, n’a pas survécu à la naissance de ce titre, il aura eu le privilège de terminer sa carrière avec l’accouchement d’un chef d’œuvre qui aura marqué mon été, mais plus encore ma vie de joueur.
City – Les yeux dans le rétro
Comme d’hab, là où notre jeune équipe se gargarise de modernité, le vieux fou de la bande se tourne vers le passé. Cet été, c’est donc Double Dragon IV sur console de salon, mais aussi la découverte de deux machines dédiées au retro qui vous seront présentées sous peu sur New Game Plus : la Singularity de JXD et la RS-20H. May the old be with you ! Et puis, c’est un peu la fête au Platinum cet été, avec TMNT, Transformers et surtout NieR: Automata… 2B <3 !
Car en dépit de leur côté « jeu de commande pour manger jusqu’à la fin du mois », Transformers et TMNT bénéficient de la nervosité au niveau du gameplay de combat qui fait de Platinum un développeur de talent, et quant à NieR: Automata, il a subi un traitement nettement plus léché, et constitue un jeu certes un peu court, mais qu’il est nécessaire de refaire au moins 5 fois avant d’en avoir tiré toute la substantifique moelle. Une belle réussite.
Misan – Le dernier tofu (The Last Tofu comme le disent les vegan anglo-saxons)
Ayant dévoré The Last of Us, le bébé de Naughty Dog sur PS3, sans avoir pu poser les pattes sur le DLC Left Behind, je profitai de ce mois d’août peu ensoleillé pour me replonger dans The Last of Us Remastered sur PlayStation 4. Et que dire, si ce n’est que le jeu est une jolie claque dans le museau ? Non seulement le titre se permet d’être outrageusement beau, mais en plus il s’adapte parfaitement aux fonctionnalités de la Dual Shock 4. Les enregistrements que vous ramassez, par exemple se jouent dans les speakers du pad. Oui, y a des speakers dans le pad. Dingue non ?
Après avoir suivi le barbu et la petite peste dans leur périple dans l’Amérique post-apocalyptique, je décidai de préparer mon sac de baroudeur et de mater d’affilée tous les épisodes de Man vs. Wild afin de me préparer pour mes nouvelles aventures. Lara Croft m’attendait pour m’emmener en Sibérie dans Rise of the Tomb Raider. Piller des tombes et se la jouer Rambo survivaliste en si charmante compagnie, cela ne se refuse pas, après tout. Mais je vous parlerai de cette aventure une autre fois.
Shuunter – Il faut pleurer pour avancer dans la vie :'(
Pendant que le soleil brillait (mais pas trop) sur les terres françaises, je restais dans mon petit coffre, à lutter contre la vie elle-même, changeant chaque fois un peu plus le scénario qui signerait la fin de mon existence. Non, loin de moi l’idée d’écrire une ode à la mort en déprimant ! Le jeu sur lequel je suis passé ce mois-ci est The Binding of Isaac: Afterbirth +. Et quel jeu. Déjà que la première version de ce Rogue-like était bluffante mais là, c’est avec plaisir que j’ai pu reparcourir le délire à « couper le souffle » d’Isaac. Avec un lore complet, crédible et rationnel, où chaque élément a sa place, où chaque fin est cohérente avec le chemin que l’on emprunte et où chaque run est un plaisir.
Si au départ tout se fait de manière hasardeuse, on apprend assez vite quel objet fait quoi, et la synergie qu’il peut y avoir avec tel ou tel objet. Soudain, tout devient magique, et de nombreuses combinaisons peuvent être si machiavéliques qu’elles en sont jouissives. J’ai donc passé une bonne partie de mon temps libre à chercher des exploits dans certaines combinaisons, si bien que certaines runs en devenaient ridiculement faciles.
J’attends avec impatience la version boîte pour PS4 ! En attendant, The Binding of Isaac: Rebirth et ses DLC sont disponibles sur PC, PS4, PS3, Xbox One, Nintendo Switch, Wii U, New 3DS et iOS.