Avant toute chose, il faut savoir que The Binding of Isaac : Rebirth est une version revue et améliorée de The Binding of Isaac sorti en 2011 uniquement sur PC. Trois ans plus tard et après un succès étonnant, Edmung McMillen nous livre une seconde fois son atypique et dérangeant titre où le pauvre Isaac peine à survivre. Le papa de Super Meat Boy nous plonge (ou nous replonge) dans son univers particulier où la vie se joue à la roulette russe et à l’adresse de vos doigts. Pour cette nouvelle version et pour le bonheur des possesseurs de PlayStation 4, The Binding of Isaac : Rebirth est disponible gratuitement pour tous les membres du PlayStation Plus pour tout le mois de novembre, l’occasion rêvée d’incarner Isaac et de vous proposer un test. Prêt pour le cauchemar ?
The Binding of Isaac : Rebirth, Isaac l’enfant déchu
« Maman, tu viens me border avant de dormir ? »
Avant de nous plonger corps et âme dans les mécanismes complexes de The Binding of Isaac : Rebirth, laissez-moi vous conter une douce histoire, celle d’Isaac et de sa mère. Isaac et sa maman vivaient joyeusement dans leur petite maison, notre bonhomme en train de jouer, sa mère en train de regarder la télévision à longueur de journée. Cette dernière regardait en permanence des émissions religieuses à tendances extrémistes. C’est alors qu’une voix s’éleva dans les airs.
« Dieu ? »
La voix divine ordonna alors de punir Isaac pour ses multiples pêchés. Sans remettre en doute la sainte parole, la mère s’exécuta telle une vulgaire marionnette. Enfermé dans sa chambre, le pauvre Isaac versa ses premières larmes. Un peu plus tard, la voix revint avec un nouvel ordre : tuer Isaac. Pris de panique, Isaac chercha un moyen de s’enfuir de sa chambre, il découvrit une trappe cachée et se jeta dans le vide sans une once d’hésitation. Le périple d’Isaac commence alors. Pourquoi avoir pris le temps de raconter cette lugubre histoire ? Tout simplement car The Binding of Isaac : Rebirth tire sa force dans ce contexte loufoque où l’imagination va de bon train. Par son scénario simple, The Binding of Isaac : Rebirth déborde d’entrée de jeu d’originalité qui nous pousse à entreprendre l’aventure d’Isaac avec compassion, et pourtant la cinématique d’introduction ne dépasse même pas les trois minutes.

Un Rogue-like d’une profondeur inouïe
Je le mentionnais plus haut, The Binding of Isaac : Rebirth propose un contenu à en donner le vertige. Le principe est un jeu d’enfant : nous devons voguer de salle en salle, de niveau à niveau dans le but ultime de venir à bout de la terrible mère. Chaque niveau est composé de salles générées aléatoirement. En d’autres termes, chaque partie lancée est unique. De nombreux ennemis vous barreront naturellement la route, il faudra les éliminer pour passer à la salle suivante. Pour cela, Isaac dispose d’une arme redoutable : son désespoir et plus particulièrement ses larmes. En effet, notre héros peut lancer des larmes telles des projectiles offensifs. Il devra également bien s’équiper pour venir à bout de son cauchemar. L’équipement tout comme la composition des niveaux se génère aléatoirement. Je m’explique. Il existe une multitude d’objets capables d’améliorer notre personnage (portée des attaques, puissance, rapidité…), certains objets ont d’autres effets comme par exemple l’apparition d’un compagnon pour vous aider ou encore être invincible pour un temps déterminé. Sachez qu’il existe des objets pièges qui vont pénaliser votre avancée. Il est impossible de connaitre l’effet d’un item avant de l’avoir utilisé, perfide n’est-ce-pas ? Bienvenue dans le monde de The Binding of Isaac : Rebirth. Il existe plusieurs types d’objet : l’équipement passif qui vient directement s’ajouter à vos compétences de manière permanente, les cartes et les pilules qui ont un effet éphémère et enfin les objets actifs qui ont une utilisation spécifique nécessitant le remplissage d’une jauge. Plus vous descendez dans les limbes du donjon, plus votre équipement sera important, tout comme les ennemis d’ailleurs. Chaque niveau se termine par un boss. La recette est simple mais terriblement efficace et addictive !

La persévérance sera la rédemption d’Isaac
Autant le dire cette manière : les premières heures de jeu vont être éprouvantes. Celui-ci va demander un temps conséquent d’apprentissage afin de comprendre ses rouages. Une fois le principe maîtrisé, The Binding of Isaac : Rebirth est un vrai régal. De plus, la difficulté est de mise, vous allez mourir beaucoup de fois. Outre le gameplay et le scénario, l’univers dans lequel on évolue est très dérangeant. Araignées crachant du sang, gros bébés qui pètent, crottes qui essayent de vous sauter dessus (oui, vous lisez bien), vous allez même voyager dans l’utérus de la mère ! Bref, une aventure qui s’apparente à une véritable descente aux enfers. Malheureusement, je n’ai jamais eu l’occasion de me frotter à The Binding of Isaac premier du nom. De ce fait, je ne pourrais vous dire clairement les ajouts de cette nouvelle version. Après quelques recherches, je peux vous affirmer ces quelques nouveautés : un mode coopération a été rajouté, des nouveaux objets, boss, ennemis, salles, vous pouvez quitter le jeu en plein run pour le reprendre après et enfin l’ajout de défis. Isaac n’est pas au bout de ses peines.
Conclusion The Binding of Isaac : Rebirth
The Binding of Isaac : Rebirth est sans conteste un des jeux les plus atypiques de ces dernières années. Un véritable ovni qui force le respect par son univers et son gameplay efficaces. Dans la deuxième version du jeu, Edmund McMillen s’assure de démocratiser son oeuvre pour notre plus grand bonheur, et pour le plus grand malheur d’Isaac… Une expérience à vivre de toute urgence donc, vous voilà prévenu !
Avant de vous lancer dans l’aventure, je vous conseille grandement de consulter le site officiel, histoire de dénicher deux, trois conseils. Vous retrouverez également un listing de tous les objets afin de connaitre leur effet.
Hoho ça me donne encore plus envie d’y jouer.