Vous avez sûrement entendu parler des remasters de Warcraft 1 & 2 ? Côté préservation du jeu vidéo, les jeux originaux apparaissent comme des manques à gagner pour le géant californien.
Si le phénomène n’est pas nouveau, il est à la mode en cette fin d’année 2024 car Blizzard exige le retrait de Warcraft 1 et 2 de la plateforme GoG. Une semaine et demie après l’annonce faite par Good Old Games sur son programme de préservation du jeu vidéo, l’annonce fait grincer des dents.
Sans aucun patch garantissant le fonctionnement de ces jeux des années 90 sur les systèmes d’exploitations actuels, Blizzard condamne ces jeux qui deviennent des objets un peu trop encombrants. Structure archaïque certes, support chronophage d’accord, mais quid de l’émotion ?
Blizzard ne semble en effet pas vraiment accorder d’importance à ses anciennes productions qui ont pourtant participées à faire sa grandeur et son image. De fait, Blizzard a encore saisi une opportunité de plus pour ruiner davantage sa réputation. En le faisant exprès on ne pourrait pas mieux faire !
Sans aucun liens commerciaux, nous tenons à vous indiquer que vous avez jusqu’au 13 décembre, ultimatum blizzardien, pour acheter ces deux légendes du RTS sur GoG pour moins de 15€. Un achat engagé aux allures de majeur dressé vers la Californie, mais on ne vous a évidemment rien dit…
Cette affaire entre en résonance avec les quinze jeux NASCAR qui sont voués à disparaître après le 31 décembre 2024 car totalement retirée du circuit de vente ; la préservation du jeu vidéo prend encore un sacré coup. En décembre 2024, on pourrait croire que l’odeur du sapin à du bon, mais vous voyez qu’il n’en est rien.
La revente de la licence par le studio MotorSport Games à un autre studio, iRacing, explique le pourquoi de tout ceci. Par la cession de la licence d’exploitation, iRacing veut éradiquer la concurrence sur d’éventuels sorties futures estampillées NASCAR. Car lorsque l’on sort un jeu, on est en concurrence avec le studio d’en face, mais aussi souvent des productions antérieures, voire mêmes de ses propres productions.
Avec des productions qui commencent à s’accumuler, les anciens titres sont autant de lests qu’il faut évacuer pour maintenir la montgolfière en altitude. Mais avec l’affaire The Crew, on pourrait se demander ce qu’il se passe dans le genre de la simulation automobile tant les nouvelles de ce genre défilent et se ressemblent.
Entre image de marque et manque à gagner, le maintien en vie des jeux vidéos et une affaire plus qu’actuelle. Avec de vrais enjeux culturels, l’industrie jeu vidéo semble encore manquer de maturité pour assurer une survie à tous ses rejetons.
Le droit à nouveau utilisé pour limiter la préservation du jeu vidéo
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Poulet