Petite sélection de franchises JV qui ont hélas disparu des radars.
Au panthéon des jeux vidéo, il y a deux grandes familles : les one-shot, qui sont des jeux qui se suffisent à eux-mêmes et qui ont su marquer leur époque de par leur classe (coucou Shadow of the Colossus), et les franchises, qui déjà à l’époque de la SNES avaient des chouchous, tels les Megaman, les Contra, etc. Et c’est bien de cette catégorie de jeux dont nous allons parler aujourd’hui dans nos colonnes. En effet, nous nous sommes questionnés sur quelle franchise nous aimerions revoir sur nos écrans. Voilà notre verdict.
- Advance Wars
Oui, on ne débute pas avec une très vieille franchise, mais, pour les amoureux de T-RPG, Advance Wars fait figure de référence, et ce pour plusieurs raisons. Primo, le jeu est relativement corsé, et offre de nombreuses possibilités stratégiques. Deuzio, la mécanique principale du jeu est aux petits oignons, puisque l’on incarne l’un des très nombreux généraux d’armée, qui ont chacun des pouvoirs exceptionnels capables de renverser la partie. Tertio, c’est développé par les papas de Fire Emblem, et comment dire, le tactical, c’est leur rayon.
En même temps, la série des Wars a commencé bien des années avant votre naissance avec un premier jet sur NES en 1988 avec Famicom Wars. Depuis, c’est une dizaine de titres qui lui ont donné suite (voire douze si on décide d’ajouter les Battalions Wars de la GameCube et Wii). Bien entendu, après le pic atteint sur GBA (les deux premiers épisodes apparus chez nous), puis le troisième de la série sur la DS qui sera lui-même suivi par un reboot (Advance Wars: Days of Ruin que nous vous recommandons chaudement), c’est le calme plat. Il serait temps qu’Intelligent System ouvre les yeux et offre de quoi se mettre sous la dent aux joueurs avides de nouveauté au point de recréer l’intégralité des maps sur Wargroove…
- Timesplitters
C’est l’un des FPS phares de la PlayStation 2, avec pas moins de trois épisodes au compteur, qui aura surpris son époque via son histoire déjantée, ses graphismes sympathiques, et ses mini-jeux captivants. Que celui qui n’a pas passé sa nuit à tirer sur des pastèques tenues par des singes jette la première pierre ! D’ailleurs, le deuxième opus a été un tel succès qu’il fut repris dans de nombreuses œuvres de l’époque telles que le culte film Shaun of the Dead.
Et le studio Free Radical Design s’en allait nous proposer un quatrième opus sur PS3 lorsque ce dernier fit faillite à cause de l’échec cuisant d’un autre jeu du studio nommé Haze. Ils se firent donc racheter par Crytek, coupant ad vitam presque eternam toute suite possible pour ce FPS délirant et jouable en coopération locale. Mais, parce qu’il y a toujours un mais, quelques développeurs indépendants s’attellent à faire renaître le titre de ses cendres. On attend.
- Banjo-Kazooie
C’est l’un des rêves des Nintendo lovers, revoir nounours emmener birdie faire un tour en sac à dos pour casser de la sorcière. Et comme on les comprend ! Les deux premiers épisodes ont fait les beaux jours de la N64, époque à laquelle l’idylle entre Rare et Big N battait son plein. Et c’est peu dire si le studio britannique maîtrisait le style platformer avec Banjo-Kazooie et Banjo-Tooie. Une aventure au gameplay solide, basé sur l’apprentissage de techniques permettant au duo de poils et de plumes de progresser à travers différents niveaux colorés, afin de botter les fesses de Grunty, la vilaine sorcière. Deux aventures qui ont aussi mis en lumière l’humour dont pouvait faire preuve le studio Rare, qui sortira ensuite sa masterclass du dégueulasse répondant au nom de Conker: Bad Fur Day.
C’est quelques années après le rachat de Rare par Microsoft que sortit le troisième et dernier opus du célèbre duo : Banjo-Kazooie: Nuts and Bolts. Un jeu déconcertant de par l’originalité de son concept, qui mêle plateforme et construction de véhicules. Oui, un choix hardi qui divisera la critique et les joueurs, mais qui a au moins le mérite d’exister et de montrer que Rare a su évoluer avec son temps.
- Onimusha
On s’attaque maintenant à l’une des grosses séries de chez Capcom, Onimusha, célèbre jeu d’action à la troisième personne nous transportant en plein cœur du Japon féodal. Doté de quatre épisodes principaux tous sortis sur PS2 (ah oui, ils n’ont pas chômé), le soft est reconnu au Japon pour la participation d’acteurs locaux célèbres, point commun qu’il partage avec la France, puisque Jean Reno lui même prêtera son physique pour Jacques Blanc. Le jeu était novateur pour l’époque puisqu’il nous obligeait à manier le sabre avec intelligence, via des parades, des préparations de coups, et même par l’utilisation de pouvoirs permis via les Gemmes, source de la « magie » des Onimusha.
Hélas, aucun remake ou nouvel épisode en vue chez Capcom, les pontes du studio ne souhaitant pas gaspiller du temps et de la ressource en développement pour un succès qui ne serait pas au rendez-vous (enfin, il faut savoir que ces mêmes dirigeants étaient contre le développement de Street Fighter IV, qui fut pourtant un carton absolu…).
- Bloody Roar
Je vous parle d’un temps, que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Un temps où Hudson gazouillait gentiment, loin de l’absorption de Konami qui le guette au loin, et qui pondait gentiment ses jeux, sans se soucier de son futur. C’est de l’un de ces jeux, Bloody Roar, que nous allons parler. Quatre épisodes répartis sur PS1 et PS2, pour ce jeu de combat basé sur un gimmick sympathique : celui de se métamorphoser en « animal » (appelés Zoanthropes dans le jeu) durant le combat afin d’augmenter la puissance de ses coups, et de débloquer de nouvelles techniques le temps d’un round. Ainsi, vous pourrez vous transformer en loup, en lapin, en tigre, et même en caméléon, chaque personnage/animal possédant ses propres aptitudes.
De plus, au-delà de ce gimmick, le jeu proposait des combos dans la veine des Tekken, sortis plus ou moins en même temps. Toujours est-il que le dernier épisode est sorti en 2003, et suite à l’absorption par Konami, hélas, nous ne sommes pas près de voir une suite de ce jeu…
Voilà qui termine notre sélection de cinq franchises de jeu vidéo que l’on aimerait revoir. Et vous, quelles sont les vôtres ?
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