S’il est aujourd’hui rare de voir Rare au développement d’un jeu pour Nintendo, cette collaboration passée sur des consoles plus anciennes aura permis d’accoucher de véritables chefs d’œuvres, comme le très célèbre Donkey Kong Country, mais aussi le fameux duo de Banjo Kazooie. Et c’est sur ce jeu iconique de la Nintendo 64 que nous vous proposons 5 anecdotes crousti-fondantes !
La première apparition de Banjo :
Eh non, mesdames et messieurs, le nounours au cartable n’a pas fait sa première apparition dans son propre jeu, mais bien dans Diddy Kong Racing, jeu aussi édité par Rare. A savoir qu’en plus de la première apparition de Banjo, ce soft sera aussi la première de Conker, du fameux jeu Conker’s Bad Fur Day.
Jinjo le ginger :
Si vous n’êtes pas encore persuadé que Rare était le studio le plus fendard de l’époque, cette anecdote devrait vous faire changer d’avis. Khirkope, célèbre compositeur chez Rare aimait particulièrement la couleur orange vive d’un des développeurs qu’il appelait Ginge (raccourci pour ginger, « rouquin » chez nous).
Au moment de devoir trouver un nom à une nouvelle créature orange et sans âme (au début tout au moins), le studio décida tout naturellement de choisir le nom de Jinjo, en l’honneur du développeur. Encore une belle preuve qu’à Rare on sait rire de soi-même.
Le Stop ‘N’ Swop de Banjo Kazooie :
Une des grandes features prévues par Rare, mais hélas jamais mise en fonctionnement consistait à profiter de la RAM de la N64 qui avait la particularité d’être toujours active, dix secondes après avoir coupé la console. Le Stop ‘N’ Swop (qui déchaîne toujours les passions d’ailleurs) avait donc pour but de vous faire passer de Banjo Kazooie à Banjo Tooie, afin de vous faire profiter de bonus particuliers.
On triche pas sur Banjo Kazooie :
Rare, toujours prompt à se marrer, même au détriment des joueurs, s’est octroyé la possibilité de supprimer la partie de ces derniers. C’est en effet dans le niveau Treasure Grove Cove que se cache la mauvaise surprise. Il existe une partie du niveau où l’on peut rentrer des cheats codes donnés par un des PNJ du jeu. Toutefois, si vous utilisiez trop de cheat codes sans les avoir d’abord débloqués, la sorcière Gruntilda débarquait et supprimait votre sauvegarde !
Mumbo number 5 :
Mumbo, le fameux sorcier squelette qui vous permet de vous transformer tantôt en fourmi, tantôt en phoque, est le seul personnage qui a bénéficié d’un doublage. Et pour la petite anecdote, sa voix est celle du compositeur, Grant Khirkope. Il a enregistré la phrase “Come and have a go, if you think you’re hard enough”, qu’il a ensuite mélangée afin de donner une sorte de charabia sortant de sa bouche. Quand on sait que mumbo jumbo est une expression anglaise qui veut dire charabia, c’est plutôt une bonne idée. De plus, l’exclamation fétiche du sorcier est Oomenacka qui vient du fait que Khirkope lui même se serait fait mal aux testiboules, et aurait alors balancé dans le couloir Ooh my knackers (knackers étant un mot d’argot anglais pour testicules). L’ensemble du studio a trouvé cela si hilarant que l’expression fut enregistrée dans le jeu, au grand dam d’un Nintendo ignorant tout de cette signification.
Et c’est déjà la fin de ce deuxième épisode de 5 anecdotes sur… . On se retrouve la semaine prochaine pour de nouvelles surprises sur New Game Plus !